Kergrist-Moëlou est une commune du département des Côtes d’Armor. Elle se trouve en Cornouille dans le pays Fisel. Elle se situe à 38 km au sud-ouest de Guingamp.
Mise à jour le 04/10/2022.
Des informations sur Kergrist-Moëlou
Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Guingamp
Canton : Rostrenen
Intercommunalité : CC du Kreiz-Breizh
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Fisel
Gentilé : Kergristois, Kergristoises
Population : 653 hab. ( 2019) – 657 hab. (2017)
Densité : 14 hab./km²
Superficie : 47,17 km²
Adresse de la mairie : 12 Rue de l’Église, 22110 Kergrist-Moëlou
Communes limitrophes : Saint-Nicodème – Trémargat – Plounévez-Quintin – Plouguernével – Rostrenen – Glomel – Maël-Carhaix – Locarn
Quelques cartes
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Toponymie de Kergrist-Moëlou
L’origine du nom vient du breton ker, village, et de Christ ; trois hypotèses pour Moëlou : pluriel du breton moel, moyeu, ou de moal, chauve, tonsuré, moine ou du gallois moel, colline dénudée, ou bien d’un anthroponyme laïque.
En breton, la commune se nomme Kergrist-Moeloù.
Histoire de la commune de Kergrist-Moëlou
Dès son origine, la paroisse de Moëlou est traversée d’ouest en est par la voie romaine Carhaix – Saint-Servan, et du nord au sud par le vieux chemin Pont-Melvez – Rostrenen. Elle a pour siège Coz-Illis-Moëlou, la vieille église de Moëlou, aujourd’hui Saint-Lubin, jusqu’au transfert de l’église principale à Kergrist-Moëlou.
Le nom de Kergrist serait lié à l’implantation vers le milieu du XIIe siècle des templiers et des hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem. Le toponyme La Croix-Madeleine va dans ce sens, tout comme le lieu-dit L’Hôpital évoque une ancienne maladerie, et le village de Moustermeur, un grand monastère.
En 1483, une bulle pontificale érige la chapelle notre-Dame-de-Rostrenen en église collégiale et place sous sa dépendance l’église de Kergrist : la paroisse de Kergrist-Moëlou en devient donc la trève.
Le 20 juillet 1620, lors de la révolte dite « du Papier timbreé, les vassaux du seigneur de La Salle font signer à celui-ci un contrat notarié réglementant les rentes et abolissant les corvées.
La commune élit sa première municipalité en 1790. Les chouans de De Bar y séjournent plusieurs fois en 1799.
Le 18 mai 1944, seize hommes sont arrêtés par les Allemands. En août de la même année, un combat oppose les FFI et les Allemands aux Quatre-Routes.