Découvrez le patrimoine religieux du canton de Rostrenen dans les Côtes d’Armor, les églises et les chapelles des communes de ce canton.
Mise à jour le 08/05/2025.
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■ Glomel
■ L’église paroissiale Saint-Corentin
Date : XVIIe siècle-1850
Matériau : Granit
Adresse : Trégornan
Le 10 janvier 1682, François de Rougé, marquis du Hay et du Plessis-Bellière, rend aveu au roi pour « son droit de patronage et fondation de l’église tréviale de Trégornan, dans laquelle il n’y a point d’autres armes que celles de la dite terre et seigneurie de Kerjean, qui sont d’argent à cinq fusées de gueules ».
L’église Saint-Corentin, dédiée au patron de la Cornouaille, est trève de Glomel, située dans la vicomté de Kerjean en Paule. À l’origine, elle fait partie de l’évêché de Quimper. Elle devient paroisse en 1835. Pendant la période révolutionnaire, le recteur Claude Tubulin est caché dans la paroisse avec l’aide des habitants. Pendant la journée, sa cachette habituelle est un monticule de tourbe dont l’entrée est imperceptible. Il dit la messe dans un hangar de Restauffret, et y célèbre les baptêmes et les mariages.
■ Découvrez la commune du Maël-Carhaix avec son histoire et son patrimoine.
■ Maël-Carhaix
■ L’église paroissiale Saint-Pierre
Inscrit monument historique le 22/01/1927
Date : XVIIIe-XXe siècles
Matériau : Granit
Quelques éléments de l’édifice du XVIIIe siècle subsistent, comme la tour datée de 1760, et qui porte à sa base le nom des architectes Honoré Auber et Antoine Guiber. Le reste de l’église est construit entre 1889 et 1894 sur les plans de Le Guerrannic, et contient des vitraux du XXe siècle de la Cène, la Passion, sainte Barbe, sainte Catherine et saint Pierre, œuvres du maître verrier Toulhoat.
■ Moustoir (Le)
■ L’église paroissiale Saint-Juvénal
Inscrit partiellement monument historique le 31/03/1926 (Ossuaire et façade sud)
Date : Vers 1507-1891
Matériau : Granit
Construite au début du XVIe siècle, l’église paroissiale est intégralement restaurée en 1891. L’ossuaire désaffecté est désormais aménagé en fonts baptismaux. Deux baies vitrées fleurdelisées rappellent le rattachement de la Bretagne à la France, et la flèche du clocher est ornée des symboles des évangélistes. Les raisons qui ont amené à placer l’église sous le vocable de Juvénal, évêque de Jérusalem, demeurent obscures. Au Moustoir comme à Saint-Gelven, cette dédicace pourrait ne constituer qu’un substitut à un saint breton paronyme, comme saint Guénaël, dit en breton saint Vinel ou Venal.
■ Le Moustoir – La chapelle Sainte-Barbe
Date : XVIe-XVIIIe siècles
Matériau : Granit et schiste
Adresse : Lieu-dit-Rudulgoat
L’édifice du XVIe siècle connaît divers remaniements, dont des inscriptions gardent trace. Ainsi la charpente porte la date de 1683, et au-dessus de la porte de la chapelle sont gravés les noms des membres de la fabrique à l’initiative des travaux et la date des rénovations. Il s’agit de Joseph Yesequel en 1700 et Nicolas Le Guern en 1798. Des poutres à engoulants soutiennent une voûte lambrissée où sont peints les évangélistes saint Matthieu et saint Luc. Des vestiges d’un vitrail relatant le martyre de sainte Agathe, à qui on a coupé les seins à l’aide d’une tenaille. Sur le mur nord se trouve un christ en croix de grande taille, entouré de saint Maurice et de saint Nicodème tenant dans ses mains les instruments de la Passion : une couronne d’épines et des clous.
■ Le Moustoir – La chapelle de la Croix-Neuve
Date : 1819-XXe siècle
Matériau : Granit
Lieu-dit : La Croix-Neuve
Au-dessus de la porte ouest de la chapelle, sous un heaume tenu par deux lions, sont représentées les armes de la famille donatrice. L’intérieur présente des vitraux du maître verrier J. Houille de Beauvais (Oise), datant de 1911 et présentant des scènes de la vie du Christ et de la Passion.
