Le patrimoine religieux du canton de Plestin-les-Grèves

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Date : 1353-fin du XVI^e siècle-1852
Architecte : Hernot
Matériau : Granit
Saint Brandan, célèbre navigateur irlandais, aurait découvert l’Amérique avant de venir en Bretagne. Il est également le patron de Trégrom et de Saint-Brandan, près de Quintin. En 1353, le pape accorde une bulle d’indulgence en faveur de la reconstruction de l’église paroissiale endommagée à la suite des guerres de la Ligue. Elle est à nouveau réédifiée à la fin du XVI^e siècle et consacré en 1607 par M^gr Antoine de Revol. L’édifice actuel est bâti en 1852, puis inauguré et consacré en 1871. On y conserve un pennon aux armes de la famille Coasker de Rosanbo.

Inscrit monument historique le 04/03/1964
Date : XVI^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Maudez
Cette chapelle, de style gothique et Renaissance, est fondée par les seigneurs du Goazru. La famille Le Calvez l’achète en 1800, et la donne à la fabrique en 1816. Celle-ci la restaure en 1866, comme l’indique la date inscrite sur la porte latérale. À proximité de la chapelle, une fontaine miraculeuse, qui bouillonnait comme celle de Barenton en forêt de Paimpont, citée dans la légende arthurienne, attirait de nombreux pèlerins. Anatole le Braz la mentionne en 1900, mais elle a disparu depuis.

Classé monument historique partiellement le 02/03/1912
Date : XVI^e-XVII^e-XIX^e siècles
Matériau : Granit
À l’origine simple chapelle, l’édifice devient église paroissiale en 1856. Les principales dates la concernant se lisent sur l‘entablement dominant les colonnes du porche : « Ceste chapelle fut commencée 1516 et la tour 1566 ». La tour n’est pas terminée au début du XVII^e siècle puisque Fiacre de La Haye, « architecte et habile picoteur de pierre », y travaille encore en 1601. Un tel échelonnement dans les travaux explique la présence de deux styles architecturaux : gothique pour la nef et le transept, Renaissance pour la tour. Le porche joue un rôle de charnière entre ces deux époques.
Le clocher, frappé par la foudre, est entièrement refait en 1875. La nef éclairée par une grande verrière et des baies latérales, est agrandie de 1885 à 1887, d’après les plans de l’architecte Le Guerrannic. Elle passe, du porche au chevet, de 28,50 à 40 mètres.

Inscrit monument historique le 19/01/1955
Date : Seconde moitié du XVI^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Le Dresnay
Dédiée à Notre-Dame, cette ancienne chapelle primitive des seigneurs du Dresnay est élevée pour Olivier de Quélen et claude de Boiséon, son épouse. Selon une inscription portée sur le clocher, sa construction est achevée en 1588. La chapelle présent un plan en forme de croix latine avec un chevet plat. Son pignon ouest, renforcé par deux contreforts latéraux, supporte un clocher rectangulaire à baies géminées que chevauche une arcade terminée en lanternon. L’entrée principale, à colonnes supportant un fronton, est imprégnée du style Renaissance.

Date : XV^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Trogore
Édifiée à la fin du XV^e siècle par le seigneur de Trogorre, maître des lieux, Alain de Plougras et son épouse Marie Le Rouge du Bourouguel, ce petit édifice rectangulaire est dédiée à saint Yves, juge intègre canonisé en 1347 et saint patron de la Bretagne.
Le pignon du couchant est surmonté d’un petit campanile avec une cloche plus récente (1835). Au levant, la grande baie du chevet présente un remplage à fleur de lys usuel dès la fin du XV^e siècle.

Classé monument historique le 01/12/1905
Date : XV^e-XIX^e siècles
Matériau : Granit, schiste
L’église actuelle aurait remplacé une chapelle consacrée à saint Efflam. La façade sud comporte l’inscription « F.L. 1576 » : François de La Tour, recteur de Plestin puis évêque, fait construire le porche, surmonté d’une secrétairerie, qui porte les armes des Saliou de Lesmaes, alors vicomtes de Plestin. La nef date du XV^e siècle, le clocher (avec remploi de briques romaines), le côté nord du XVII^e siècle et l’abside du XIX^e siècle. Jusqu’en 1858, l’église comprend un enclos paroissial, un ossuaire gothique, le calvaire de Croaz-Ploezveur et un orgue fabriqué en 1653 par Robert Dallam, qui est ensuite vendu à la paroisse de Lanvellec. Lors du dernier agrandissement de l’église en 1859, trois portes gothiques sont empruntées au manoir de Kerjean et à l’ossuaire. Le 30 avril 1944, l’église est minée, incendiée et en partie détruite. Sa restauration durera 20 ans.

