Le Tréhou est une commune rurale du département du Finistère. Elle se trouve à 31 km à l’est de Brest aux abords des monts d’Arrée.
Mise à jour le 18/08/2024.
■ Des informations sur Le Tréhou
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Intercommunalité : CC du Pays de Landerneau-Daoulas
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Haut-Léon
Gentilé : Tréhousiens, Tréhousiennes.
Population : 640 hab. (2021)
Densité : 28 hab./km²
Superficie : 22,79 km²
■ Mairie du Tréhou
Adresse : 1 Route des Monts d’Arrée, 29450 Le Tréhou
Position : 48.393867, -4.131449
Altitude : 98m
Site internet : www.letrehou.bzh
■ Communes limitrophes :
La Martyre – Ploudiry – Sizun – Saint-Eloy – Irvillac – Saint-Urbain – Tréflévénez
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Le Tréhou vient du puriel de l’ancien breton treb, ferme, village.
En breton, la commune se nomme An Treoù-Leon.
■ Histoire de la commune du Tréhou
Les vestiges de l’âge du bronze situent l’occupation du pays entre 1800 et 800 av. J.-C. Le plus important dépôt connu de haches à douille armoricaines est découvert en 1958 sur les terres de Guesnman. Les 900 haches en bronze, désormais exposées au Musée départemental breton, étaient enterrées à faible profondeur dans un trou circulaire. La diffusion de ce type de haches dans une partie de l’Europe suggère qu’elles pouvaient faire l’objet de monnaie d’échange. Mesgouez a en outre conservé la dalle à capules d’un caveau à rainures.
L’implantation gallo-romaine est révélée par des vestiges d’habitat, des monnaies et une bague en or. Ils s’étendent à Reunguen et à Bréc’hoat, dont le camp fortifié, comme celui de Quillivinec, est peut-être fréquenté jusqu’à la période médiévale.
À Reunial, une motte révèle l’implantation d’un site féodal auquel a succédé un manoir remplacé depuis par une ferme. Le Tréhou est cité comme paroisse au XIVe siècle. Avec ses trèves de Tréflévénez et de Tréveur, elle apparaît comme un démembrement de la paroisse primitive de Ploudiry. La tradition en attribue l’ancien centre à l’église disparue de Tréveur. La noblesse établit des manoirs à Keropartz et à Guernéles. Les enfeux apposés à l’église du bourg signalent son influence.
L’exploitation du lin et de la toile assure une longue période de prospérité et les juloded, paysans-marchands, administrent la commune et lui donnent ses maires successifs.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune de Le Tréhou. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
L’église Sainte-Pitère
1555-XVIIe-XVIIIe siècles
L’église actuelle, construite au XVIIe siècle sur le plan de la croix latine, est cependant modifiée au siècle suivant. Son chevet à pans coupés conserve néanmoins des éléments datés de 1555 et porte,sur une pierre en kersantite, une inscription datant de 1720. Une porte en plein cintre ouvre le porche méridional classique érigé en 1610. La statue de sainte Pitère le surplombe au-dessus de l’archivolte en kersantite. De part et d’autre, les niches à coquille des contreforts sont d’une facture caractéristique de l’atelier de Prigent. À l’intérieur du porche, les quatre statues d’apôtres sont attribuées au sculpteur landernéen Roland Doré. Au pied de saint Pierre, une ancienne famille rappelle ses fondations locales par une inscription « Alain : Brest ». Le porche du clocher est construit en 1649. Plus haut, l’inscription 1748 témoigne des remaniements effectués sur l’édifice primitif. Les travaux se poursuivent en 1753 au niveau du chœur et en 1772 dans la nef. Deux entrées monumentales desservent l’enclos au nord et au sud-est. Cette dernière ouvre le cimetière par une porte datée de 1755.
Le calvaire monumental
Inscrit monument historique par arrêté le 18/10/1926
1578
Granit et kersantite
Enclos paroissial
Le socle reproduit l’image des douze apôtres en bas relief. Marie Madeleine, éplorée, y prend appui. Au milieu du fût écoté, une console porte un saint évêque, peut-être saint Paul-Aurélien, patron du diocèse, et à son revers sainte Pitère, patronne de la paroisse. Sur la traverse inférieure du double croisillon, deux larrons encadrent saint Pierre et la pietà au revers. Au-dessus d’eux, un ange et un démon emportent chacun une âme. Les personnages ont disparu de la traverse supérieure qui porte la croix et à son revers l’ecce homo. L’embase est marquée aux armes de Mol de Guernélez.
Maison à tourelle
1620
Schiste
Route de Sizun
Une tourelle tronquée agrémente cette maison construite sur le modèle des maisons à avancée. Le linteau d’origine de l’entrée datait cette habitation de 1620. La maison serait un ancien presbytère.
La croix de Rosnonen
XVe siècle
Kersanton
Rosnonen
Le fût porte une croix monolithique à dais et aux branches fleuronnées. La vierge et saint Jean encadrent le Christ au niveau du croisillon. Au revers, la Vierge à l’Enfant présente le livre des Écritures.
La croix Bizer
1932
Granit
Ty Ru
La Kroaz Bizer, croix de (sainte) Pitère, est un mémorial portant sur son socle l’inscription « Arden armor, à la vie à la mort ». Cette croix celtique est érigée à l’emplacement d’un calvaire du XVIIe siècle, lui-même transporté dans les Ardennes belges à la mémoire des soldats bretons tombé à la bataille de Maissin.
■ Le monument aux morts
■ Blason de la commune du Tréhou
Description
D’argent à la hache à douille de sable, accompagnée de trois fleurs de lin d’azur.
Détail
La découverte en 1958 d’un trésor constitué de 900 haches à douille en bronze explique le motif principal du blason, complété par les fleurs de lins, car l’exploitation du lin et de la toile assura une longue période de prospérité et les juloded, paysans-marchands, administrèrent la commune et lui donnèrent ses maires successifs.
Source : wikipedia.org