Irvillac est une commune rurale du département du Finistère. Elle se trouve à 24 km à l’est de la ville de Brest dans le pays de Cornouaille.
Mise à jour le 18/08/2024.
■ Des informations sur Irvillac
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Intercommunalité : CC du Pays de Landerneau-Daoulas
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Kernevodez
Gentilé : Irvillacois, Irvillacoises
Population : 1 443 hab. (2021)
Densité : 49 hab./km²
Superficie : 29,60 km²
■ Mairie d’Irvillac
Adresse : 17 Route de Landerneau, 29460 Irvillac
Position : 48.371289, -4.213092
Altitude : 101m
Site internet : http://irvillac.over-blog.com/
■ Communes limitrophes :
Saint-Urbain – Tréflévénez – Le Tréhou – Saint-Eloy – Hanvec – Hôpital-Camfrout – Logonna-Daoulas – Daoulas
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Irvillac vient de Ermeliac, toponyme gallo-romain, probablement d’un nom d’homme en latin, Armelius.
En breton, la commune se nomme Irvilhag.
■ Histoire de la commune d’Irvillac
Ancien prieuré-cure de l’abbaye de Daoulas, Irvillac est situé sur une voie romaine de Quimper à Landerneau. La terminaison du nom de la commune, issu du gaulois acos, et rare dans la région, indique bien qu’il y a eu là une présence gallo-romaine, également attestée à Guilers, Lavadur, et Pessarven-ar-Stum.
Mentionné dès le XIe siècle comme paroisse dans un acte du Cartulaire de Landévennec, Irvillac devient au siècle suivant une dépendance de l’abbaye de Daoulas.
De nombreux manoirs sont construits dans la commune, mais il n’en reste que quelques ruines. Seul le manoir du Cosquer est toujours habité. Ancien château fort dont les murailles sont percées de meurtrières, il est sans doute bâti par les moines de Daoulas, quand ils deviennent prieurs recteurs d’Irvillac. Ils en font leur presbytère, qui conserve cette fonction jusqu’en 1904.
Commune étendue, Irvillac a principalement une vocation agricole.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune d‘Irvillac. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
L’église Saint-Pierre
Inscrit monument historique par arrêté le 25/02/1928
XVIIe siècle
Feldspath et kersantite
Bâtie du temps de Vincent de Kerouatz, abbé de Daoulas, prieur d’Irvillac, en 1656, l’église est en majeure partie du XVIIe siècle. Dans la nuit du 13 au 14 janvier 1777, le clocher est frappé par la foudre. En 1850, la chambre des cloches est refaite d’après les dessins de l’abbé Pouliquen, alors vicaire de la commune. La façade présente une porte datée de 1636, encadrée de deux pilastres et de deux colonnes à chapiteaux ioniques.
L’entrée de l’église Saint-Pierre
1668
Kersantite
Le portail, de style Renaissance, est constitué de deux portes jumelées, en plein cintre. Selon une hypothèse, il comporte les traces d’un ancien porches aux apôtres, en saillie, qui n’a jamais été achevé et qui a du protéger les deux portes. Le bénitier, qui sépare les portes, est surmonté d’une figure d’ange aux ailes tombantes. L’arc en plein cintre forme un tympan qui abrite une niche à coquille découvrant ne statue qui représente l’ecce homo. Des têtes d’angelots ornent la clé de voûte.
L’ossuaire de l’église Saint-Pierre
Enclos paroissial
L’ancien ossuaire porte la date de 1692, mentionnée dans la frise. Il sert un temps de chapelle, sous le nom de Notre-Dame de-la-Délivrance. Les pilastres doriques ornent la porte en plein cintre et trois baies, protégées par un larmier. À l’intérieur de l’ossuaire, se trouvent les statues de sainte Anne et de saint Joachim. Restauré en 1970, l’ossuaire est désaffecté.
