L’église Saint-Pierre de Guiclan est partiellement inscrit comme monument historique depuis 1932 en raison de son porche et de son chevet du XVIIe siècle.
Mise à jour le 11/12/2023.
■ Des informations sur l’église de Guiclan
Inscrit partiellement monument historique le 03/06/1932 (chevet et porche)
Consulter la fiche Mérimée de ce monument
Dénomination : Église
Titre courant : Église Saint-Pierre
Date : XVIIe siècle-1878
Architecte : Édouard Puyo
Matériau : Granit
Département : Finistère
Arrondissement : Morlaix
Canton : Landivisiau
Commune : Guiclan
Adresse : Place de l’église – 29410 Guiclan
Position : 48.550848 , -3.962072
■ Description de l’église de Guiclan
En forme de croix latine, l’église paroissiale a fait l’objet d’une reconstruction massive en 1878-1880, conservant de l’édifice précédent le porche latéral et le chevet. Sur le clocher, à flèche octogonale et clochetons d’angle, figure le millésime 1879.
Porche méridional
1615-1668
Granit
Inscrit monument historique le 03/06/1932
Élément préservé de l’édifice initial, le porche restauré en 1668, comme le mentionne l’inscription « Cette portal a este remve et remis lan 1668 ». Il est surmonté par la chambre d’archives, construite en 1670, et accessible par une tourelle d’angle. Deux colonnes sur bases décorées de mufles de lions encadrent l’arcade extérieure. Les contreforts sont couronnés par des lanternons.
Chevet de l’église Saint-Pierre
1688
Architecte : Claude Texier, dit La Pensée
Granit
Inscrit monument historique le 03/06/1932
Le chevet polygonal, du type Beaumanoir, comporte une frise courant sous les fenêtres, ainsi que l’inscription : « v : y messager : François : Cren : lors : fabricque ». Yves Messager s’avère être le recteur de la paroisse en 1687.
Le retable de saint Sébastien
XVIIIe siècle
Bois polychrome
Objet classé au titre des monuments historiques le 31/01/1925
Ce retable se caractérise de la sculpture bretonne du début du XVIIIe siècle. Deux colonnes et deux pilastres encadrent des statues en bois polychrome représentant saint Sébastien attaché à un arbre, deux archers le perçant de leurs flèches. Au sommet, un bas-relief placé dans un médaillon représente le Christ montrant ses plaies. L’ensemble surplombe l’autel dédié à saint Sébastien, datant du XIXe siècle et comportant, sur le coffre, un bas-relief de saint Sébastien devant ses juges.
Le retable du rosaire
XVIIe siècle
Bois polychrome
Objet inscrit au titre des monuments historiques le 21/01/1991 (statue de la viegre à l’enfant)
Retable à deux colonnes torses ; niche centrée. Dans la niche centrale : statue de la Vierge à l’Enfant en bois polychrome doré entourée des quinze médaillons des Mystères du Rosaire. Entre les ailerons du fronton, petit tableau du groupe du Rosaire.
Chaire à prêcher
XIXe siècle
Bois teinté et ciré
Objet inscrit au titre des monuments historiques le 09/01/2003
■ Orfèvrerie de l’église Saint-Pierre de Guiclan
Plateau
1684
Orfèvre : Yves Lucas
Argent
Objet classé au titre des monuments historiques le 24/10/2003
Ce plateau porte les poinçons d’Yves Lucas, sieur de Penlan, orfèvre à Saint-Pol-de-Léon. Ornés d’un buste de saint Pierre, les noms de G. Tanguy et G. Abgral, les fabriques en charge en 1684, sont gravés sur le fond. Le marli est ciselé des instruments de la Passion : quatorze objets qui rappellent symboliquement les différent moments de la passion du Christ. De droite à gauche, on découvre un dé, la lance et la branche d’hysope, la bourse, le glaive et le bâton, la torche, le roseau, l’échelle et la colonne, les deniers de Judas, les clous, le marteau et les tenailles, un dé et un clou. Des chérubins aux ailes déployées ponctuent cette suite, appelée aussi quelquefois « les armes du Christ ».
Ciboire
1706
Orfèvre : François de Saint-Aubin
Argent et or
Objet classé au titre des monuments historiques le 24/11/1991
Sur ce ciboire ciselé, la série de feuille d’acanthe à jours représentée en bordure du pied est estampée conformément à l’usage. Le thème iconographique développé sur le pied et sur le nœud s’inspire des instruments de la Passion auquel l’orfèvre morlaisien ajoute l’agneau mystique. Les doublures de la coupe et du couvercle sont ornées de fleurs, de palmes, d’acanthes, de cornes d’abondance et de rinceaux dans une profusion déjà baroque.
Vierge à l’Enfant
1717
Orfèvre : François de Saint-Aubin
Argent et bois
Objet classé au titre des monuments historiques le 14/06/1955
Les médaillons d’argent plaqués sur les côtés du socle de bois font savoir que « M. Abgrall a donné deux cents livre pour contribuer à cette Vierge en 1717 » et qu’elle fut « restaurée par M. Rossec, recteur de Guiclan, 1850 ». La statuette faite de plaques d’argent est l’œuvre de François de Saint-Aubin qui avait été reçu maître de la jurande de Brest qui en comptait sept en 1693. Il mourut à Morlaix en 1730 et fut inhumé à l’église Saint-Mélaine auprès de son épouse. M. Ballané fit l’acquisition de cette Vierge à l’Enfant en 1717. Sieur de Kerjégu, il avait fait ses études de théologie à la Sorbonne. Bacheleir, il devint syndic du clergé du Léon.
Burettes
1744
Orfèvre : Jean-Pierre Bouessée
Argent
Objet classé au titre des monuments historiques le 14/06/1955
Ces burettes sont l’œuvre de Jean-Pierre Bouessée, orfèvre à Morlaix et reçu à la maîtrise en 1741. Elles sont l’une des rares œuvres religieuses produites par Bouessée, plus connu pour son orfèvrerie domestique, notamment une paire de flambeaux exposés au musée des Jacobins de Morlaix. Sur les panses sont gravés les noms de Pierre Caradec et de Yves Picar, les fabriques en charge en 1744.
■ Visite virtuelle de l’église de Guiclan
Une visite virtuelle de l’église Saint-Pierre sur la commune de Guiclan. N’hésitez pas à mettre en plein écran pour profiter de la visite.
■ Articles annexes
Découvrez la commune de Guiclan avec son histoire et son patrimoine.
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