Découvrez le patrimoine religieux du canton de Callac dans le Morbihan, les églises et les chapelles des communes de ce canton.
Mise à jour le 19/06/2025.
■ Les communes du canton de Gourin
■ Gourin
■ L’église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul
Inscrit monument historique par arrêté le 24/04/1925
Date : 1500
Matériau : Granit
Cette église de petite dimension est entourée d’un vaste placitre avec ossuaire, calvaire, et à l’origine de deux chapelles accueillant des congrégations. Commencée vers 1490 sous le ministère de messire Payen Daviou, premier recteur connu à Gourin, avec l’apport des seigneurs de Kergoët, de Kerbiguet et de Tronjoly, l’église est achevée sous le vicariat de Christophe Rivoalen, selon l’acte du 21 mars pour vitrage de l’édifice. Des modifications sont apportées : en 1671, par l’adjonction du porche sud qui sera démoli en 1921, par la construction de la sacristie en 1697 et, en 1742, par la démolition de la tour croisée sur quatre piliers et l’allongement de la tour-porche à lanterne, rappelant Roudouallec dans le style utilisé sous le rectorat de Thomas Riou. Les marques nobiliaires disparaissent des vitraux lors de la Révolution.
Gourin – La chapelle Saint-Hervé
Classé monument historique par arrêté le 26/12/1922
Date : 1518 à 1536
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Hervé
Cette chapelle associée à un modeste calvaire est commencée par Henri et Vincent de Kergoët, seigneurs de Tronjoly et de Menguionned, achevée par Yves de Boutteville, abbé de Langonnet, fils de Jean IV de Bouteville, baron du Faouët. Elle constitue un bel exemple de la Renaissance bretonne avec tour-clocher ajourée, piliers à animaux ailés portant phylactère, plan en croix latine. À gauche du portail, un personnage grotesque est sculpté sur un contrefort. À l’intérieur, des poutres en entrait à gueules de crocodiles sont visibles.
La chapelle est le lieu du plus grand pardon local, le dernier dimanche de septembre. À cette occasion se déroule un concours de sonneurs et des réjouissances. D’après la légende, saint Hervé, fameux musicien aveugle, apprivoise le loup venu dévorer l’âne qui tire sa charrue et donne au fauve la place de la bête de trait. Le saint est invoqué contre les attaques de loups et pour la protection des troupeaux. Ainsi saint Hervé est-il toujours représenté en compagnie d’un loup. À l’occasion de leur dévotion à saint Hervé, les pèlerins offrent des crins de cheval lors du « pardon des chevaux » illustré jusqu’en 1970 par la procession et la bénédiction de chevaux. Des jeux bretons l’ont remplacé.
Gourin – La chapelle Saint-Nicolas
Inscrit monument historique par arrêté le 24/04/1925
Date :1507
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Nicolas
Cette chapelle est édifiée sur engagement du seigneur Jacob Le Trancher et Thomine de Bidilleau, du village voisin Lanvoellan. Elle est en granit taillé et sculpté, très ouvragé, représentatif du XVIe siècle, et possède un plan rectangulaire avec abside à trois pans. De silhouette élancée, c’est la plus haute et la plus sculptée des chapelles du pays, avec gargouilles animalières et pignons à crosses. Elle présente à l’intérieur des sablières sculptées et des écus armoriés. Le mur pignon ouest supporte le clocher ébranlé par les tempêtes et provisoirement consolidé par une ceinture métallique.
Gourin – La chapelle Notre-Dame-des-Victoires
Située à proximité de l’église Saint-Pierre-et-Saint-Paul, cette chapelle de grande dimension est localisée dans l’ancien enclos paroissial. Appelée plus communément Chapelle de la Vierge, elle est bâtie en 1509, détruite par un incendie, restaurée et agrandie en 1830 sous le rectorat du curé Le Goff. Des pierres de la deuxième chapelle de l’enclos, Saint-Yves, détruite alors, sont utilisées. De plan rectangulaire à trois vaisseaux et abside à trois pans, elle possède un clocher du XVIe siècle à l’ouest, avec clocheton à double lanternon superposés, comparable à la cloche de Notre-Dame-du-Crann, à Spézet.
Gourin – La chapelle Saint-Guénolé
La date de la construction est attestée par l’inscription portée sur un linteau de la façade sud. La charpente est refaite en 1770. Au Ve siècle, saint Guénolé, abbé de Landévennec, aurait tenu ici une dépendance de l’abbaye mère sur une terre donnée par le roi Gradlon. En 818, l’envoyé du roi des Francs, Louis le Débonnaire dit aussi Louis le Pieux, rencontre, à Lannzent, le moine de Landévennec en vue d’un arrangement avec Morvan, chef des Bretons, qui refuse de verse le tribut et de se soumettre aux injonctions du fils de Charlemagne. Aucun vestige ne subsiste de ce prieuré ou monastère à Lannzent.
■ Découvrez la commune de Gourin avec son histoire et son patrimoine.
■ Langonnet
Langonnet – La chapelle Saint-Adrien
La chapelle est d’abord dédiée à saint Drehan ou Brendan, francisé en saint Adrien. Sa façade est pourvue d’un clocheton à flèche appareillée et ornée de deux culots décorés d’une tête humaine. Saint Brendan, d’origine irlandaise, qui a approximativement vécu de 184 à 578, est invoqué pour guérir les plaies, les ulcères et la variole.
Langonnet – La chapelle Saint-Isaac-et-Saint-Cornély
Cette chapelle, achevée en 1661, est ornée de plusieurs statues de bois polychrome des XVIe et XVIIe siècles, ainsi que, dans le pan sud-est du chœur, d’un saint Eutrope du XVe siècle, en granit. A l’initiative du comité de quartier, elle s’est enrichie, au XXe siècle, d’un vitrail au mur ouest. Construite pendant qu’Isaac de Marbeuf était abbé de l’Abbaye de Langonnet, elle est placée sous le patronage de saint Isaac le Syrien, sacré évêque de Ninive en 676, qui renonça à sa fonction pour retourner à la vie érémitique, et sous celui de saint Cornély, le plus populaire en Bretagne des saints protecteurs du bétail. Le pardon a lieu le dernier dimanche d’août.
Langonnet – La chapelle Neuve
Inscrit monument historique par arrêté le 05/12/1973
Date : 1661
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit la Chapelle-Neuve
Appelée aussi chapelle Neuve ou de Locmaria, c’est la seule, à Langonnet, construite sur un plan en forme de croix latine. On y trouve les statues de saint Mathurin, invoqué conte la peur, saint Nicodème, à qui l’on demande de veiller sur le bétail, et Notre-Dame des Neiges, priée pour la protection des blés contre les gelées tardives.
■ Découvrez la commune de Langonnet avec son histoire et son patrimoine.