Glomel est une commune du département des Côtes d’Armor. Elle se trouve en Cornouaille dans le Pays Fisel. Elle se situe à 50 km au sud de Guingamp.
Mise à jour le 22/03/2025.
■ Des informations sur Glomel
Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Guingamp
Canton : Rostrenen
Intercommunalité : CC du Kreiz-Breizh
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Fisel
Gentilé : Glomelois, Glomeloises
Population : 1 384 hab. (2021)
Densité : 17 hab./km²
Superficie : 79,93 km²
Adresse de la mairie : 2 Rue de Rostrenen, 22110 Glomel
Position : 48.223172 , -3.394221
Altitude : 240 m.
Site internet : www.ville-glomel.fr
■ Communes limitrophes :
Maël-Carhaix – Kergrist-Moëlou – Rostrenen – Mellionnec – Plouray – Langonnet – Paule
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Glomel
L’origine du nom vient probablement du celte crom, courbe, colline, et wel, belle.
En breton, la commune se nomme Groñvel.
■ Histoire de la commune de Glomel
Glomel est un site occupé depuis l’époque gauloise, comme le prouvent les objets qu’on y a retrouvés lors de fouilles : une hache de pierre, des flèches en silex, des haches plates et des poignards en bronze.
De nombreuses traces de l’occupation romaine subsistent également, à proximité de la voie Carhaix-Vannes, qui traverse la commune par les lieux-dits Le Loch et Saint-Conogan : des tuiles et poteries vernissées près de Ker-Saint-Éloy ainsi que des monnaies.
Les romains construisent en effet un aqueduc de 18 kilomètres, menant les eaux de Coat-ar-Scaon à Vorgium, aujourd’hui Carhaix, lieu d’une forte garnison.
Pendant le haut Moyen Âge, les seigneurs de Glomel habitent le château de Kerrien. Leur châtellenie est membre de la baronnie de Rostrenen.
Lors de la révolte dite « du Papier timbré », en 1675, les vassaux du sieur de Kerviliou-Jégou font signer à celui-ci un contrat relatif aux rentes et corvées.
En décembre 1799, les chouans cantonnent dans la commune, près de Lan-Bern et à proximité de la tranchée.
Pendant le creusement du canal de Nantes à Brest, on érige un camp pour les bagnards, soldats déserteurs condamnés aux travaux publics. Ce camp fonctionne de 1823 à 1832, et est définitivement supprimé le 30 juin 1834.
■ Situation géographique
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■ Le patrimoine de la commune de Glomel
■ L’église Saint-Corentin
Date : XVIIe siècle-1850
Matériau : Granit
Adresse : Trégornan
Le 10 janvier 1682, François de Rougé, marquis du Hay et du Plessis-Bellière, rend aveu au roi pour « son droit de patronage et fondation de l’église tréviale de Trégornan, dans laquelle il n’y a point d’autres armes que celles de la dite terre et seigneurie de Kerjean, qui sont d’argent à cinq fusées de gueules ».
L’église Saint-Corentin, dédiée au patron de la Cornouaille, est trève de Glomel, située dans la vicomté de Kerjean en Paule. À l’origine, elle fait partie de l’évêché de Quimper. Elle devient paroisse en 1835. Pendant la période révolutionnaire, le recteur Claude Tubulin est caché dans la paroisse avec l’aide des habitants. Pendant la journée, sa cachette habituelle est un monticule de tourbe dont l’entrée est imperceptible. Il dit la messe dans un hangar de Restauffret, et y célèbre les baptêmes et les mariages.
■ L’ossuaire de l’église Saint-Corentin
Date : XVIIe siècle-1850
Matériau : Granit
Adresse : Église Saint-Corentin, Trégornan
La date de 1850, qui figure sur le mur sud et sur la baie centrale du mur est, correspond probablement à la date de réfection de l’ossuaire de style gothique. En Bretagne, jusqu’au XVIIIe siècle, on inhume les morts autour de l’église ou à l’intérieur, et on transfère les restes dans l’ossuaire quand la place vient à manquer.
■ Le calvaire de Kerbellec
Date : XVIIe-XIXe siècles
Matériau : Granit (H. : 5,25m)
Adresse : Lieu-dit Kerbellec, Trégornan
Ce calvaire, appelé en breton Kroaz Itron Varia Drue, est dédié à Notre-Dame de Pitié. Au-dessus de la table moulurée en cavet figure une pietà. On y devine deux dates probables de réfection : 1818-1819.
