Guipavas est une commune du département du Finistère. Sa proximité avec la ville de Brest a favorisé son urbanisation rapide.
Mise à jour le 16/08/2024.
■ Des informations sur Guipavas
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Guipavas
Intercommunalité : Brest Métropole
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Bas-Léon
Gentilé : Guipavasiens, Guipavasiennes
Population : 15 460 hab. (2021)
Densité : 350 hab./km²
Superficie : 44,13 km²
Adresse de la mairie : Place Saint-Éloi – 29490 Guipavas
Position : 48.436172, -4.400991
Altitude : 96 m
Site internet : www.guipavas.bzh
■ Communes limitrophes :
Plabennec – Kersaint-Plabennec – Saint-Divy – La Forest-Landerneau – Le Relecq-Kerhuon – Brest – Gouesnou
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Guipavas vient de l’ancien breton gwic, bourg, et de Bevoez, nom d’une vaste forêt.
En breton, la commune se nomme Gwipavaz.
■ Histoire de la commune de Guipavas
Le territoire de Guipavas est occupé dès le Néolithique et sa mise en valeur se poursuit à l’âge du bronze, puis à l’âge du fer et à l’époque romaine, comme en témoignent des vestiges de villae, des fragments de poteries et des tronçons de voies romaines.
La fondation de la paroisse primitive de Ploebevez remonte au VIe ou au VIIe siècle.
Pendant les guerres de la Ligue, au XVIe siècle, les alentours de la chapelle Notre-Dame-du-Reun sont le théâtre d’affrontements sanglants entre les catholiques du bas Léon et les protestants de Sourdéac, gouverneur de Brest.
La paroisse, l’une des plus vastes du bas Léon, vit principalement de son activité agricole, à laquelle s’ajoute la culture du lin. Certains paysans-tisserands travaillent ainsi pour les marchands de Landerneau. Ils confectionnent des draps et des vêtements mais ce commerce décline dès le milieu du XVIIIe siècle.
Jusqu’en 1789, Guipavas compte vingt manoirs nobles, dont douze n’ont pas droit de justice, mais, à la Révolution, la plupart de ces familles émigrent. La population cache à cette époque le chanoine insermenté Michel Henry. Il administre clandestinement tout le bas Léon depuis sa commune, jusqu’en 1802 date à laquelle la liberté de culte est rétablie.
Au XIXe siècle, Guipavas vit du commerce de produits laitiers, de légumes, de froment, de pomme de terre mais aussi de genêt, qui sert aux boulangers pour chauffer leurs fours. En effet, étant arrosée par plusieurs cours d’eau, la commune connaît une importante activité meunière. La population ouvrière augmente, attirée par l’implantation de la pyrotechnie de la marine à Saint-Nicolas.
En 1917, la création du Centre de ballons dirigeables de la marine sur le plateau de Lanrus est la première étape de l’histoire qui lie Guipavas à l’aviation, bien avant l’ouverture de l’aéroport international sur le site.
■ Situation géographique
La position de la mairie de Guipavas. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Blason de la commune
Description
D’azur à une roue dentée d’or aux huit rais en forme de fusée, flanquée de deux demi-vols d’argent, le tout soutenu par trois trangles ondées de même mouvant de la pointe.
Détail
La roue symbolise deux caractéristiques essentielles de Guipavas : la route (Route Nationale 12) et l’essor industriel. Les rais en forme de fusée évoquent la Pyrotechnie de Saint-Nicolas. Les ailes rappellent l’importance de l’aéroport. Enfin, les lignes ondées représentent d’une part le passé car la Chapelle Notre Dame du Rheun fut édifiée sur un rocher d’où jaillissait une fontaine, d’autre part la situation géographique : la position de Guipavas en bordure de l’Elorn, ainsi que le relief vallonné de la commune.
Source : wikipedia.org