Plouzané est une commune du département du Finistère. Sa proximité avec la ville de Brest a grandement favorisée son développement urbain.
Mise à jour le 06/09/2025.
■ Sommaire
■ Des informations sur Plouzané
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Brest-3
Intercommunalité : Brest Métropole
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Bas-Léon
Gentilé : Plouzanéens, Plouzanéennes
Population : 13 473 hab. (2021)
Densité : 407 hab./km²
Superficie : 33,14 km²
■ Mairie de Plouzané
Adresse : Place de la République, 29280 Plouzané
Position : 48.379949, -4.600622
Altitude : 76 m
Site internet : www.ville-plouzane.fr
■ Communes limitrophes :
Saint-Renan – Guilers – Brest – Locmaria-Plouzané – Ploumoguer – Plouarzel
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom vient du breton plou, paroisse, et de Sané, saint breton, fondateur de la paroisse et également patron de Camors (Morbihan).
En breton, la commune se nomme Plouzane.
■ Histoire de la commune de Plouzané
Sur les hauteurs du Goulet de Brest, le territoire de Plouzané est traversé du nord au sud par l’antique route de l’étain jalonnée de stèles, qui descendait de Saint-Renan.
Lieu d’ermitage de saint Sané, la paroisse primitive incluait Loc-Maria-Plouzané à l’ouest, Saint-Pierre-Quilbignon à l’est, et la partie sud de Saint-Renan.
L’écrivain Pierre de Lesconvel, à qui appartenait la terre du même nom, est originaire de la paroisse. La réputation de cet auteur de la fin du XVIIe et du début du XVIIIe siècle est surtout fondée sur ses romans historiques.
En 1790, Plouzané devient commune. Vers 1850, on compte 4 000 habitants environ. Une moyenne justice et sept basse justices sont alors exercées sur le territoire. La pomme de terre y est beaucoup cultivée.
Dans l’entre-deux-guerres, la population de la commune quintuple. À la fin du XXe siècle, le centre se développe à Castel-Névez. Le technopole de Brest-Iroise s’y installe, à deux pas de l’Institut français de recherche sur la mer (IFREMER), avec l’école nationale supérieure de télécommunications de Bretagne (ENSTB).
■ Situation géographique
La position de la mairie de Plouzané. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de Plouzané
L’église paroissiale Saint-Sané
Date : 1781
Architecte : Pierre-Joachim Besnard
Entrepreneur : Julien Le Jumble
Matériaux : Granit et gneiss
Bâtie à l’emplacement probable d’un temple antique, il ne reste rien de l’édifice antérieur. L’église actuelle, œuvre de Pierre Besnard, ingénieur des ponts et chaussées, date de 1781 et fut restaurée après les dommages de 1944.
Le plan général accuse une noblesse sévère. La nef à trois vaisseaux et quatre travées s’élargit dans les transepts et le chœur, terminés en hémicycles. L’espace est divisé par dix-huit piles carrées qui portent des arcades en plein-cintre. Le pavé est composé de nombreuses pierre tombales réutilisées. Le portail Ouest est une construction monumentale à colonnes doriques avec fronton triangulaire et, au-dessus un étage circulaire avec balustrade, tour carré et flèche pyramidale encadrée de clochetons.
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La stèle christianisée de Coadénez
Date : Âge du fer
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Coadénez
De nombreuses stèles datant de l’Âge du fer attestent de la présence celtique sur le territoire de Plouzané. Elles sont le signe de petites nécropoles où les défunts étaient incinérés. Par ailleurs, la découverte de nombreux objets ou de quelques agencements caractéristiques montrent que la commune était non seulement une zone avec un habitat relativement important, mais aussi une région de passage. Au fil du temps, certaines stèles furent christianisée par l’ajout d’une croix sommitale.
La stèle christianisée de Bodonou
Date : Âge du fer
Matériau : Granit
Dimension : Hauteur 2,00 m.
Adresse : Chapelle Notre-Dame de Bodonou
La stèle provient de Milizac, où elle était utilisée comme pierre d’angle d’une grange. Il est rare qu’une inscription bretonne se trouve sur une stèle. Celle-ci affirme : « Nous fûmes vivants, nous ne resterons pas dans la mort. Priez pour nous le Seigneur incarné. »
La fontaine Saint-Sané
La fontaine Saint-Sané situe l’emplacement de l’ermitage du fondateur de la paroisse. Le bassin originel surmonté d’une simple arcade a été agrémenté d’un ample fronton et d’un lavoir. L’inscription « Fontes benedicite domino », tirée du cantique des Trois enfants, signifie : Fontaines, bénissez le seigneur. Le recteur Kerlan y a ajouté son nom. Des croix anciennes ont été recueillies sur le site.
La chapelle de la Trinité
Dates : Vers le XIVe-XVIe-XIXe-XXe siècles
Matériau : Pierre
Adresse : La Trinité
De plan rectangulaire, cette chapelle, qui comporte une chapelle en aile, est mentionnée pour la première fois en 1583. Les fenêtre du nord et du sud, ainsi que le clocheton, datent de 1876. En partie détruit à la libération, l’édifice a gardé sa façade occidentale intacte. Restaurée, elle a été bénie le 19 octobre 1952.
La fontaine de la Trinité
Les stèles près de la fontaine indiquent que l’existence du point d’eau remonte à une haute antiquité. Il était situé sur la route de l’étain conduisant au port du Dellec. Le fait que les chrétiens consacrèrent la chapelle à La Trinité, en la marquant par trois arcatures, suggère que le lieu était avant eux placé sous la protection d’une divinité païenne.
La chapelle Notre-Dame de Bodonou
La chapelle de Bodonou – signalée en 1503 – constitue l’un des édifices les plus anciens de Plouzané. La légende prête à Notre-Dame-de-Bodonou le pouvoir d’avoir arrêté en ce lieu une épidémie de peste. Tombant en ruine au début du XIXe siècle, elle fut restaurée en 1823 et transformée en chapelle de secours. A cette occasion, elle fut réduite de moitié : le curieux clocher aux deux flèches plates et jumelées se trouva ainsi au dessus du chœur, lui-même adossé au majestueux arc central de l’ancienne chapelle, donnant à l’ensemble une allure singulière pour la région.
Le monument aux morts
Le monument aux morts porte une inscription bretonne qui signifie : Plouzané à ses enfants morts à la guerre. L’œuvre pourrait provenir de l’atelier Donnart de Landerneau. Celui-ci a sculpté la croix de mission de 1911, qui se trouve aussi dans le cimetière. Sur une troisième croix située au même endroit, on peut lire en breton : « Ar mean a uzo an feiz a hado », qui veut dire : la pierre s’usera, la foi restera.
■ Le monument aux morts
■ Le monument aux mort de la commune de Plouzané
Adresse : Cimetière communal près de l’église
Matériau : Kersantite
■ Les morts
1914-1918 : 88 noms
1939-1945 : 12 noms
1939-1945 : 31 noms – Victimes civiles
Indochine : 1 nom
AFN-Algérie : 3 noms
■ Source
https://monuments-aux-morts.fr/
■ Blason de la commune
Description
D’or aux deux billettes de gueules, l’une en abîme et l’autre évasée vers le bas mouvant de la pointe, flanqué en rond du même aux trois quarts à partir de la pointe chargé à dextre d’un microscope du champ et à senestre d’un épi de blé du même, au comble bastillé de trois pièces cousues d’argent chargées de trois mouchetures d’hermine de sable.
Source : wikipedia.org