Date : XVIII^e siècle
Matériau : Schiste, granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Haran
En trève de Tréharan, une chapelle, est en ruine en 1703 ; l’évêque de Tréguier autorise sa reconstruction le 13 juillet 1706. Le pavage actuel est daté par un cartouche de 1743.
Mise en vente comme « Bien National » à la Révolution, elle est vendue en 1806 à Yves Thomas, prêtre et ancien procureur de la Fabrique de Plestin , à son retour d’exil en Allemagne. Dix ans après son achat, il fera don de la chapelle avec son cimetière à la Fabrique de Plestin.
De plan rectangulaire avec un petit clocheton surmontant le pignon ouest, la chapelle renferme des statues anciennes de saint Haran (ou Goran) et de saint Eversin, deux des sept compagnons de saint Efflam, évangélisateurs du pays de Plestin.

Date : XV^e siècle
Matériau : Schiste, granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Sébastien
À la croisée de chemins, cette chapelle en forme de Tau, s’élève sur le tertre de Run an Devet (la colline aux moutons – 114 m d’altitude) depuis la fin du XV^e siècle. Au XVI siècle, elle sera placée sous la protection de sain Sébastien, saint souvent invoqué pour la guérison de la peste. Elle possédait sa Fabrique, un groupe d’hommes chargé de la gestion des biens et des offrandes destinés à assurer l’entretien et l’embellissement de l’édifice.

Inscrit monument historique le 22/03/1930
Date : XIV^e-XVII^e siècle
Matériau : Granit
L’église Saint-Pierre apparaît dans un compte diocésain daté d’environ 1330. La construction de l’édifice actuel s’étend de la fin du XV^e siècle au milieu du XVIII^e siècle avec des réemplois de matériaux du XIV^e siècle. Le clocher présente un très bel exemple d’architecture de tour comportant à l’avant et à l’arrière deux contre-forts montant des fondations jusqu’à la plateforme.
Côté porche, début du XVI^e siècle, s’ouvre un arc en tiers point à multiple voussures soulignant crochets et fleurons ; il contient une Vierge de Pitié du XVe siècle ainsi que de belles sablières polychromes.
La nef est restaurée au XVII^e siècle, elle présente une structure asymétrique : sept travées au nord, six au sud. Les fenestrages de la double chapelle donnant au midi sont du XIV^e siècle.
Le chevet à trois pans est flanqué d’une sacristie édifiée en 1762 par J. F. Le Diouris alors recteur de Plougras.
Le clocher-mur de style Beaumanoir, flanqué d’une tourelle d’escalier, porte l’inscription PETRAM 1681.
Touché par la foudre en 1910, le clocher prit alors une légère inclinaison. Le 17 février 1978, la flèche s’effondrait, entraînant dans sa chute une partie de la plate-forme et les pierres détruisaient le toit de la nef. Des trois cloches (1745, 1764 et 1774), seule la plus ancienne fut sauve. Grâce à l’engagement du Maire, de la municipalité et la participation active des habitants de la commune, huit ans plus tard, l’église retrouvait sa splendeur.
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Inscrit monument historique le 10/04/1981
Date : XVI^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Cimetière du bourg
La chapelle Saint-Gonery, en forme de croix latine, est élevée à l’emplacement d’un ancien édifice déjà existant en 1456. Elle est restaurée en 1787. Elle renferme des sablières sculptées représentant des scènes de chasse.
Le culte de saint Gonery se développe au XV^e siècle. Les statuts synodaux de 1437 rappelaient que la fête de Goneri devait être célébrée le 18 Juillet, en raison des miracles opérés en son nom dans le diocèse (le saint est inhumé à Plougrescant).

Classé monument historique par arrêté le 18/01/1921
Date : XVI^e-XVII^e siècle
Matériau : Granit
Le Clocher-mur de l’église atteste que cette partie, la plus ancienne, est l’œuvre de l’atelier morlaisien Beaumanoir. À l’exception de ce clocher et des trois premières travées de la nef, l’église est détruite pendant la guerre de la Ligue en 1590. Subsistent quelques éléments, dont les fonts baptismaux du XVIe siècle. L’église est reconstruite presque aussitôt, puisque le pignon est daté de 1602, et la nef de 1608. La clôture du chœur comporte treize panneaux de retable sculptés polychromes, évoquant la Passion du Christ. L’église abrite également une statue de saint Milliau, portant sa tête sous son bras. Ce comte de Cornouaille avait été décapité sur ordre de son frère Rivod.

Matériau : Granit
Adresse : 3 Hent Koat Don
L’église de Plounérin, datant des XV^e et XVI^e siècles, a subi plusieurs transformations au fil des siècles. Après une première reconstruction en 1686, elle a été agrandie au XIX^e siècle, avec la construction d’une nouvelle église entre 1873 et 1887, selon les plans de l’architecte Alain Lageat. Le financement de cette nouvelle église a été assuré par les dons de commanditaires, dont le vicomte Le Corgne et Stéphanie de Quelen. Cependant, des malfaçons ont été constatées dès le début du XX^e siècle, entraînant de nombreuses restaurations.
Les travaux ont touché plusieurs parties de l’église, notamment la façade, le transept, la charpente des cloches, les vitraux, et la toiture. Le beffroi en bois a été remplacé en 1990 par un beffroi en acier, et des réfections ont eu lieu sur les vitraux en 1986, 2001 et 2004. En raison de la fragilité du clocher, la sonnerie des cloches a été arrêtée en 2004 et l’église a été fermée en 2007.
En 2010, un référendum a été organisé pour savoir si l’église devait être détruite ou restaurée. Les habitants ont choisi la restauration.

