Plourin est une commune rurale du département de Finistère. Elle se situe à 24 km au nord-ouest de la ville de Brest dans le pays d’Iroise.

Mise à jour le 30/11/2023.

■ Des informations sur Plourin

Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Saint-Renan
Intercommunalité : CC du Pays d’Iroise

Pays historique
: Le Léon

Gentilé
: Plourinois, Plourinoises
Population : 1 253 hab. (2020)
Densité : 49 hab./km²
Superficie : 25,69 km²

Mairie de la commune de Plourin dans le Finistère.

Mairie de Plourin
Adresse : 2, Place an Ti Kéar – 29830 Plourin
Position : 48.509358, -4.686943
Altitude : 69 m
Site internet
: www.plourin.fr

■ Communes limitrophes :
LandunvezPloudalmézeauTréouergatLanrivoaréBrélèsLanildutPorspoder

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette-Finistère
Vignette des cantons du Finistère
Vignette Léon

■ Toponymie

L’origine du nom de Plourin vient de l’ancien breton ploe, paroise, et rin, lieu retiré, ou rinn, pointe. Il pourrait aussi s’agir du nom d’un saint.
En breton, la commune se nomme Plourin-Gwitalmeze.

■ Histoire de la commune de Plourin

Les monuments mégalithiques et les tumuli de l’âge de bronze témoigne d’une occupation humaine ancienne.
Selon la légende, la paroisse de Plourin est fondée au VIe siècle par saint Budoc, qui, après avoir excommunié les habitants rebelle à la foi chrétienne, devient archevêque de Dol. À sa mort, son disciple Ildut ramène trois doigts du saint à Plourin.
La paroisse comprends alors les territoires de Brélès, de Porspoder, de Larret, Lanildut et de Landunvez, constituant une entité très étendue, exposé à des démembrement successifs.
Au XVe siècle, Plourin est l’une des paroisses du Léon qui compte le plus de nobles et de manoirs, dont la plupart sont encore habités aujourd’hui.

L'église Saint-Budoc dans le bourg de la commune de Plourin.
L’église Saint-Budoc sur la commune de Plourin au début des années 1900.

■ Contes et légendes à Plourin

Les doigts de Saint-Budoc

Saint-Budoc, moine d’origine bretonne, aurait débarqué à Porspoder au VIe siècle après avoir traversé la Manche dans une auge de pierre. Le bruit de la mer le gênant dans ses prières, il aurait décidé de continuer son chemin sur la terre ferme. Ayant hissé sont lit de pierre sur un attelage, il résolut de construire son église là ou le chariot s’arrêterait.
Ce fut à Plourin, Saint Budoc devint, par la suite, archevêque de Dol-de-Bretagne (Ille-et-Vilaine), succédant à Saint-Samson.
À la mort de Saint Budoc en 608, son disciple Ildut aurait été chargé de ramener son bras droit à Plourin. Sur la route, le curé de Brec’h (Morbihan) se serait emparé de la relique.
Ildut parvint à arracher, avec ses dents, trois doigts qu’il garda dans la bouche jusqu’à Plourin. On peut les voir dans l’église, enchâssés dans un bras d’argent.

■ Situation géographique

La position de la mairie de Plourin. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Patrimoine de la commune

Le menhir de Kergadiou sur la commune de Plourin dans le Finistère
Le menhir de Kergadiou sur la commune de Plourin dans le Finistère

Le Menhir de Kergadiou
Logo monunents historiques classé MH 1883
Néolithique – Granit
Hauteur : 8,55m – Largeur 2,20m – Épaisseur 1,30m

Ce menhir est le plus haut de Bretagne après celui de Kerloas. À proximité, un second menhir est en position couchée. Une légende explique cette position peu commune en racontant qu’une dame des îles britanniques aurait volé ce menhir à une sorcière qui, furieuse, aurait lancé un énorme bloc de pierre pour le pulvériser. Manquant son objectif de quelques dizaines de mètres, son projectile se serait fiché en terre, tel qu’on peut encore le voir aujourd’hui.

Gisant de Robert II de Kergroadès dans le cimetière de Plourin.
Gisant de Robert II de Kergroadès dans le cimetière de Plourin.

