Kermoroc’h est une commune des Côtes d’Armor. elle se trouve en Trégor dans le Petit Trégor. Elle se situe à 10 km de Guingamp.

Mise à jour le 13/09/2025.


■ Sommaire


■ Des informations sur Kermoroc’h

Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Guingamp
Canton : Bégard
Intercommunalité : Guingamp Paimpol Agglomération

Pays historique
: Le Trégor
Pays traditionnel : Le Petit Trégor

Gentilé : Kermorochois, Kermorochoises
Population : 433 hab. (2021)
Densité : 70 hab./km²
Superficie : 6,16 km²

Mairie de la commune de Kermoroc'h dans les Côtes d'Armor.

■ La mairie de Kermoroc’h
Adresse : 14 Place de l’Église, 22140 Kermoroc’h
Position : 48.623337 , -3.20637
Altitude : 114 m.

Communes limitrophes :
LandebaëronSquiffiecTrégonneauPlouisySaint-Laurent

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne Carte du département du des Côtes d'Armor (22) en Bretagne. Carte du pays historique du Trégor en Bretagne.
fleche verte Voir toutes les cartes.


■ Toponymie de Kermoroc’h

L’origine du nom vient du breton ker, village, et d’un anthroponyme Moruhc ou Moruch, correspondant peut-être au breton morhouh, dauphin.
En breton, la commune se nomme Kervoroc’h.


■ Histoire de la commune de Kermoroc’h

La région de Kermoroc’h est habitée pendant la période gallo-romaine, comme en témoignent de nombreuses découvertes de débris, d’objet et de traces d’habitations au sud fr ce territoire.
Le nom des village et chapelle de Langoërat permet de penser que, durant le haut Moyen Âge, s’édifie en ce lieu un ermitage rappelant le souvenir de saint Guérat (Woedrat), célébré aussi en Pléguien. Cette chapelle a peut-être été un moment siège de paroisse.
Son histoire se confond au Moyen Âge avec celle du château du Perrier, ou Périer, de la famille de ce nom et de l’importante seigneurie qui en relève. Alain Du Perrier, maréchal de Bretagne en 1387, tient cette place forte lorsque Jean de Penthièvre, prisonnier des Anglais, entre en lutte contre le connétable de France, Olivier de Clisson. Alain Du Perrier tient le parti des Penthièvre. Le premier juin 1394, et après huit jours de siège, Clisson s’empare de sa place forte et la fait démolir tandis que son propriétaire est tué. La seigneurie du Perrier est mentionnée en 1405 à titre de châtellenie ducale.
Kermoroc’h, succursale de Squiffiec jusqu’à la Révolution, conquiert son autonomie administrative en 1790 lors de sa constitution en commune, mais ne devient paroisse qu’en 1841. Son activité économique reste avant tout agricole jusqu’au XXe siècle.
Pendant la Seconde Guerre mondiale,la région est une zone de résistance. Plusieurs combats s’y déroulent en juin et juillet 1944. En juin 1944, le maquis FTPF de Plouisy s’implante à Kerlast où il est violemment attaqué par les troupes allemandes.

L'église Sainte-Brigitte dans le bourg de Kermoroc'h au début des années 1900.
L’église Sainte-Brigitte dans le bourg de Kermoroc’h au début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la commune de Kermoroc’h. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.


■ Le patrimoine de Kermoroc’h

L’église Sainte-Brigitte

L'église paroissiale Sainte-Brigitte sur la commune de Kermoroc'h dans les Côtes d'Armor.
La nef de l'église Sainte-Brigitte sur la commune de Kermoroc'h dans les Côtes d'Armor.

Date : XIXe siècle
Architecte : Jules Morvan
Matériau : Granit

Bâtie en 1857, cette église est presque entièrement détruite par un incendie en 1893 et reconstruite sur les plans de l’architecte Jules Morvan. Elle est dédiée à sainte Brigitte, en breton santez Berhed, sainte irlandaise du VIe siècle, patronne de l’Irlande et dont le culte s’est répandu largement et précocement en Bretagne.


L’ossuaire de l’église

L'ossuaire de l'église Sainte-Brigitte de Kermoroc'h dans les Côtes d'Armor.

Date : XIXe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Placitre de l’église Sainte-Brigitte
De forme octogonale, cet ossuaire est surmonté d’une croix et comporte une plate-forme servant de tribune, comme autrefois les chaires extérieures, dont ce monument est sans doute l’un des derniers avatars.


La chapelle Saint-Louis

La chapelle Saint-Louis sur la commune de Kermoroc'h dans les Côtes d'Armor.