Le calvaire du cimetière
1506-1706
Sculpteur : Jehan André
Kersantite
Enclos paroissial
Quatorze calvaires sont dénombrés sur le territoire de la commune. La particularité de celui-ci tient à ce qu’il est à l’envers, sans doute après avoir été remonté en 1706. en effet, le Christ en croix, qui doit faire face à l’ouest, est ici tourné vers l’est. À l’envers de l’embase, sous le Christ entouré de la Vierge et de saint Jean, un écusson porte trois croisettes pouvant appartenir à la famille Huon de Kerezellec. Cette partie du calvaire, moins ancienne que le reste, porte la date de 1706 et a été réalisé par I. Keromnes.
La chapelle Notre-Dame-de-Lorette
XVIIe siècle-1822
Coatnant
La dédicace de la chapelle, en forme e croix latine, est liée à une tradition légendaire. Selon celle-ci, en mai 1291, des paysans d’une bourgade de la côte adriatique découvrent une chapelle qui n’existait pas la veille. À l’intérieur, près d’une cheminée, ils trouvent une statue en bois de la Vierge Mère. En décembre de la même année, la chapelle disparaît comme elle est apparue, pour ressurgir dans une petite ville d’Italie, Lorette. La Vierge y apparaît à un ermite et lui révèle qu’il s’agit de la maison de Nazareth, la Sancta Casa, qui, ayant échappé au sac des musulmans, est déplacée par les anges. Des vérifications sont faites en Palestine et les dimensions sont conformes : il s’agit là d’un miracle. La chapelle devient un lieu de pélerinage : un ex-vote de Montaigne et un vœu de Descartes y figurent. En 1525, la Madone de Lorette endigue une épidémie de peste. Depuis, elle est invoquée contre cette maladie.
Plusieurs inscriptions permettent de situer la date de construction de cette chapelle : le pilier cylindrique du côté nord indique la date de 1629 et le chevet porte la date de 1634. La sacristie, en pierre de taille, est sans doute postérieure, d’après la date de 1700 qui figure sur le linteau de la fenêtre sud. En 1822, la chapelle est restaurée.
Calvaire de la chapelle Notre-Dame-de-Lorette
Inscrit monument historique par arrêté le 18/10/1926
1644
Sculpteur : Roland Doré
Kersantite (H. : 8,5m)
Chapelle Notre-Dame-de-Lorette
La croix centrale est datée de 1644. La fontaine abrite une statue en pierre de la Vierge à l’Enfant. Elle est surmontée d’un étonnant calvaire, dont quelques éléments ont disparu, le Christ notamment. Deux bras courbes, qui rappellent les croix de procession, portent deux statues géminées : Notre-Dame et saint Pierre, saint Jean et saint Yves. Ce calvaire est l’œuvre de Roland Doré, maître sculpteur à Landerneau et sculpteur du roi de Bretagne, et à qui l’on doit de nombreux autres calvaires
Calvaire de Croas Lidou
1640
Sculpteur : Roland Doré
Kersantite
Carrefour de Croas Lidou
Le calvaire doit son nom de Kroaz-Lidon à celui du prêtre qui le fait ériger. Au centre du croisillon est inscrit : « M. Ian. Lidou. 1640. » Anciennement situé sur la route de Daoulas, le calvaire est transporté à cet emplacement vers 1969. Il comporte trois gradins, un socle quadrangulaire et un fût octogonal. Sur le socle, figurent les statues mutilées de saint Pierre, caractérisé par un livre et une clef, d’un apôtre aux pieds nus et d’un abbé mitré. Un écu au calice se trouve de l’autre côté du calvaire.
■ Blason de la commune
Description
Écartelé: au 1er d’azur à deux clés d’or passées en sautoir, au 2e d’argent à la moucheture d’hermine de sable, au 3e d’argent à la fleur de lin d’azur boutonnée d’or, au 4e de sinople à la tête de bélier d’argent accorné d’or.
Source : wikipedia.org