Quimper est une ville du département du Finistère. Elle se trouve en Cornouaille en Pays Glazig. Elle est le siège de la Préfecture du département.
Mise à jour le 10/08/2022.
■ Des informations sur Quimper
Département : Finistère
Arrondissement : Quimper
Canton : Quimper-1, Quimper-2
Intercommunalité : Quimper Bretagne Occidentale
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Glazig
Gentilé : Quimpérois, Quimpéroises
Population : 63 473 hab. (2020)
Densité : 752 hab./km²
Superficie : 84,45 km²
Adresse de la mairie : 44 Place Saint-Corentin, 29107 Quimper
Position : 47.995566, -4.102518
Altitude : 6 m.
Site internet : www.quimper.bzh
Communes limitrophes : Plogonnec – Landrévarzec – Briec – Ergué-Gabéric – Saint-Evarzec – Pleuven – Gouesnach – Plomelin – Pluguffan – Plonéis – Guengat
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Quimper
L’origine du nom vient de l’ancien breton kemper, confluent.
En breton, la commune se nomme Kemper.
■ Histoire de la ville de Quimper
De l’époque gauloise, le site de Kemper-Corentin abrite différents peuplements, et la conquête romaine fait de Locmaria, au bord de l’Odet, un lieu urbanisé. Après la chute de l’Empire romain, les Bretons christianisés privilégient un autre centre urbain, au niveau du confluent, plus en amont.
La puissance du comte de Cornouaille et la naissance du siège épiscopal, probablement vers le IXe siècle, renforcent le rôle de la ville. Dès lors, elle est divisée entre pouvoir religieux et, sur l’autre rive du Steïr, pouvoir laïc, organisé dans les faubourgs, autour d’une place dépendant du duc de Bretagne, la Terre-au-Duc. Sous cette même dépendance ducale, à Locmaria, une abbaye bénédictine regroupe autour d’elle une petite agglomération.
L’unité de la ville ne se fait véritablement qu’avec la construction de la cathédrale, au croisement des deux axes de circulation, qui concentrent toutes les activités. Cet équilibre urbain est perturbé par les guerres de Religion du XVIe siècle et modifié par le rattachement de la Bretagne à la France. La mise en place de l’administration royale, notamment l’installation du présidial dans la Terre-au-Duc, cherche à concurrencer et à limiter le pouvoir des évêques.
Vers 1690, les manufactures de faïence se développent. La ville bloquée dans ses murailles, ne déborde guère au-delà de ses limites médiévales. Au cours du XVIIIe siècle, les ordres religieux liés à la Contre-Réforme s’installent également dans cette zone. L’aménagement urbain n’est véritablement abordé qu’à la suite de l’incendie des 17 et 18 juin 1762.
Pendant la Révolution, Kemper-Corentin devient Quimper, et Locmaria est rattaché à la commune. Le port prend de l’importance et la ville est choisie comme chef-lieu du département, puis comme préfecture. L’Odet devient l’axe de développement de Quimper mais l’arrivée du chemin de fer en 1864 entraîne d’autre aménagements. Les premières industries ouvrent le long de la rivière, et des lotissements ouvriers sont construits au Cap-Horn. En 1960, la ville s’associe aux communes voisines de Ergué-Armuel, Kerfeuteun et Penhars, et triple sa population.
■ Situation géographique
La position de la commune de Quimper. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Quimper en images
Un diaporama vidéo d’anciennes cartes postales pour découvrir la ville de Quimper au début du XXe siècle.
Durée : 4’12 »
Format : HD
■ Blason de la ville de Quimper
Description
D’azur au bélier passant d’argent accorné et onglé d’or, au chef d’hermine.
Détails
Le champ d’hermines symbolise la Bretagne (emblème des ducs de Bretagne) et le bélier symbolise le pays de Cornouaille dont Quimper est la capitale. Il s’agit probablement d’une reprise du blason du diocèse de Quimper.
Source : wikipedia.org
