Ploudiry est une commune rurale du département du Finistère. Elle se trouve à 32 km à l’est de la ville de Brest aux abord des monts d’Arrée.
Mise à jour le 10/07/2024.
■ Des informations sur Ploudiry
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Intercommunalité : CC du Pays de Landerneau-Daoulas
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Haut-Léon
Gentilé : Ploudiriens, Ploudiriennes.
Population : 894 hab. (2020)
Densité : 33 hab./km²
Superficie : 27,19 km²
■ Mairie de Ploudiry
Adresse : 1 Place de la Mairie, 29800 Ploudiry
Position : 48.453302, -4.142938
Altitude : 187m
Site internet : www.mairie-ploudiry.fr
■ Communes limitrophes :
La Roche-Maurice – Saint-Servais – Bodilis – Loc-Eguiner – Locmélar – Sizun – Le Tréhou – La Martyre
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Ploudiry vient de l’ancien breton ploe, pays, et diri, chênes.
En breton, la commune se nomme Plouziri.
■ Histoire de la commune de Ploudiry
Un tumulus de l’âge du bronze à Reuniou et des vestiges d’allée couverte à Gorré-Coat attestent l’ancienneté de l’occupation romaine, l’implantation s’étend à Kernen, Runaouen, Kerlann et Villeneuve-Saint-Jean. La présence de tuiles en témoigne sur le terrain. Un motte est par ailleurs conservée au moulin de Ménaouen.
Fondée entre les VIe et VIIe siècles, la paroisse primitive comprend les trèves de La Martyre, La Roche-Maurice, Pencran et Saint-Julien-de-Landerneau. Ce vaste territoire, prieuré de Daoulas, relève alors du diocèse de Léon. Sur le plan civil, des manoirs sont érigés à Ti-Brid, Pors-Lazou, Kerangoarch et Botlavan.
Dès le XVe siècle, le tissage et le commerce de la toile dominent l’activité du pays.
Les familles de paysans-marchands prospèrent et bâtissent les riches demeures à avancées qui caractérisent leur habitat. Parmi ces familles, les Pouliquen et les Boucher ont donné ses maires successifs à la commune demeurée rurale.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune de Ploudiry. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Patrimoine de la commune
L’église Saint-Pierre
Inscrit monument historique le 22/10/1997
XVIIe siècle-1856-1857
Architecte : Joseph Bigot
Une église du XVIe siècle a certainement existé, mais il n’en reste rien. Seul le porche sud, daté de 1665 a été conservé lors de la reconstruction de l’église (nef, transept et abside) en 1700, d’après les plans de l’ingénieur du roi André-Alexandre Tousseloire, par Yan Perrot et Jean Portail.
La partie basse de l’église a été reconstruite au XIXe siècle. Le clocher a été reconstruit plusieurs fois au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. Il s’est effondré le 19 février 1850, détruisant la partie basse de l’église. Les travaux furent alors dirigés par l’architecte départemental Bigot entre 1853 et 1857. La voûte est lambrissée et peinte.
Le porche de l’église Saint-Pierre
Classé monument historique le 18/02/1916
1665
Pierre de Logonna et kersantite
Le porche se situe au niveau de la deuxième travée. Il est orné d’une frise d’arabesques et des images des saints Pierre et Paul dans les piédestaux et au bas des colonnes. Le Christ aux liens occupe la niche de facture classique qui domine les portes géminées, et un saint Sébastien en kersantite prend place dans une niche en contrefort. Le fronton est incomplet, et les niches à dais de style Renaissance restent vides. À l’intérieur, les noms de Le Roux et Sanquer sont associés au millésime 1665, tandis que le nom des fabriques Kergoat, Omnnes, Le Coulm et Nicolas figurent sur les contreforts et les voussures.
La chapelle ossuaire Saint-Joseph
Classé monument historique le 18/02/1916
1635-1731
Pierre de Logonna et kersantite
L’édifice comporte deux parties, dont l’une abrite le reliquaire, et l’autre la chapelle funéraire. Les baies à hauteur d’appui favorisent la visibilité des reliquaires placés contre le mur opposé. Au-dessus des ouvertures, une frise rassemble un paysan, une femme, un juge et un prince, représentant les différents états de la société. Tous sont également menacés par l’Ankou, représentation anthropomorphe de la Mort armée d’une faux.
Le bénitier de l’ossuaire
1635
Kersantite
Attenant au contrefort sud-ouest, le bénitier d’angle engageait les fidèles à se signer et à asperger les restes de leurs défunts par les baies ouvertes de l’ossuaire. Le phylactère comporte deux octosyllabes fréquents dans les inscriptions funéraires : «bones : gens : qui : par : icy: passez:/priez : Dieu : pour : les : trepassez. »
La chapelle Saint-Antoine
Fin du XVIIe siècle
L’édifice en forme de croix latine comprend plusieurs statues d’origine : la Vierge, l’ecce homo, Paul-Aurélien, Salomon et Antoine. L’escalier qui mène au clocher est aménagé dans le rampant du pignon.
Le calvaire de la chapelle Saint-Antoine
1689
Kersantite
Érigé à la demande de Joseph Léon, le calvaire à statues géminées associe d’une part saint Antoine à la Vierge et d’autre part un évêque à saint Jean. Il porte les armoiries aux trois ancres de marine de la famille des Mol, seigneurs de Kerjean-Mol. Le socle est en outre gravé d’un chiffre quatre, marque d’un marchand toilier dont le nom est effacé.
La croix de Kerlann
XVe siècle
Kersantite
Le dais de la croix abrite le Crucifié et, à son revers, la Vierge à l’Enfant, éléments caractéristiques des croix de l’époque. L’écu ne porte pas d’armoiries mais les tenailles et le marteau, instruments de la Passion.
■ Le monument aux morts
Le monument aux morts de la commune de Ploudiry se situe auprès de l’église :
63 noms pour la guerre 1914-1918 ;
15 noms pour la guerre 1939-1945.
■ Blason de la commune de Ploudiry
Description
D’or au chêne arraché de sable, englanté de gueules.
Détails
La devise de la commune peu se traduire par gland chétif mais chêne grandiose, retenez bien ma leçon ou encore le moindre gland devient chêne majestueux, d’où le thème général du blason.
Source : wikipedia.org