Dates : XIVe-XVIIe siècles
Matériaux : Schiste et granit
Adresse : Lieu-dit Langoërat

Fondée en 1373 par les seigneurs Du Perrier, cette chapelle est endommagée lors de la lutte qui oppose le sire de Clisson au seigneur Du Perrier. Le pape accorde, en janvier 1380, une bulle d’indulgence pour aider à sa reconstruction. À cette occasion, la chapelle est restaurée puis agrandie au XVe siècle, sans doute quand elle devient pour un temps église paroissiale, avant d’être à nouveau restaurée en 1645. Elle tombe en ruine au début du XXe siècle. La consécration à Saint Louis est à mettre en rapport avec les accointances françaises de cette importante famille Du Perrier.


Le calvaire de la chapelle Saint-Louis

Le calvaire de la chapelle Saint-Luis sur la commune de Kermoroc'h.

Date : 1595
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Langoërat
Logo monunents historiques Inscrit monument historique par arrêté le 07/12/1925
Après un séjour en Locquémeau-Trédrez, ce calvaire à personnages et à fût hexagonal retrouve dans les années 1980 son emplacement d’origine sur le placitre de la chapelle. Ce monument est intermédiaire entre la simple croix de chemin et les grands calvaires. Aux quatre coins du socle figurent les saints Pierre, Paul, André et Yves et, sous la croix, quelques personnages de la passion et des anges qui recueillent le sang du Christ. À l’avers de la croix, Dieu le Père et le Christ en croix. Sur le fût sont sculptées les marques du supplice : deux pieds, deux mains et un calice.



Le manoir de Pen-ar-Run

Le manoir de Pen-ar-Run sur la commune de Kermoroc'h dans les Côtes d'Armor.

Dates : XVIe-XVIIIe siècles
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Pen-ar-Run

La tourelle, importante au regard de la taille du manoir, est plus ancienne que le reste du bâtiment. Elle paraît avoir constitué un véritable élément de défense appartenant à un ensemble fortifié autrefois plus important. Au XVIIe-XVIIIe siècles, ce manoir est la possession d’une famille de magistrats, les Bourgblanc.


La croix de Kerfichet

La croix de chemin de Kerfichet sur la commune de Kermoroc'h.

Date : 1775
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Kerfichet
Les croix de chemins, outre leur fonction votive et religieuse, étaient autrefois utilisées comme repères et poteaux indicateurs. Elles sont de ce fait souvent situées aux carrefours, comme celui-ci, dédiée à sainte Brigitte, la patronne de la paroisse.


Le puits à balancier

Le puits à balancier dans le bourg de Kermoric'h.

Date : XIXe siècle
Matériaux : Bois et granit
Adresse : Bourg de Kermoroc’h

Vers 1846, plusieurs cultivateurs de la région, sous la conduite de M. Le Brigant, ancien maire de Saint-Laurent, partent s’installer en Algérie. Leur voyage est un échec et plusieurs d’entre eux reviennent au pays. C’est de cette époque que remonte ce puits à balancier, que l’on appelle d’ailleurs localement « le shadouf ». Plusieurs puits de ce type existaient aux alentours. Un seul autre spécimen est encore conservé, que l’on peut toujours voir dans la cour d’une ferme de Brélidy.


Le mémorial aux martyrs de Kergoua

Le mémorial des martyrs de Kergoua sur les communes de Kermoroc'h et Saint-Laurent.

Adresse : Lieu-dit Kergoua, limite entre les communes de Kermoroc’h et Saint-Laurent

Ce mémorial a été édifié pour se souvenir du martyrs le 6 août 1944 d’Yves Cazoulat, Roger Dubernard, André Raoult, Jean Bivic, André et Roger Hamon. Arrêtés à Plouha, ils furent transportés sur ce lieu, attachés aux ailes des camions allemands, puis torturés et fusillés après avoir dû creuser leurs tombes.


Le stèle de Kerfichet

La stèle commémorative de Kerfichet sur la commune de Kermoroc'h.

Adresse : Lieu-dit Kerfichet
Cette stèle rend hommage à Jean Le Gall qui fut fut abattu à cet endroit le 2 juillet 1944 par un soldat allemand à l’âge de 20 ans.


■ Le monument aux morts

Le monument aux morts de la commune de Kermorc'h dans les Côtes d'Armor.

■ Le monument aux mort de la commune de Kermoroc’h
Adresse : Près de l’église
Fondeur : Antoine Durenne

■ Les morts
1914-1918 : 31 noms
1939-1945 : 10 noms

■ Source
https://monuments-aux-morts.fr/