Lanildut est une commune littorale du Finistère situé au Nord du département. C’est le plus grand port européen pour la récolte du goémon.

Mise à jour le 30/11/2023.

■ Des informations sur Lanildut

Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Saint-Renan
Intercommunalité : CC de Pays d’Iroise

Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Bas-Léon

Gentilé : Lanildutiens, Lanildutiennes
Population : 956 hab. (2020)
Densité : 164 hab./km²
Superficie : 5,82 km²

La mairie de Lanildut dans le Finistère.

La mairie de Lanildut
Adresse : 35, route Aber Ildut – 29840 Lanildut
Position : 48.473465, -4.74957
Altitude : 7 m
Site internet : www.lanildut.fr

Communes limitrophes :
PorspoderPlourinBrélèsPlouarzelLampaul-Plouarzel

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette-Finistère
Vignette des cantons du Finistère
Vignette Léon

■ Toponymie

Le nom de la localité de Lanildut est attesté sous les formes Lanildu en 1427 et Lannildut en 1446.
Lanildut vient du breton lann, ermitage et de Ildut qui en est le saint fondateur. en effet, c’est au Ve siècle que Saint Ildut aborda la côte de l’Aber-Ildut en provenance du Pays de Galles.
En breton, la commune se nomme Lannildud.

■ Histoire de la commune de Lanildut

Bien que la commune ne présente pas de vestiges de la préhistoire ou de l’antiquité, la découverte d’une statuette en bronze représentant un bovidé agenouillé semble attester la présence de navigateurs venus sur ses côtes.
L’origine de Lanildut semble se confondre avec la création d’un ermitage dédié à saint Ildut, probablement à l’emplacement de l’église actuelle. Démembrement sans doute tardif de la paroisse primitive de Plourin, Lanildut abritait le siège de la seigneurie de Gouerbian, l’une des plus importantes de la région.
Dès le Moyen-Âge, l’Aber-Ildut, abri naturel exceptionnel protégé des coups de vents, connaît une intense activité maritime, qui se confirme au XVIIe et XVIIIe siècles avec l’essor des armateurs, dont de nombreuses demeures subsistent.
Au XIXe siècle, l’activité internationale diminue en raison de l’augmentation du tonnage des vapeurs qui leur interdit l’accès au port. En 1869, la réunion de la partie ouest de la commune, jusque-là rattachée à Porspoder, lui permet de s’ouvrir davantage sur la mer.
Lanildut est connu pour son granit, principalement exploité au XIXe siècle, qui lui procure une forte activité économique jusqu’à l’entre-deux-guerres.

La port de Lanildut (29) à marée basse.
La port de Lanildut (29) à marée basse. Carte postale du début du XXe siècle.

■ Situation géographique

La position de la mairie de Lanildut. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ À découvrir sur la commune de Lanildut

Visite virtuelle de l'église Saint-Ildut de Lanildut.

L’église Saint-Ildut
Elle est située le long de l’Aber-Ildut dans le Pays d’Iroise. Pendant un temps, son clocher fut peint en blanc pour servir d’amer aux marins.
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■ Le patrimoine de Lanildut

La chapelle Saint-Gildas à Lanildut.
La chapelle Saint-Gildas.

La chapelle Saint-Gildas
1840
Granit
Cet édifice de plan rectangulaire, reconstruit en 1840, jouxte une fontaine où les enfants sont amenés, jusque vers 1940, afin qu’ils soient préservés des convulsions pendant leur sommeil ou assurés d’une marche précoce. Saint Gildas y est également invoqués pour protéger de la folie.

L'obélisque en Granit dans le bourg de Lanildut.
L’obélisque

L’obélisque
2015
Granit (H. 4,60m)

En septembre 1835, 120 hommes s’affairent dans l’anse Styvel. Leur mission ? Embarquer de gigantesques blocs de granit dans un navire en partance pour Paris. L’opération est inédite. La tension est forte. Les blocs de pierre de l’Aber-Ildut, taillés et polis avec soin, vont venir soutenir le magnifique obélisque de Louxor sur la place de la Concorde.
Cette réplique au 1/7e de l’obélisque a été érigée en hommage aux tailleurs de pierre et aux ouvriers des très nombreuses carrières proches de l’Aber Ildut, ainsi qu’aux gabariers, voituriers et paysans qui transportaient par mer et par route les blocs de granit.
À la fin du XIXe siècle, près de 300 personnes travaillaient pour ces carrières qui fournissaient des pierres de construction (habitations, quais, phares, ponts …). Leur exploitation s’est progressivement arrêtée au milieu du XXe siècle.

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