Saint-Urbain est une commune rurale du département du Finistère. Elle se situe à 24 km à l’est de la ville de Brest et à 7km au sud de celle de Landerneau.
Mise à jour le 18/08/2024.
■ Des informations sur Saint-Urbain
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Intercommunalité : CC du Pays de Landerneau-Daoulas
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Kernevodez
Gentilé : Saint-Urbanais, Saint-Urbanaises.
Population : 1 667 hab. (2021)
Densité : 110 hab./km²
Superficie : 15,21 km²
■ Mairie de Saint-Urbain
Adresse : Place de la Mairie, 29800 Saint-Urbain
Position : 48.400277, -4.227836
Altitude : 104 m
Site internet : www.saint-urbain.com
■ Communes limitrophes :
Dirinon – Pencran – La Martyre – Tréflévénez – Le Tréhou – Irvillac – Daoulas
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Saint-Urbain vient du breton lann, ermitage, et de Urvan, saint breton assimilé à saint Urbain.
En breton, la commune se nomme Lannurvan.
■ Histoire de la commune de Saint-Urbain
Le site porte des traces de présence humaine datant de l’époque gallo-romaine : des tuiles ont été découvertes au Bodan, au Beuzidou, ou encore près du village du Cleuz-Bras. De même, le territoire de la commune est traversé par plusieurs voies romaines.
Certaines hypothèses font remonter la formation d’une communauté à l’émigration, de Grande-Bretagne, de moines et de chefs religieux chassés par les Scots et les Saxons. Arrivés en Armorique, ils se seraient dispersés et deux de leur moines, Urban et Barban se seraient installés sur ce site, auxquels ils donnèrent leur nom : Lan-Urvan, Saint-Urbain ; et Treb-Barharn, Trévarn.
Les premiers registres d’état civil concernant cette trève, qui dépend alors de la paroisse de Dirinon, remontent à 1648, pour les baptêmes, et à 1674, pour les mariages et les décès.
En 1790, Saint-Urbain devient une commune tout comme Trévarn, ancienne trève de Dirinon, dont le maire est Maurice Madec. Mais dès 1792, Trévarn est rattaché à la commune de Saint-Urbain. La commune est érigée en paroisse lors du Concordat de 1801.
■ Situation géographique
La position de la mairie de Saint-Urbain. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de Saint-Urbain
L’église paroissiale Saint-Urbain
XVIIe-XXe siècles
Kersantite
De nombreuses inscriptions, sur le pourtour de l’église, apportent une précision sur la date de l’édifice d’origine : 1677, sur les contreforts ouest ; 1687, sur le flanc sud ; 1682, sur l’aile sud ; 1686 et 1687, sur l’aile nord. Le 13 novembre 1904, un incendie d’origine criminel détruit l’église, ne laissant que le clocher et les murs, sur lesquels la charpente est reconstruite. La totalité du mobilier disparaît dans l’incendie.
Calvaire du cimetière
1575
Granit et kersantite (H. : 6 m)
Le calvaire porte un écu gravé qui précise la date de sa construction. Sur le nœud figurent des anges au calice et les symboles de la Passion. En 1960, une Vierge de pitié faisant partie du groupe des statues géminées est volée.
La chapelle Notre-Dame
Inscrit monument historique le 18/08/1998
Fin du XVIIe-début du XVIIIe siècles
Trévarn
La chapelle, en forme de croix latine à chevet à pans coupés, est probablement construite sur un lieu consacré dédié à saint Baharn, alors très honoré dans le pays de Daoulas. Un acte de 1218 mentionne un don de prébendes attachées à l’Ecclesia Sancti Baharni, par Guillaume, évêque de Quimper, à l’abbaye de Daoulas. La chapelle est une ancienne église tréviale de Dirinon, comme le prouve la présence de fonts baptismaux, seules les églises pouvant assurer les baptêmes.
Au XVIIIe siècle, elle devient l’église Notre-Dame-de-Pitié. Les inscriptions qui figurent sur la façade permettent de dater l’édifice : les sablières portent les dates de 1683 et 1701. Sur la porte de l’aile sud figure la date de 1700 et, au-dessus de la fenêtre celle de 1701.
Le calvaire de la chapelle
Inscrit monument historique le 18/08/1998
1550
Kersantite
Chapelle Notre-Dame
Outre le Christ en croix, le calvaire porte également un Christ aux liens. Les écots sont, comme pour de nombreux calvaires, un symbole des bubons de la peste, beaucoup de calvaires ayant été érigés à la suite d’épidémies. Le calvaire a été restauré en 1630 par Roland Doré.
Statue de saint Sébastien
Kersantite
Chapelle Notre-Dame
Les piliers d’entrée du placitre sont ornés de deux statues. L’une des deux statues représente saint Sébastien, souvent présent dans la statuaire bretonne. Le soldat romain, martyr en 303, est invoqué lors des épidémies de peste. En effet, selon la tradition populaire, il aurait préservé Rome du fléau en 680.