■ Découvrez la commune du Moustoir avec son histoire et son patrimoine.
■ Paule
■ L’église paroissiale Sainte Paule
Date : 1897
Architecte: Le Guerrannic
Matériau : Granit
L’église paroissiale de Paule est élevée à la fin du XIXe siècle par l’entrepreneur Canivet de Coray, sur les plans d’un architecte de Saint-Brieuc, Le Guerrannic, et son clocher en béton date du milieu du XXe siècle, œuvre de maçons italiens d’une entreprise de Saint-Brieuc. Elle possède une cloche de bronze du VIe siècle, provenant de la chapelle Saint-Symphorien ruinée, qui constitue l’une des six cloches en bronze préromanes conservées en Bretagne. Elle renvoie au modèle des cloches à main primitives des îles britanniques, particulièrement d’Irlande, qui constituent un élément spécifique de la liturgie celtique du haut Moyen Âge. Souvent ces cloches sont associées à des saints celtiques, dont elles acquièrent la valeur de reliques et auxquelles la tradition confère des vertus thaumaturgiques. Censée guérir des migraines, celle-ci attire autrefois les malades qui se placent, le jour du pardon, sur la balustrade. La cloche est alors sonnée et imposée sur la tête de chaque pèlerin. Quant à la dédicace à sainte Paule, elle résulte d’une interprétation erronée du nom de la paroisse.
Paule – La chapelle Saint-Éloi
Date : 1866-1869
Matériau : Granit et grès
Adresse : Lieu-dit Saint-Éloi
Reconstruite dans la moitié du XIXe siècle à l’emplacement d’un édifice détruit, la chapelle contient des portraits peints des quatre évangélistes, une fresque mettant en scène un chevalier, et une statue de saint Symphorien. Cette dernière est une représentation céphalophore du martyre d’Autun, c’est-à-dire portant sa tête dans ses mains, en provenance de la chapelle Saint-Symphorien désormais détruite. Autrefois, les cultivateurs se rendaient avec leurs chevaux, le lundi de la Pentecôte, à la bénédiction du prêtre. Hommes et animaux font trois fois le tour de la chapelle, et les indigents qui sont au pardon, en échange de quelque aumône, font couler sur la tête et dans les oreilles des chevaux quelques gouttes d’eau de a fontaine, afin de leur obtenir la protection de saint Éloi.
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■ Plévin
■ L’église paroissiale Notre-Dame
Date : XVIIe-XIXe siècles
Matériau : Granit et schiste
Du premier édifice, seuls demeurent la tour de 1663, le chœur et les chapelles de 1687-1689 et des remplois sur la façade occidentale. Une inscription sur le pilier droit du chœur indique que « le 3 mai 1689, Mgr l’évêque de Quimper a consacré le grand autel et ceux du rosaire et de saint Laurent de cette église, y a déposé les reliques des saints Marc, Just, Modeste, Victoire ». L’église renferme le tombeau du père Julien Maunoir. Sur les plans de Le Guerrannic, l’entrepreneur Canivet de Coray a restauré la nef et la façade occidentale, entre 1885 et 1887.
Plévin – La chapelle Saint-Abibon
Date : XVIe siècle
Matériau : Granit et schiste
Adresse : Lieu-dit Saint-Abibon
À l’intérieur de l’édifice, une tribune permet à la famille bienfaitrice d’assister à l’office. Saint Diboan, ou Abibon, dont le culte est avéré par la présence d’un candélabre, est invoqué pour que les agonisants soit délivrés par la mort.
Plévin – La chapelle Sainte-Anne
Date : XVIIIe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Les Barrières
Situé à l’entrée du bourg de Plévin, la façade d’entrée est orientée au nord-ouest. Son pignon ouest est orné des armes du vice-amiral Aymar de Roqueffeuil et de Marie-Gabrielle de Kergus, son épouse qui se sont mariés en 1740. Ce qui détermine l’âge de la construction au XVIIIe siècle.
