La commune de Ploudalmézeau est située dans le département du Finistère. Elle se partage entre le bourg rural et une façade maritime comprenant le port de Portsall. Ploudalmézeau se situe à 25 km au nord de Brest.
Mise à jour le 17/08/2024.
■ Sommaire de la page
■ Des informations sur Ploudalmézeau
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Plabennec
Intercommunalité : CC du Pays d’Iroise
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Bas-Léon
Gentilé : Ploudalméziens, Ploudalméziennes
Population : 6 358 hab. (2021)
Superficie : 23,18 km²
Densité : 274 hab./km²
■ Mairie de Ploudalmézeau
Adresse : Place André Colin – 29830 Ploudalmézeau
Position : 48.540314 , -4.657526
Altitude : 54m
Site internet : www.ploudalmezeau.fr
■ Mairie annexe de Portsall
Adresse : 5, rue du Stéjou – 29830 Ploudalmézeau
Position : 48.557594 , -4.698313
Altitude : 15m
Site internet : www.ploudalmezeau.fr
■ Communes limitrophes :
Lampaul-Ploudalmézeau – Plouguin – Plourin – Landunvez
■ Quelques cartes
■ Toponymie
Le nom de la localité de Ploudalmézeau est attesté avec les appellations suivantes : Plebs Telmedovia en 884, Ploue Telmedou, Ploue Telmedzo, Ploedalmezeu vers 1330, Ploedalmezeau en 1467 et Guytalmezeau en 1544.
L’origine du nom vient du breton ploe, paroisse, et peut-être du breton tel, bosse, et medovio, dont le radical med signifie milieu.
En breton, la commune se nomme Gwiltameze.
■ Histoire de la commune de Ploudalmézeau
Les monuments mégalithiques et les nombreuses stèles gauloises de l’âge de fer témoignent d’un peuplement ancien. Lors de la période d’installation et d’organisation des Bretons entre le Ve siècle et le VIIe siècle, le territoire de l’actuel canton est divisé en trois Plou, paroisses : Ploudalmézeau, qui comprend en plus les territoires de Lampaul et de Saint-Pabu, Plouguin et Plourin. Le chef-lieu originel de la paroisse se trouve au village de Gwitalmeze-Coz, du breton gwik, bourg, où un champ appelé Iliz-Goz rappelle encore la présence de l’ancienne église.
Le transfert du bourg, avant 1544, est expliqué par une légende racontant que des corbeaux ont transporté de nuit des pierres utilisées pour la construction d’une église au nouvel emplacement.
Pendant la révolution, le maire de Ploudalmézeau, accusé d’être en relation avec des émigrés, est arrêté et guillotiné à Brest le 9 avril 1793.
La commune est traditionnellement découpée en trois parties : la campagne, ou menez ; le littoral, ou arvor, avec le port de Portsall ; et le bourg, lui conférant une vocation agricole et maritime.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune de Ploudalmézeau. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Découvrir Ploudalmézeau
L’église Saint-Pierre
XVIIIe-XIXe siècle
Granit
Bourg de Ploudalmézeau (voir la carte)
L’église de Ploudalmézeau est reconstruite en 1857 à la place d’un édifice plus ancien devenu trop petit.
Découvrez cette église …
L’église Notre-Dame du Scapulaire
1895-1921-1956
Granit
Bourg de Portsall (voir la carte)
Construite suivant les plans de l’architecte Ernest Le Guerrannic, l’église a été agrandie au fil du temps.
Découvrez cette église …
La chapelle de Kerlanou
XIXe siècle
Granit
Kerlanou (voir la carte)
La chapelle de Kerlanou, reconstruite au XIXe siècle a été édifiée au dessus d’une fontaine. Elle est dédiée à Saint Éloi, protecteur des chevaux, protecteur des forgerons et des orfèvres, ainsi qu’à Sainte Brigitte, invoquée pour favoriser la fécondité.
