Landebaëron est une commune des Côtes d’Armor. Elle se trouve en Trégor dans le Petit Trégor. Elle se situe à 12 km au nord de Guingamp.
Mise à jour le 20/08/2025.
■ Sommaire
■ Des informations sur Landebaëron
Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Guingamp
Canton : Bégard
Intercommunalité : Guingamp Paimpol Agglomération
Pays historique : Le Trégor
Pays traditionnel : Le Petit Trégor
Gentilé : Landebaëronnais, Landebaëronnaises
Population : 172 hab. (2021)
Densité : 27 hab./km²
Superficie : 6,44 km²
■ La mairie de Landebaëron
Adresse : 1 Hent Skol, 22140 Landebaëron
Position : 48.636583, -3.20878
Altitude : 81 m.
■ Communes limitrophes :
Brélidy – Plouëc-du-Trieux – Squiffiec – Kermoroc’h – Saint-Laurent
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Landebaëron
L’on fait communément provenir le nom de Landebaëron du breton lann baron, l’ermitage du baron. Cela est toutefois improbable, la seigneurie de Grandbois, dont le siège se trouvait dans cette paroisse, n’ayant obtenu le rang de baronnie que très postérieurement à la première forme connue de ce nom. Il est également possible que ce nom se réfère à l’ermitage d’un saint appelé Patron ou Pazron. Mais ce personnage, qui a été rapproché du saint gallois Petrwn, n’ai pas autrement identifié.
En breton, la commune se nomme Landebaeron.
■ Histoire de la commune de Landebaëron
Le site est très anciennement et, semble-t-il, assez densément occupé. En témoignent encore quelques mégalithes. Cette occupation se maintient par la suite, comme le montre le « trésor de Landebaëron »,découvert en 1965 dans le champ de Mezou-Gaudez et qui contient 5 089 pièces de bronze romaines enfouies en 275. La toponymie, de nombreuses découvertes de débris gallo-romains et de photographies aériennes permettent de mettre en évidence la présence dans le sol d’habitats encore à mettre au jour.
À propos de Kergollet, la ville perdue, des actes du VIe siècle parlent même d’un monastère de Labebaëron, qui remplace sans doute un édifice gallo-romain dont on déterre encore des vestiges.
Du Moyen Âge, la commune conserve, au village de Coatmeur (Grandbois), les traces d’une motte féodale, vestige de l’ancien château de la seigneurie de ce nom. L’ancienneté de la paroisse est attestée moins par les textes, qui la mentionnent dès 1435, que par l’église Saint-Maudez cité en 1348. En 1451, le sire de Grandbois est fait banneret par le duc Pierre II, ce qui vaut à se seigneurie le titre de baronnie.
Un certain nombre de toponymes marquent aussi la présence sur ce territoire des hospitaliers ou des templiers, sans que puisse connaître précisément la nature et l’importance de leur implantation.
La commune, dont le nombre d’habitants n’a jamais dépassé 600 est restée essentiellement agricole jusqu’au XXe siècle.
■ Situation géographique
La position de la commune de Landebaëron. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
L’église paroissiale Saint-Maudez
Dates : XVe-XVIIe siècles
Matériau : Granit
Une première église est édifiée au XIVe siècle grâce à la générosité de Geoffroy Péan, sieur de Grandbois, reconstruite au XVe siècle. Comme beaucoup d’édifices religieux de cette région, elle souffre des guerres que livrent les seigneurs Du Perrier contre le connétable de Clisson à la fin de la guerre de succession de Bretagne au XVe siècle. De cette période, l’édifice actuel conserve le chevet et le porche du clocher. Les autres parties de l’église, sacristie et clocher, datent des XVIe et XVIIe siècles. Sur la façade, on observe un cadran solaire de 1697.
Les fontaines sacrées
Date : XVIIe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Bourg de Landebaëron
Ces deux fontaines monumentales accolées étaient peut-être dédiées à deux saints différents. L’une des niches est aveugle, l’autre possède encore la statue de saint Maudez. Il en coulait, selon la tradition, de l’une de l’eau douce, de l’autre de l’eau salée. Elles possédaient le pouvoir de guérir furoncles et panaris. On voit encore le trou par lequel on pouvait mettre le doigt.