Gisant de Robert II de Kergroadès et de sa femme.
XIVe siècle
Kersantite
Cette pierre tombale est retrouvé, avec d’autres, lors des travaux de reconstruction de l’église primitive en 1854. Elle présente en ronde bosse les effigies couchées d’un homme et d’une femme, les mains jointes sur la poitrine. L’homme en armure, encadré d’une dague et d’une épée, pose ses pieds sur un lion, symbole de force. Aux pieds de la femme est représenté un autre animal, probablement un chien, symbole de fidélité. D’après l’épitaphe gravée sur le côté de la pierre, il s’agit de Robert II, seigneur de Kergroadès, décédé en 1395, et de sa femme Bénone Carn. Cette pierre constituait la table d’un tombeau qui occupait probablement un enfeu de l’église.

La chapelle Saint-Roch sur la commune de Plourin dans le Finistère.
La chapelle Saint-Roch sur la commune de Plourin dans le Finistère.

La Chapelle Saint-Roch
La chapelle date de 1649. De plan rectangulaire, elle a été édifiée après une épidémie de peste qui frappe la région, et dédiée à saint Roch, invoqué, comme saint Sébastien, contre ce fléau. La chapelle est délibérément construite en dehors du bourg, afin que les éventuels porteurs de la maladie venus prier le saint thaumaturge soient isolé, et éviter ainsi la propagation.

Les colonnes de justice sur la commune de Plourin.
Les colonnes de justice.

Colonnes de justice
XVIIe-XXe siècle – Granit
A l’origine situées dans un champ appelé le « champ des justices », ces quatre colonnes encadrent un gibet symbolisant le droit de justice lié à la seigneurie de Kergroadès. Les colonnes sont ensuite abattues et utilisées pour la construction d’un talus, avant d’être, en 1963, redécouvertes lors de l’arasement d’un talus.

Mairie de la commune de Plourin dans le Finistère.
Mairie de la commune de Plourin dans le Finistère.

Mairie
XVIIe-XVIIIe siècle
Granit
Ce logis renforcé d’une tour d’angle appartient au Kergroadès jusqu’en 1701, date à laquelle ils en font don à la paroisse pour qu’elle le transforme en hôpital accueillant les pauvres et nécessiteux des environs. Celui-ci cesse son activité en 1952.

Pietà dans l'enclos de l'église de Plourin.
Pietà dans l’enclos de l’église de Plourin.

Pietà
XVIIe siècle
Kersantite
Cette Descente de Croix représente trois femmes et deux hommes, le visage couvert de larmes, soutenant le corps de Jésus-Christ. L’écu porte les armes de la maison de Kerizaouen, un léopard argenté sur fond noir, en alliance avec les armes d’une autre famille. Il atteste que cette pietà se trouvait autrefois dans la chapelle de Kerizaouen, disparue au XIXe siècle.

Calvaire dans le cimetière de Plourin.
Calvaire dans le cimetière de Plourin.

Calvaire
1874
Sculpteur : Yann Larc’hantec

Kersantite (H. : 8m)
Ce calvaire porte les armoiries de Mgr Nouvel, évêque de Quimper. Les niches abritent les statues de plusieurs saints dont Corentin, Paul-Aurélien, Budoc et Ténénan. Deux autres statues de la Vierge et de saint Jean encadrent le crucifix. Le monument est restauré en 1905 par Donnart de Landerneau.

L'église Saint-Budoc à Plourin.

Église Saint-Budoc
1893-1894
Architecte : Ernest le Guerrannic

Granit
Cette église de style Flamboyant est entièrement reconstruite selon les plans de ceux de l’église de Landunvez, conçus par le même architecte. Elle comprend une nef de quatre travées avec bas-côtés, éclairée de fenêtres hautes, et un chœur accosté de deux chapelles donnant sur le transept terminé par un chevet plat.

■ Le monument aux morts

Monument aux morts de la commune de Plourin dans le Finistère.
Monument aux morts de la commune de Plourin.

Le monument aux morts de Plourin se trouve dans le cimetière à côté de l’église :
49 noms pour la guerre 1914-1918 ;
12 militaires, 5 civils et 1 infirmière (à l’abri Sadi-Carnot, Brest) pour la guerre 1939-1945 ;
1 mort pour la guerre d’Algérie ;
4 autres noms.

Les noms gravés sur le monument aux morts de Plourin Les noms gravés sur le monument aux morts de Plourin Les noms gravés sur le monument aux morts de Plourin

■ Blason de la commune de Plourin

Blason de la commune de Plourin.
Blason de la commune de Plourin.

Description
Parti: au 1er fascé d’or et de gueules, au 2e fascé d’argent et de sable.
Source : wikipedia.org

Catégories : CommunesFinistère