Découvrez cette chapelle …
■ Le patrimoine de Ploudalmézeau
Le Dolmen du Guilliguy
classé MH 1921
Néolithique
Granit
Le Guilliguy – Portsall
Ce dolmen est construit avec des pierres détachées par l’érosion de l’affleurement rocheux. Bien qu’une tombe soit ajoutée à l’âge du bronze, il conserve certaines dalles de maintien de son tertre. Des fouilles ont permis d’y retrouver de nombreux éléments, datant pour la plupart du Néolithique, tels des tessons de poteries, des éclats de silex et une pendeloque en amphibolite. A proximité, la croix monolithique datée du XVIe siècle est apportée en 1895 de la chapelle Saint-Usven, aujourd’hui détruite.
Le cairn de l’île Carn
classé MH le 21/04/1955
Néolithique
Granit
Île Carn (voir la carte)
Situé sur une île accessible à marée basse, à laquelle il donne son nom, ce cairn comprend trois dolmens à couloir dont l’un à double chambre. Au Néolithique final, le monument est condamné par la construction d’un mur semi-circulaire bloquant totalement l’entrée aux chambres. Une légende raconte qu’un château appartenant au seigneur Karn, dont la domination s’étendait sur une grande partie du pays, s’élevait autrefois sur ce site. Solitaire, Karn faisait venir des jeunes gens du continent pour le raser. Ceux-ci ne revenant jamais, Losthouarn, du village de Pen-ar-Pont, se décida à y aller lui-même. Il découvrit que le seigneur Karn avait des oreilles de cheval et qu’il tuait pour préserver son secret. Losthouarn décida alors de lui trancher la gorge d’un coup de rasoir. En 1954, le paléontologue Yves Coppens réussit à s’introduire à l’intérieur du monument, objet de plusieurs fouilles archéologiques par la suite.
Stèle celtique
Âge du fer (H. : 2m)
Place aux chevaux
Les Gaulois se servaient des stèles, pierres taillées de forme hémisphérique ou polygonale, pour signaler les sites sacrés et les sépultures. Les défunts étaient alors fréquemment incinérés et leur cendres placées dans des vases enterrés. Il est probables que certaines stèles aient été taillées dans des menhirs plus anciens de deux millénaires
La chapelle Saint-Roch
Date : 1642-1970
Matériau : Granit
Adresse : Saint-Roch (voir la carte)
A Ploudalmézeau, les pestiférés étaient souvent tonneliers, le bois étant un matériau qui ne transmet pas la maladie. les maisons étaient regroupé autour d’une même cour. les lieux de culte et de sépulture étaient construits à l’écart du village pour éviter la propagation des maladies.
Construite en 1642 après une maladie de peste et restaurée en 1970, cette chapelle est dédiée à Saint Roch, qui protège des grandes épidémies, telle que la peste.
Ancre de l’Amoco-Cadiz
Seconde moitié du XXe siècle
Acier
Port de Portsall (voir la carte)
Le 16 mars 1978 par une nuit de tempête, le pétrolier Amoco-Cadiz, en panne de gouvernail, s’échoue sur le rocher Men Goulven à moins de un kilomètre de la côte. Les 230 000 tonnes de pétrole du supertanker se déversent alors sur les côtes bretonnes, occasionnant la plus grande catastrophe pétrolière de l’histoire bretonne. Cette ancre du navire est placée dans l’axe du rocher sur lequel le pétrolier est venu s’empaler.
■ Visites et panoramiques de Ploudalmézeau
Des visites virtuelles et des panoramiques de quelques endroits sur la communes de Ploudalmézeau.
■ Le promontoire du Guiliguy
■ L’église Saint-Pierre de Ploudalmézeau
■ L’église Notre-Dame de Portsall
■ Le monument aux morts
■ Blason de la commune de Ploudalmézeau
Description
Parti : au premier d’hermine plain, au second coupé, au un, d’azur aux cinq grelots d’argent ordonnés en sautoir, et au deux, fascé d’or et de gueules de six pièces.
Source : wikipedia.org