Le Moustoir est une commune du département des Côtes d’Armor. Elle se situe en Cornouaille dans le Pays Fisel. Elle se situe à 53 km au sud-ouest de Guingamp.
Mise à jour le 26/07/2024.
■ Des informations sur Le Moustoir
Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Guingamp
Canton : Rostrenen
Intercommunalité : CC Poher communauté
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Fisel
Gentilé : Moustoiriens, Moustoiriennes
Population : 663 hab. (2021)
Densité : 45 hab./km²
Superficie : 14,85 km²
■ Mairie du Moustoir
Adresse : Au Bourg, 22340 Le Moustoir
Position : 48.267181 , -3.508388
Altitude : 122 m
Site internet : www.lemoustoir22.fr
■ Communes limitrophes :
Tréffrin – Trébivan – Maël-Carhaix – Paule – Plévin – Carhaix-Plouguer
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Le Moustoir
L’origine du nom vient de l’ancien breton moster, monastère.
En breton, la commune se nomme Ar Vouster.
■ Histoire de la commune de Le Moustoir
Établi près de l’endroit où la voie romaine venant de Carhaix bifurque entre Rennes et Vannes, le bourg du Moustoir conserve des témoignages d’une occupation ancienne, comme des tronçons de l’aqueduc romain destiné à alimenter Carhaix, le long de la même voie romaine. Sa position de carrefour a probablement favorisé l’érection d’un temple païen qui aurait par la suite été christianisé par une communauté de moines de Saint-Augustin.
Une motte féodale subsiste, au lieu-dit An-Tour, la tour, à Porz-an-Place, ainsi qu’une enceinte fortifiée, et le mot moster apparaît en Bretagne à la même époque, au XIe siècle.
Dès le XVe siècle, Le Moustoir a le statut reconnu de trève de la paroisse de Trébrivan, et ce, jusqu’à la fin de l’Ancien Régime, devenant une commune en 1790.
■ Situation géographique
La position de la commune du Moustoir. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
La chapelle Sainte-Barbe
XVIe-XVIIIe siècles
Granit et schiste
L’édifice du XVIe siècle connaît divers remaniements, dont des inscriptions gardent trace. Ainsi la charpente porte la date de 1683, et au-dessus de la porte de la chapelle sont gravés les noms des membres de la fabrique à l’initiative des travaux et la date des rénovations. Il s’agit de Joseph Yesequel en 1700 et Nicolas Le Guern en 1798. Des poutres à engoulants soutiennent une voûte lambrissée où sont peints les évangélistes saint Matthieu et saint Luc. Des vestiges d’un vitrail relatant le martyre de sainte Agathe, à qui on a coupé les seins à l’aide d’une tenaille. Sur le mur nord se trouve un christ en croix de grande taille, entouré de saint Maurice et de saint Nicodème tenant dans ses mains les instruments de la Passion : une couronne d’épines et des clous.
La chapelle de la Croix-Neuve
1819-XXe siècle
Granit
Au-dessus de la porte ouest de la chapelle, sous un heaume tenu par deux lions, sont représentées les armes de la famille donatrice. L’intérieur présente des vitraux du maître verrier J. Houille de Beauvais (Oise), datant de 1911 et présentant des scènes de la vie du Christ et de la Passion.
Le calvaire de Rudulgoat
XVIe-XXIe siècles
Granit et kersantite
Inscrit monument historique le 22/01/1927
La face sud de ce petit calvaire du XVIe siècle est ornée d’une vierge en pitié, un ange tenant les jambes du Christ, un autre lui tenant la tête. Une croix en kersantite plus récente est disposée au dessus de la pietà. Elle est remplacée en 2005 après avoir été volée.