Plestin-les-Grèves est une commune littorale du département des Côtes d’Armor. Elle se trouve dans le Trégor. Elle se situe à 17 km à l’ouest de Lannion.

Mise à jour le 21/12/2023.

■ Des informations sur Plestin-les-Grèves

Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Lannion
Canton : Plestin-les-Grèves
Intercommunalité : Lannion Trégor Communauté

Pays historique
: Le Trégor
Pays traditionnel : Le Grand Trégor

Gentilé : Plestinais, Plestinaises
Population : 3 635 hab. (2020)
Densité : 105 hab./km²
Superficie : 34,52 km²

Adresse de la mairie : 1 Place de la Mairie, 22310 Plestin-les-Grèves
Position : 48.654136, -3.630735
Altitude : 44 m
Site internet : www.plestinlesgreves.bzh

Communes limitrophes :
LocquirecGuimaëcPlouégat-GuérandTrémelPlufurTréduder

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette Côtes d'Armor
Vignette cantons des Côtes d'Armor
Vignette Trégor

■ Toponymie de Plestin-les-Grèves

L’origine du nom vient de l’ancien breton ploe, paroisse, et du nom du saint fondateur, Gestin.
En breton, la commune se nomme Plistin.

■ Histoire de la commune de Plestin-les-Grèves

Au Ve siècle, les émigrants bretons conduits par Gestin s’installent sur La Lieu-de-Grève. Ils occupent les fondations d’un fanum gallo-romain.
Les premiers documents historiques relatifs à Plestin remontent au XIe siècle : ils mentionnent le prieuré du Roc’h-Hirglas, ou Grand-Rocher, fondé par l’abbaye du Mont-Saint-Michel, à la suite d’une donation faite en 1086 par Hugues, évêque de Tréguier.
Plestin relève judiciairement de la châtellenie de Guingamp. En 1590, la milice locale, commandée par le seigneur de Kermalhouézan se fait massacrer par des détachements des garnisons de Coatfrec et de Tonquédec. Il s’ensuit de sanglants combats : une soixantaine de maisons sont brûlées. Pendant les guerres de la Ligue, la plupart des vieilles familles sont décimées, et les anciens manoirs nobles sont transformés en fermes.
La prospérité revient au XVIIIe siècle : Plestin produit en abondance des céréales, du chanvre et du lin, qui sont exportés au port de Toul-an-Héry. Cette situation économique confortable, et l’absence d’aristocratie militante, permet le passage au nouveau régime sans trop de heurts. La première municipalité est élue en 1791.
Au XIXe siècle, la commune connaît une relative aisance : le port expédie les produits du canton à Lannion, Tréguier, Morlaix et Bordeaux, avant de se transformer peu à peu en port de plaisance.

Vue générale de la place de Plestin-les-Grèves au début des années 1900.
Vue générale de la place de Plestin-les-Grèves au début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la commune de Plestin-les-Grèves. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Le patrimoine de Plestin-les-Grèves

L'église Saint-Efflam sur la commune de Plestin-les-Grèves.

L’église Saint-Efflam
Logo monunents historiques Classé monument historique le 01/12/1905
XVe-XIXe siècles
L’église actuelle aurait remplacé une chapelle consacrée à saint Efflam. La façade sud comporte l’inscription « F.L. 1576 » : François de La Tour, recteur de Plestin puis évêque, fait construire le porche, surmonté d’une secrétairerie, qui porte les armes des Saliou de Lesmaes, alors vicomtes de Plestin. La nef date du XVe siècle, le clocher (avec remploi de briques romaines), le côté nord du XVIIe siècle et l’abside du XIXe siècle. Jusqu’en 1858, l’église comprend un enclos paroissial, un ossuaire gothique, le calvaire de Croaz-Ploezveur et un orgue fabriqué en 1653 par Robert Dallam, qui est ensuite vendu à la paroisse de Lanvellec. Lors du dernier agrandissement de l’église en 1859, trois portes gothiques sont empruntées au manoir de Kerjean et à l’ossuaire. Le 30 avril 1944, l’église est minée, incendiée et en partie détruite. Sa restauration durera 20 ans.

La chapelle Saint-Haran à Plestin-les-Grèves.

La chapelle Saint-Haran
XVIIIe siècle
En trève de Tréharan, une chapelle, est en ruine en 1703 ; l’évêque de Tréguier autorise sa reconstruction le 13 juillet 1706. Le pavage actuel est daté par un cartouche de 1743.
Mise en vente comme « Bien National » à la Révolution, elle est vendue en 1806 à Yves Thomas, prêtre et ancien procureur de la Fabrique de Plestin , à son retour d’exil en Allemagne. Dix ans après son achat, il fera don de la chapelle avec son cimetière à la Fabrique de Plestin.
De plan rectangulaire avec un petit clocheton surmontant le pignon ouest, la chapelle renferme des statues anciennes de saint Haran (ou Goran) et de saint Eversin, deux des sept compagnons de saint Efflam, évangélisateurs du pays de Plestin.

La chapelle Saint-Sébastien à Plestin-les-Grèves.

La chapelle Saint-Sébastien
XVe siècle
À la croisée de chemins, cette chapelle en forme de Tau, s’élève sur le tertre de Run an Devet (la colline aux moutons – 114 m d’altitude) depuis la fin du XVe siècle. Au XVI siècle, elle sera placée sous la protection de sain Sébastien, saint souvent invoqué pour la guérison de la peste. Elle possédait sa Fabrique, un groupe d’hommes chargé de la gestion des biens et des offrandes destinés à assurer l’entretien et l’embellissement de l’édifice.

■ Blason de la commune

Blason de la commune de Plestin-les-Grèves.
Blason de la commune de Plestin-les-Grèves.

Description
D’argent au chevron de sable accompagné de trois étoiles du même.
Source : wikipedia.org

Catégories : CommunesCôtes d'Armor