Lopérec est une commune rurale du département du Finistère. Elle fait partie du Parc Naturel Régional d’Armorique. Elle se trouve à 12 km au nord de la ville de Châteaulin dans le Pays Rouzic.
Mise à jour le 15/08/2024.
■ Des informations sur Lopérec
Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Carhaix-Plouguer
Intercommunalité : CC Monts d’Arrée Communauté
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Rouzic
Gentilé : Lopérécois, Lopérécoises
Population : 879 hab. (2021)
Densité : 22 hab./km²
Superficie : 39,49 km²
■ Mairie de Lopérec
Adresse : 9 Place de l’Église, 29590 Lopérec
Position : 48.277, -4.047883
Altitude : 53m
Site internet : www.loperec.fr
■ Communes limitrophes :
Saint-Rivoal – Brasparts – Pleyben – Saint-Ségal – Pont-de-Buis-lès-Quimerc’h – Hanvec
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom vient du breton, lok, lieu consacré, et de saint Pérec, Petroc.
En breton, la commune se nomme Lopereg.
■ Histoire de la commune de Lopérec
À la lisière des Monts d’Arrée, le sol de la commune de Lopérec a livré une dizaine de tumuli et de tombes de l’âge du bronze, ainsi que des tuiles gallo-romaines.
Trois paroisses bretonnes ont choisi pour patron saint Pérec, saint breton du VIe siècle, originaire de Cornouaille, qui est souvent confondu avec saint Pierre.
La paroisse de Lopérec est attestée au début du XIVe siècle. Pendant la Révolution, la grotte de Toul-an-Diaoul abrite des chouans, tandis que le clergé, protégé par la population, exerce clandestinement son ministère.
Au XVIIIe siècle, près de 2 000 communiants forment une société rurale, dont l’occupation, l’été, est la cueillette des cerises, l’une des productions les plus importantes de cette contrée accidentée. Les récoltes sont surtout vendues au marché du Faou, à Brest et dans les îles anglaises.
Des onze moulins recensés sur le cadastre au XIXe siècle, il ne subsiste que celui de Penguern, transformé en minoterie, désormais désaffectée.
■ Situation géographique
La position de la mairie de la commune de Lopérec. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de la commune
L’église Saint-Pérec
XVIe-XVIIe-XIXe siècles
Kersantite et pierre de Logonna
En forme de croix latine, l’église Saint-Pérec comprend une nef de trois travées avec bas-côtés, deux ailes formant un faux transept et un chœur profond à chevet polygonal. Reconstruite en 1894 sur les plans de l’architecte Gassis, elle a conservé de l’ancien édifice la chapelle des fonts baptismaux à pans coupés, le porche au midi, le porche ouest surmonté du clocher et la sacristie sud de 1699. au sommet de l’accolade de la porte sud donnant accès au monument, l’écu des Penguern rappelle la fondation de l’ancienne construction par Yves de Penguern et Marie de Kermorial, sa femme. C’est ici que les Lopérecois venaient payer leurs chefrentes. L’une des deux sablières polychromes porte la date de 1586. À l’intérieur, des niches Renaissances, séparées par des bandes méplates ornées de roses, abritent les statues des apôtres en kersantite, sculptées en 1615 par Yves Cévaer. Garnie de clochetons pointus aux angles, la flèche du clocher est la plus élancée de la région. Montée en 1669, la tour reconstruite en 1764 est foudroyée peu après. Elle ne sera achevée qu’en 1860, par Le Naour.
La chapelle Saint-Guénolé
XVIe siècle-1770-1859-1903
Kersantite, pierre de Logonna et schiste
Route de Brasparts
Bâtie sur un site gallo-romain, cette chapelle en forme de croix latine possède une sacristie hexagonale à toiture en bulbe. Dépendant de la maison de Penguern, dont les armes alliées figurent sur la porte en plein cintre du pignon et au-dessus de la fenêtre sud, l’édifice est donné à perpétuité en 1641 aux paroissiens par Olivier de Penguern. La chapelle est reconstruite en 1769-1770, puis réparée à nouveau en 1859 et en 1903. sur le clocheton, deux oiseaux adossés tiennent un globe de pierre avec leurs ailes déployées.
La croix de Kergonan
1550-1880
Kersantite
Kergonan
Cette croix dite Croaz Nevez date de 1550, elle est restaurée par la suite en 1880. Ses sculptures représentent les armoiries de la famille de Penguern, saint Sébastien, une crucifixion et une vierge à l’Enfant.