Inscrit monument historique partiellement par arrêté le 31/03/1926
Date : XVI^e-XVII^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Rue de Bon Voyage
La chapelle Notre-Dame-de-Bon-Voyage est mentionnée dès le XV^e siècle. L’édifice actuel est de plan rectangulaire avec une chapelle latérale au sud. Sur les Sablières figurent les armes de Jéhan du Chastel, seigneur de Bruillac, en alliance avec les armes de Marie Le Long de Keranroux, qui devient sa seconde femme en 1625. En 1793, la chapelle reste ouverte à la demande des officiers municipaux pour y accueillir leur assemblée. N’ayant pas trouvé d’acquéreur lors de sa mise en vente, elle est rendue au culte le 25 nivôse 1794.

Classé monument historique par arrêté le 19/10/1922
Date : XV^e-XIX^e siècle
Vocable : Saint Jean
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Keramanac’h
Ancienne chapelle de l’ordre de Malte, elle est désignée au XVI^e siècle sous le vocable de Saint-Jean-de-Keramanac’h. La chapelle primitive, fondée au XII^e siècle avec un petit hôpital, est remplacée par l’édifice actuel quelques années avant le milieu du XV^e siècle. Cette datation est attestée par l’un des vitraux de la longère sud, où figurent les armes du commandeur Pierre de Keramborgne, décédé en 1449. La chapelle comporte une nef de cinq travées avec bas-côtés nord. Le porche latéral sud comprend une porte à trois voussures avec accolade très ouverte. Le tympan accueille trois statues anciennes. La maîtresse vitre, de style gothique flamboyant, présente les écussons de Bretagne et des familles ayant contribué à l’édification de la chapelle. À la fin du XV^e siècle, l’édifice est légèrement modifié. En 1708, il est en très mauvais état. Les réparations sont alors conduites par Jean Morvan, maçon, Jean Cloarec, menuisier, et Jacques Moal, couvreur.

Classé monument historique par arrêté le 04/06/1993.
Date : XV^e-XVI^e-XVIII^e siècles
Matériau : Granit
Seuls subsistent de la construction originelle de l’église Saint-Sylvestre le chevet plat à remplage flamboyant, et, à l’intérieur, un ossuaire à double colonnettes où sont alignés onze crânes. Le porche et la nef datent du XVI^e siècle, et le clocher, daté de 1752, est de style lannionais : sa plate-forme à balustrade est surmontée d’une tourelle à dôme. Dans la nef, le patron de l’église est représenté avec un chien à ses pieds, au lieu du traditionnel taureau ou dragon. Le saint aurait débarrassé la paroisse d’une épidémie de rage. Cette légende n’est cependant attestée que localement, et elle pourrait être l’assimilation d’une tradition attachée au saint oublié, Zélambre.

Inscrit monument historique par arrêté le 15/11/1985
Date : 1675-fin du XVIII^e siècle
Matériau : Granit
Seule l’aile nord de l’église semble dater du XVII^e siècle, mais les sablières de chœur du début du XVI^e siècle, portant des scènes de chasse, ont été conservées, ainsi que des bénitiers potant la date de 1558, gravée à l’envers. Deux statues contemporaines, représentant saint Nicolas et sainte Anne, sont l’œuvre de Lucien Prigent, sculpteur né en 1937 à Trémel et décédé en 1993. Le patronage de saint Florent, évangéliste du Poitou et fondateur du monastère de Saint-Florent-le-Vieil (Maine-et-Loire) au IV_e siècle, est une exeption en basse Bretagne, et semble résulter d’une altération phonétique du nom de la paroisse.

La chapelle Saint-Yves
Date : XV^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Église Saint-Florent
La chapelle Saint-Yves est située dans l’enclos du cimetière. Il s’agit d’un édifice, de plan rectangulaire, du XV^e siècle, reconstruit en 1901 et restauré une première fois en 1912. Les seigneurs du Plessis-Eon et de Keranroux possédaient des prééminences dans cette chapelle. Mobilier mentionné en 1940 : Statues anciennes de saint Yves et de saint Isidore (XVII^e siècle).

Classé monument historique par arrêté le 04/12/2018.
Date : XVI^e siècle
Matériau : Granit
Dès 1632, saint Théodore, martyr romain, est substitué par analogie à saint Tuder, patron primitif de l’église.
L’édifice comprend une tourelle accostée qui permet l’accès au clocher. La rosace et les deux arcades du chœur sont des réemplois du XIV^e siècle.