Plévin – La chapelle Saint-Jean
Date : 1882
Matériau : Granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Jean
Construite sur les ruines d’un édifice datant de 1727, la chapelle Saint-Jean est situé sur l’un des points les plus hauts de la chaîne des montagnes Noires. On y vénère saint Jean-Baptiste, invoqué pour soulager et guérir les maux d’yeux. Saint Corneille, ou Cornély, est également honoré, pour protéger les bêtes à corne. L’endroit était d’ailleurs autrefois alors renommé pour la grande foire aux chevaux et aux bestiaux qui s’y tenait.
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■ Trébrivan
■ L’église paroissiale Notre-Dame-de-Clarté
Date : XVe-XIXe siècles
Matériau : Granit
L’église Notre-Dame de Pitié date du XVe siècle, elle est reconstruite en 1872-1873 et en 1887-1889. En forme de croix, elle comprend un clocher extérieur avec chapelle des fonts accolée au sud, une nef avec bas côtés d’inégale largeur de quatre travées, un transept ou plus exactement deux chapelles en ailes séparées du chœur par deux arcades plus petites que celles de la nef et un chevet peu accentué. La partie supérieure de l’église, chœur et chapelles en ailes, fut construite en 1872-1873 sur les plans de M. Guérin, architecte de Guingamp. Après suspension des travaux, l’édifice fut repris en 1887 et terminé en 1889. Ces derniers travaux furent exécutés sur les plans de M. Le Guerrannic par M. Morvan, entrepreneur.
L’édifice, de style XVe siècle, est en pierres de Duault. L’on a réemployé la porte du porche, du XVIe siècle, encore gothique d’aspect mais avec détails Renaissance. La flèche du clocher rappelle celle de Brélidy
Trébrivan – La chapelle Notre-Dame-de-Clarté
Date : XVIe-XXe siècles
Matériau : Granit, schiste
Adresse : Loconan
L’édifice est de plan rectangulaire dont le chevet remonte au XVIe siècle et dont la partie ouest date du XVIIe siècle, ainsi que l’indique l’inscription : « H. FOUIGA FAB 1681 ». Cet édifice primitif est restauré et remanié au XVIIe siècle, puis à nouveau restauré en 1935. On y conserve un sarcophage dit tombeau de Saint-Columban.
Trébrivan – La chapelle Sainte-Anne
Date : 1627
Matériau : Granit, Schiste
Adresse : Place Sainte-Anne
Cette chapelle est située dans le bourg de Trébrivan. En forme de croix latine, elle date de 1627 et fut fondée par le sire de Rosmadec, seigneur de Trébrivan et frère de l’évêque de Vannes.
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■ Treffrin
■ L’église paroissiale Saint-Louis
Inscrit monument historique partiellement le 20/01/1926 (porche)
Date : XVIe-fin du XIXe siècles
Matériau : Granit et schiste
Cette église est édifiée en 1580, et son porche porte la date de 1582. L’édifice est reconstruit en 1893 par l’architecte Le Guerrannic, et abandonne alors le vocable de Notre-Dame pour celui de Saint Louis encore usité aujourd’hui. Le porche sud contient des statues polychromes des douze apôtres remontant au XVIe siècle, et des sablières ornées d’anges en prière et de lutteurs à cheval datant de 1666. L’église conserve d’autres statues, dont une crucifixion en granit, et présente l’originalité d’être excentrée par rapport au reste du bourg.
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■ Tréogan
■ L’église paroissiale Saint-Conogan
Date : XVIe siècle
Matériau : Granit et schiste
L’édifice primitif, construit en 1563-1566, relève de l’église de Langonnet (Morbihan). Il est fermé pendant la Révolution, avant d’être rendu au culte en 1806. L’église ne redevient cependant succursale qu’en 1843. Elle est reconstruite en 1965. Saint Conogan, évêque de Quimper au Ve siècle, succède à ce poste à saint Corentin. Il établit un monastère à proximité de Landerneau (Finistère), et semble en relation avec saint Guénolé, abbé de Landévennec.
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