Kermoroc’h est une commune des Côtes d’Armor. elle se trouve en Trégor dans le Petit Trégor. Elle se situe à 10 km de Guingamp.
Mise à jour le 10/10/2022.
Des informations sur Kermoroc’h
Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Guingamp
Canton : Bégard
Intercommunalité : Guingamp Paimpol Agglomération
Pays historique : Le Trégor
Pays traditionnel : Le Petit Trégor
Gentilé : Kermorochois, Kermorochoises
Population : 442 hab. ( 2019) – 456 hab. (2017)
Densité : 72 hab./km²
Superficie : 6,16 km²
Adresse de la mairie : 14 Place de l’Église, 22140 Kermoroc’h
Communes limitrophes : Landebaëron – Squiffiec – Trégonneau – Plouisy – Saint-Laurent
Quelques cartes
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Toponymie de Kermoroc’h
L’origine du nom vient du breton ker, village, et d’un anthroponyme Moruhc ou Moruch, correspondant peut-être au breton morhouh, dauphin.
En breton, la commune se nomme Kervoroc’h.
Histoire de la commune de Kermoroc’h
La région de Kermoroc’h est habitée pendant la période gallo-romaine, comme en témoignent de nombreuses découvertes de débris, d’objet et de traces d’habitations au sud fr ce territoire.
Le nom des village et chapelle de Langoërat permet de penser que, durant le haut Moyen Âge, s’édifie en ce lieu un ermitage rappelant le souvenir de saint Guérat (Woedrat), célébré aussi en Pléguien. Cette chapelle a peut-être été un moment siège de paroisse.
Son histoire se confond au Moyen Âge avec celle du château du Perrier, ou Périer, de la famille de ce nom et de l’importante seigneurie qui en relève. Alain Du Perrier, maréchal de Bretagne en 1387, tient cette place forte lorsque Jean de Penthièvre, prisonnier des Anglais, entre en lutte contre le connétable de France, Olivier de Clisson. Alain Du Perrier tient le parti des Penthièvre. Le premier juin 1394, et après huit jours de siège, Clisson s’empare de sa place forte et la fait démolir tandis que son propriétaire est tué. La seigneurie du Perrier est mentionnée en 1405 à titre de châtellenie ducale.
Kermoroc’h, succursale de Squiffiec jusqu’à la Révolution, conquiert son autonomie administrative en 1790 lors de sa constitution en commune, mais ne devient paroisse qu’en 1841. Son activité économique reste avant tout agricole jusqu’au XXe siècle.
Pendant la Seconde Guerre mondiale,la région est une zone de résistance. Plusieurs combats s’y déroulent en juin et juillet 1944. En juin 1944, le maquis FTPF de Plouisy s’implante à Kerlast où il est violemment attaqué par les troupes allemandes.