Gouesnou est une commune du département du Finistère. Sa proximité avec la ville de Brest a favoriser son développement démographique.
Mise à jour le 13/09/2025.
■ Sommaire
■ Des informations sur Gouesnou
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Brest-4
Intercommunalité : Brest Métropole
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Bas-Léon
Gentilé : Gouesnousiens, Gouesnousiennes
Population : 6 347 hab. (2021)
Densité : 525 hab./km²
Superficie : 12,08 km²
■ La mairie de Gouesnou
Adresse : 1, Place des Fusillés – 29850 Gouesnou
Position : 48.451329, -4.465953
Altitude : 86 m
Site internet : www.gouesnou.bzh
■ Communes limitrophes :
Bourg-Blanc – Plabennec – Guipavas – Brest
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Gouesnou
L’origine du nom vient pour l’ancien nom Langoueznou, du breton lan, ermitage, et de saint Gouezno, disciple de saint Pol-Aurélien.
En breton, la commune se nomme Gouenoù.
■ Histoire de la commune de Gouesnou
La stèle disparue de Bourgneuf témoigne de l’occupation du territoire pendant l’Antiquité. Langoueznou a d’abord fait partie de la paroisse primitive de Guipavas. Saint Goueznou y avait établi son ermitage. Son minihi, quadrilatère d’environ 2 kilomètres de côté, y était une terre de refuge. La Troménie, à laquelle participent chaque année trois cent personnes, en perpétue le souvenir. Cette procession ancestrale, le jeudi de l’Ascension, est déjà évoquée dans les textes au XIVe et XVe siècles.
En 1946, la commune comptait 1 528 habitants. Avec la forte industrialisation de Brest, qui se trouve à proximité, la commune se développe et connaît une forte croissance de la population. En 1950, cinq villages qui dépendaient auparavant de Plabennec lui sont rattachés.
■ Situation géographique
La position de la mairie de Gouesnou. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de Gouesnou
L’église paroissiale Saint-Gouesnou
Classé monument historique par arrêté le 09/05/1914
En forme de croix latine, l’église est en partie démolie pendant les campagnes de la Libération en août 1944. Avant la restauration qui dura de 1947 à 1970, la date de 1552 se lisait sur la frise du linteau. Un bénitier portant la date de 1583 a été détruit. Le croisillon supérieur est à pans coupés, formant le chœur dans le prolongement de la nef. L’abside est de forme polygonal. La date de 1607 est inscrite sur une porte de style Renaissance, en plein cintre, qui se trouve dans le transept. La construction du nouveau clocher se fit entre 1607 et 1630. À double balustrade, celui-ci est surmonté par une corniche supportant la flèche. Une partie du mobilier a pu être reconstituée. Les bannières, qui servent à la Troménie de Gouesnou, sont du XIXe et du début du XXe siècles.
Le porche de l’église
Dates : 1642-1970
Matériau : Kersantite Classé monument historique par arrêté le 09/05/1914
La date de 1642 inscrite sur la frise de droite et la clef de voûte qui portait autrefois la date de 1664, indiquent que le porche a été construit après le reste de l’édifice. Le porche, exemple de l’école léonarde classique, est situé sur la façade nord, ce qui constitue une exception. Deux colonnes baguées du type Philibert Delorme soutiennent l’arcade externe. Six niches, surmontées de dais polygonaux, se trouvent de chaque côté du porche. Elles comprenaient autrefois les statues des douze apôtres. À l’intérieur du porche, au dessus des soubassements, deux inscriptions latines rappellent la majesté du lieu : « La sainteté convient à la demeure de dieu, car elle est son épouse, en elle on adore le Christ » et « Que ce lieu inspire la crainte, car il n’est autre que la maison de Dieu et la porte du Ciel ». Deux ouvertures en plein cintre sont percées au fond. Des socles rectangulaires forment les voussures et les ébrasements des arcades. Deux médaillons représentant des têtes de satyres sont encastrés dans le mur.
Le calvaire de l’église
Date : Vers 1600
Matériau : Kersantite
Adresse : Enclos paroissial
Entouré de quinze tombes, le petit calvaire provient de Plougasnou et porte les armoiries des Déléan avec leurs alliances, des Quélen et de Kerret. Il présente au revers une figure de sainte Marguerite « issant », c’est-à-dire sortant du dragon.
La fontaine Saint-Gouesnou
Classé monument historique par arrêté le 09/05/1914
La source jaillit dans une large cuve ronde. Un banc court autour du mur intérieur. Des escaliers permettent de descendre et d’aller puiser l’eau dans le bassin rectangulaire. Les petites cuvettes de la fontaine servaient à baigner les linges des rhumatisants et des personnes atteintes de maladies cutanées. De chaque côté de la table d’offrande, les deux sièges étaient occupés par les fabriciens chargés de la canalisation des pèlerins le jour du pardon.
La chapelle Sainte-Anne
Connue d’abord sous le nom de Notre-Dame de Lorette, cette chapelle est entièrement reconstruite au XVIIe siècle, en 1813 ensuite sous le nom de Sainte-Anne, puis en 1868 et en 1950. Elle a été construite lors de l’extension du cimetière. De plan rectangulaire, surmontée d’un clocheton sur le pignon ouest, elle comprend une fenêtre à lancettes. Sa porte est en plein cintre. Les armes des Mezlan sont au chevet. Elle conserve des éléments de l’une des précédentes chapelles, le bénitier et le vitrail du chevet qui serait du XVIIe siècle.
■ Le monument aux morts
■ Le monument aux mort de la commune de Gouesnou
Adresse : Mur de la chapelle – Cimetière communal
■ Les morts
1914-1918 : 61 noms
1939-1945 : 4 noms
1939-1945 : 33 noms, 9 inconnus – Massacre de Penguérec
1939-1945 : 20 noms – Victimes civiles
Indochine : 7 noms
■ Source
https://monuments-aux-morts.fr/
■ Blason de la commune
Description
De gueules à la fasce d’or accompagnée de six besants du même, rangées trois en chef et trois en pointe.
Source : wikipedia.org