Gourin est une commune du département du Morbihan. Elle se trouve en Cornouaille dans le Chtou. Elle se situe à 56 km à l’ouest de la ville de Pontivy.
Mise à jour le 30/08/2024.
■ Des informations sur Gourin
Département : Morbihan
Arrondissement : Pontivy
Canton : Gourin
Intercommunalité : CC Roi Morvan Communauté
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Chtou
Gentilé : Gourinois, Gourinoises
Population : 3 823 hab. (2021)
Densité : 51 hab./km²
Superficie : 74,72 km²
■ Mairie de Gourin
Adresse : 24 Rue Jacques Rodallec, 56110 Gourin
Position : 48.139895 , -3.6062
Altitude : 152 m.
Site internet : www.gourin.fr
■ Communes limitrophes :
Spézet – Saint-Hernin – Tréogan – Langonnet – Le Saint – Guiscriff – Roudouallec
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
Ce nom, Gorwrein en 1108, n’a rien à voir avec le gouren, « lutte bretonne ». On l’a rapproché du nom d’homme gallois Gwrin, provenanr d’un brittonique Uuor Uuregin.On a voulu aussi y reconnaître le nom de la ville osisme de Vorganium. De fait, Vorganium aurait pu évoluer en Gourein en breton moderne. Mais ce n’est qu’une hypothèse séduisante et mal étayée.
En breton, la commune se nomme Gourin.
■ Histoire de la commune de Gourin
Gorwraen est cité dans le cartulaire de Landévennec, transcrit Gorvrein en 1294, Gorvrin au XIVe siècle, et Gourin en 1425. C’est l’une des neuf sénéchaussées royales relevant du présidial de Quimper créé en 1552.
Gourin devient, en 1713, le siège d’une subdélégation d’intendance, et constitue la plus grande paroisse de l’évêché de Quimper jusqu’à la Révolution.
Chef-lieu de canton, appelé capitale des Montagnes noires, Gourin est la plus haute commune du Morbihan : elle détient le point culminant de département, situé au « Beg min Guernanic », à l’altitude de 303 mètres. Elle est entourée de petits cours d’eau, à tel point que toute entrée dans l’agglomération se fait par un pont.
« Ville marché » reconnue depuis le XVe siècle, Gourin, qui accueille dix-neuf foires par an au XVIIIe siècle, est un centre agricole actif. Lieu d’élevage traditionnel en bovins, porcs et ovins, elle acquiert de longue date une réputation particulière pour le maintien et l’amélioration de la race chevaline dite « postier breton ».
Les productions agroalimentaires se sont développées depuis les années 1980, prenant la relève des conserveries légumières ou animales. La crêpe, traditionnelle et de fabrication artisanale autant qu’industrielle, garde une réputation inégalée. La première, faite à la main, se déguste chaude sur place, salée ou sucrée, avec ou sans ingrédients.
Les ardoisières de Gourin, exploitées depuis le XVIIIe siècle, prennent leur essor avec l’arrivée du chemin de fer, en 1896, facilitant l’expédition à plus grande distance de l’ardoise, mais l’extraction des schistes, du granit et la production de l’ardoise de couverture se sont arrêtées après 250 ans d’activité, laissant des vestiges clairsemés : puits d’exploitation, excavations encore béantes, trou de mines, monticules de déchets.
L’émigration vers l’Amérique des Gourinois, commencée avant 1900, est stoppée depuis 1965. De forts liens, familiaux en particulier, subsistent entre Gourin et l’Amérique du Nord (USA, Canada). Des départs s’organisent à nouveau en réponse à la demande de main-d’œuvre spécialisée : agriculteurs vers le Canada, cuisiniers et pâtissiers vers les deux pays.
■ Situation géographique
La position de la ville de Gourin. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Blason de la commune
Description
Écartelé d’argent à cinq fusées de gueules accolées en fasce et accompagnées en chef de quatre roses du même ; et d’azur à la croix pattée alésée d’or ; au chef d’hermine.
Source wikipedia.org