Hanvec est une commune du département du Finistère. Elle se trouve à 31 km à l’est de la ville de Brest dans le pays de Cornouaille.
Mise à jour le 18/08/2024.
■ Des informations sur Hanvec
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Intercommunalité : CC du Pays de Landerneau-Daoulas
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Kernevodez
Gentilé : Hanvécois, Hanvécoises
Population : 2 035 hab. (2021)
Densité : 34 hab./km²
Superficie : 59,11 km²
■ Mairie d’Hanvec
Adresse : Place du Marché, 29460 Hanvec
Position : 48.328099, -4.161018
Altitude : 101m
Site internet : www.mairie-hanvec.fr
■ Communes limitrophes :
Hôpital-Camfrout – Irvillac – Saint-Eloy – Sizun – Saint-Rivoal – Lopérec – Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h – Le Faou – Rosnoën
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Hanvec vient de l’ancien breton hamuc, dérivé de ham, devenu hanu, été, à rapprocher du gallois hafod, résidence d’été.
En breton, la commune se nomme Hañveg.
■ Histoire de la commune de Hanvec
De nombreuses traces indiquant une présence humaine dès la préhistoire ont été trouvées dans la commune : un abris sous roche, une hache en kersantite, une hache en bronze et une attache de ceinture. À Pennarven, des souterrains témoignent d’habitats de l’âge de fer.
En 1904, les vestiges d’un camp romain, aujourd’hui rasé, sont encore visibles à Roz-ar-Glouet. À l’origine, ce camp devait protéger la voie romaine qui va de Quimper à Landerneau ; son tracé est encore visible à Irvillac et à Saint-Urbain.
D’autres traces romaines existent à Keranezou, Kerohan et Hanvoy. Hanvec est attesté comme paroisse dès le XIe siècle.
Au Moyen-Âge, l’histoire de la région est marquée par le présence des vicomtes du Faou.
À partir du XIVe siècles, la famille de Kerliver s’installe dans la région. Elle règne sur la paroisse jusqu’au XVIIe siècle.
À la Révolution, prêtres jureurs et prêtres réfractaires se livrent une lutte acharnée au cours de laquelle un réfractaire s’exile en Espagne tandis qu’un autre est enfermé au château du Taureau dans la baie de Morlaix, pour être ensuite déporté. Les nobles préfèrent aussi l’exil. Ainsi, Urbain Guillaume de Quélen de Keruhant émigre à Jersey avec sa famille.
En 1825, le bourg de Hanvec est bien modeste : il se concentre autour de la place du marché, face à l’église. La commune connaît un essor rapide, grâce au développement et à l’amélioration des moyens de transport, notamment avec la construction de la route du Faou à Saint-Thégonnec, en 1847, et l’apparition du chemin de fer dans la région, en 1867.
Hanvec, dont l’activité est alors principalement agricole accueille de nombreux commerces qui continuent à se développer au cours du XXe siècle : aubergistes, boulangers, sabotiers, forgerons, tisserands et menuisiers font vivre la commune. En 1969, le dernier sabotier, Jean Morio, exerce encore son activité.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune de Hanvec. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
L’église Saint-Pierre
XVIIe siècle-1875
Architecte : Joseph Bigot
Granit
De l’ancienne église, il ne reste que le porche sud datant de 1625, qui est dans le style des porches de Roland doré. Le clocher, de 1648, a aujourd’hui disparu. Le 18 juin 1874, le préfet interdit l’accès de l’édifice pour des raisons de sécurité publique. L’architecte quimpérois Joseph Bigot (1807-1894) a en charge sa reconstruction. Elle est consacré le 31 mai 1877. La flèche n’est terminée qu’en 1879.
Ossuaire
1653
Église Saint-Pierre
L’ossuaire, appelé également chapelle Saint-Jean est contemporain de l’ancienne église. Il renferme la tombe d’Urbain de Quélen, zouave pontifical, décédé en 1867 à l’âge de 25 ans. Son père, Jacques Louis Joseph de Quélen, est maire d’Hanvec de 1814 à 1830. Il fait bâtir un quai, qui porte son nom, au Faou.
Ancienne maison à pigeonniers
1675
Schiste et granit
Mairie
Cette maison est sans doute l’une des plus ancienne de la commune. De multiples ouvertures dans la façade permettent aux pigeons d’aller et venir. Au Moyen Âge, l’élevage des pigeons est l’un des privilèges des seigneurs, d’où la proximité de vestiges de pigeonniers ou de colombiers près des manoirs et des châteaux. Au XVIe siècle, la Bretagne compte trois à quatre mille pigeonniers et colombiers. Pendant la Révolution, la demande d’abolition de ce privilège figure dans de nombreux cahiers de doléances.
Fontaine Sainte-Madeleine
Schiste et kersantite
La fontaine abrite une statue en kersantite de sainte Madeleine, invoquée pour faire venir la pluie lorsque la sécheresse menace les cultures. Deux autres niches abritent les statues représentant peut-être saint Jean, saint Pierre et la Vierge, œuvres de Roland Doré provenant d’un ancien calvaire. Face à la fontaine s’étend le lavoir, lieu de commérages où les jeunes lavandières devaient le pus souvent laisser la place aux anciennes. D’après la tradition, lorsque l’averse tant attendue tardait à venir, les femmes, au lavoir, aspergeaient la statue de la sainte, en guise de représailles.