Porspoder est une commune littorale du département du Finistère. Elle se situe à 29km au nord-ouest de Brest dans le pays d’Iroise.
Mise à jour le 09/11/2024.
■ Des informations sur Porspoder
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Saint-Renan
Intercommunalité : CC du Pays d’Iroise
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Bas-Léon
Gentilé : Porspodériens, Porspodériennes.
Population : 1 758 hab. (2021)
Densité : 156 hab./km²
Superficie : 11,29 km²
■ Mairie de Porpoder
Adresse : rue de la Mairie, 29840 Porspoder
Position : 48.508962, -4.765861
Altitude : 17 m
Site internet : www.porspoder.fr
■ Communes limitrophes :
Landunvez – Plourin – Lanildut
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Porspoder vient du breton porz, port et poder, potier.
En breton, la commune se nomme Porspoder.
■ Histoire de la commune de Porspoder
La commune est la plus riche en mégalithes du canton. Démembrement de la paroisse primitive de Plourin, Porspoder devient à son tour paroisse au XVIIe siècle et commune en 1790.
Avant la Révolution, elle inclut probablement la presqu’île du Vivier et atteint la ruisseau d’Argenton. Elle fait un temps partie du canton de Brélès.
En 1869, elle perd l’important secteur du port de l’Aber, intégré à Lanildut. En 1970, la commune de Larret, alors la plus petite de France, lui est rattachée, accentuant ainsi sa vocation agricole.
■ Situation géographique
La position de la mairie de Porspoder. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ À découvrir sur la commune de Lanildut
L’église Saint-Budoc
Dédiée à saint Budoc, un émigrant irlandais du VIe siècle, elle est remarquable de part son retable du Rosaire richement orné.
Découvrez cette église …
■ Patrimoine de la commune
Le dolmen de Kerivoret
Classé monument historique le 27/12/1923.
Néolithique
Granit
Ce monument dont une partie a disparu, comprend le reste d’une chambre avec trois piliers surmontés d’une dalle.
La chapelle Saint-Léonor de Larret
XVIe siècle – 1729
Granit
Larret
Un lieu de culte très ancien aurait existé sur ce site, avant d’être christianisé au Moyen Âge, si l’on en croit la stèle de l’âge de fer, surmontée d’une croix pattée et nimbée visible dans l’enclos.
La chapelle actuelle présente la particularité d’offrir, intégrés dans la maçonnerie des murs, des vases acoustiques dont le col ouvert permet d’amplifier la voix du prédicateur et des chanteurs.
elle a été édifiée au XVIe siècle dans le bourg de Larret, paroisse indépendante jusqu’en 1810 et commune jusqu’en 1970, lorsqu’elle fut rattachée à Porspoder.
Saint Léonor pourrait être Saint Lanard, auquel est dédiée la fontaine voisine, dont l’eau est bienfaisante pour les yeux.
Stèle christianisée de la chapelle Saint-Léonor
Âge du fer
Granit (H. : 160 cm)
Enclos de la chapelle Saint-Léonor de Larret
Cette stèle quadrangulaire à pans a été réutilisée comme support d’une petite croix pattée et nimbée.
Calvaire de la chapelle Saint-Léonor
XIVe siècle
Granit et kersantite (H. : 5 m)
Enclos de la chapelle Saint-Léonor de Larret
Cette croix à trois degrés, encastrée dans le mur de l’enclos, comporte une Vierge à l’Enfant et un crucifix. Un écu de la famille Du Chastell est également gravé sur la croix.
La chapelle Saint-Ourzal
1639
Granit
Saint-Ourzal
Ouverte au culte en 1639, la chapelle est bâtie sur un site chargé d’histoire : mégalithes du néolithique, stèle de l’âge de fer, tuiles de l’époque romaine, ermitage du haut-moyen-âge attestent d’une présence humaine permanente.
Saint Ourzal était vénéré car il accompagnait chaque homme tout au long de sa vie : Enfant, s’il tardait à marcher, il suffisait de le plonger trois fois dans l’eau de la fontaine pour qu’il se dressât sur ses jambes… Adulte, en quête d’une épouse, il effectuait trois fois le tour de la chapelle au petit matin en priant… Devenu marin, sa femme balayait la poussière dans la chapelle et la dispersait au vent qui soufflait vers les terres, afin que son bateau rentre plus vite au port…
Fontaine de la chapelle Saint-Ourzal
Granit
Chapelle Saint-Ourzal
Cette fontaine était l’objet de plusieurs croyances consistant à plonger trois fois un enfant dans le bassin pour qu’il puisse marcher, et à en boire l’eau en récitant une prière pour trouver mari ou femme. La chapelle était un lieu de pèlerinage privilégié des marins, dont les femmes venaient balayer et lancer ensuite la poussière dans la direction où elles souhaitaient que le vent souffle pour ramener leurs maris à bon port. Une stèle quadrangulaire à pans témoigne de la sacralisation ancienne du site.
Poste de garde de Melon
XVIIe-XVIIIe siècles
Granit
Port de Melon
Intégré dans le réseau de défense du littoral, ce poste de garde était occupé par les douaniers et les milices gardes-côtes. Le 25 juillet 1644, fuyant la guerre civile, Henriette de France, épouse du roi d’Angleterre, débarque sur les rivages de Porspoder, incapable, faute de vent, de gagner Brest. Elle y est accueillie par Guillaume de Penancoët, père de Louise de Keroual.
Maison de maître de barques
XVIIIe siècle
Granit
6, rue du Spernoc
Cette demeure, comportant une échauguette à son angle sud-ouest est probablement édifiée à la demande d’un capitaine marchand, qui matérialise ainsi sa fortune acquise sur les routes maritimes. Seules les communes de Brélès, Lanildut et de Porspoder, dont les ports de l’Aber-Ildut et d’Argenton connaissent une forte activité économique jusqu’au XIXe siècle, comptent des maisons d’armateur de ce type.