Plouigneau est une commune du département du Finistère. Elle se trouve à 10 km à l’est de la ville de Morlaix dans le Pays du Trégor.
Mise à jour le 10/09/2025.
■ Sommaire
■ Des informations sur Plouigneau
Département : Finistère
Arrondissement : Morlaix
Canton : Plouigneau
Intercommunalité : Morlaix Communauté
Pays historique : Le Trégor
Pays traditionnel : Le Bas-Trégor
Gentilé : Ignaciens, Ignaciennes
Population : 5 057 hab (2021)
Densité : 78 hab./km²
Superficie : 64,82 km²
■ La mairie de Plouigneau
Adresse : Place du Général de Gaulle, 29610 Plouigneau
Position : 48.567632, -3.701641
Altitude : 162 m.
Site internet : www.plouigneau.fr
■ Communes limitrophes :
Plouigneau – Lannéanou – Scrignac – Le Cloître-Saint-Thégonnec – Plourin-lès-Morlaix
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Plouigneau vient de l’ancien breton ploe, paroisse et de saint Gwiniau.
En breton, la commune se nomme Plouigno.
■ Histoire de la commune de Plouigneau
L’occupation du territoire à la préhistoire est attestée par de nombreux vestiges, comme le menhir de Crec’h-Edern, le tumulus de Cazin, la tombe de l’âge du bronze de la chapelle du Mûr ou encore des outils et des haches polies.
À l’époque gallo-romaine, le territoire est traversé par les voies Morlaix – Corseul et Carhaix – Lanmeur – Primel. Un oppidum est établi à Castel-Dinan.
La paroisse de Plouigneau remonte au VIe siècle, mais sa première mention date de XIe siècle. Au Moyen Âge, elle est partagée en plusieurs fiefs, Castel Dinan, Coat ar Ferté, Kerviniou ou encore Bourouguel. En 1427, les registres de réformations des feux signalent vingt-deux familles nobles dans la paroisse. Durant les guerres de Religion, les Morlaisiens adoptent le parti de la Ligue.
Au XVIIe et au XVIIIe siècles, la paroisse connaît une certaine prospérité générée par l’agriculture et l’élevage. Après la Révolution de 1789, la commune de Plouigneau est d’abord rattachée au canton de Plougonven avant de dépendre de celui du Ponthou. Quelques années plus tard, elle devient chef-lieu de canton aux dépens du Ponthou.
Durant la seconde moitié du XIXe siècle, la gare desservant la ligne Paris-Brest connaît une importante activité, avec l’embarquement des bestiaux provenant des foires de la région et le commerce des légumes, de grains, d’engrais, de vin, de bois et de ciment.
Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville subit l’occupation allemande et connaît un important bombardement le 9 août 1944.
■ Situation géographique
La position de la commune de Plouigneau. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Le patrimoine de Plouigneau
Le menhir de Creach-Edern
Date : Néolithique
Matériau : Granit
Dimension : Hauteur 5,60 m.
Adresse : Lieu-dit Creach-Edern Inscrit monument historique par arrêté le 27/10/1955
Le menhir est le seul monument mégalithique d’importance conservé sur la commune. Sa circonférence à un mètre du sol est de 5,72 mètres.
L’église paroissiale Saint-Ignace
L’église Saint-Ignace est située à l’emplacement d’une ancienne église du XVe siècle, d’abord agrandie entre 1837 et 1840 par Théodore Boyer, architecte de Morlaix, puis progressivement démolie au fur et à mesure de l’avancée de la nouvelle construction. Dédiée à saint Ignace d’Antioche, celle-ci adopte un style néo-gothique flamboyant. Les travaux débutent en 1863 par la reconstruction de la nef et des bas-côtés. Le chœur est des bas-côtés. Le chœur est édifié dans les années 1880. de style Renaissance, il comporte un chevet à noues multiples et une abside ornée de boiseries peintes par le morlaisien J.-L. Nicolas. La tour qui remplace l’ancien clocher remonte au années 1895. À l’intérieur, sont conservés, entre autres, des objets d’orfèvrerie du XVIIe siècle et des statues anciennes en bois polychrome.
La chapelle Notre-Dame de Luzivilly
Construite au dessus d’une source, à l’emplacement d’un ancien lieu de pèlerinage, la chapelle Notre-Dame de Luzivilly est fondée par les Goasbriand. Dédiée à sainte Barbe avant d’être placée sous le vocable de la Vierge, elle est restée inachevée et adopte un plan irrégulier, la nef ne comportant qu’un seul bas côté et l’unique bras du transept étant transformé en chapelle. La plupart des écussons ont été martelés durant la Révolution. Seul subsiste celui des Toupin de Kerviniou, seigneurs de la Ferté au XVIe siècle. La croix de justice placée près de la chapelle rappelle leur pouvoir de juridiction. Le portail occidental d’esprit gothique comporte des voussures feuillagées et le tympan de la maîtresse-vitre est percé d’une rosace en quatre feuilles.
La chapelle Saint-Nicodème
En forme de croix latine, la chapelle Saint-Nicodème comprend un chevet à trois pans du type de Beaumanoir. Le clocheton en dôme qui surmonte le pignon occidental porte les dates de 1642 et 1704. Chapelle seigneuriale, elle conserve les armes des Boiséon sur le mur-pignon du transept sud et, sur le pan central du chevet, les armes mi-parties des Kermoysan et des Du Parc.
L’ancienne gendarmerie du Ponthou
Initialement destinée à abriter la brigade à cheval, l’ancienne gendarmerie est transformée en école et en mairie en 1858. Les écuries sont transformées en préau et les classes installées au rez-de-chaussée. Le premier étage comprenait le logement des maîtres et le bureau du maire.
Le Monument aux morts de Plouigneau
Date : Début du XXe siècle
Matériaux : Granit et grès
Adresse : Cimetière de Plouigneau
Constitué d’une stèle en forme d’obélisque surmontée d’une croix, le monument aux morts commémore les 211 soldats ignaciens morts pour la France pendant la Première Guerre mondiale.
■ Le monument aux morts
■ Le monument aux mort de la commune de Plouigneau
Adresse : Cimetière communal
■ Les morts
1914-1918 : 211 noms
■ Source
https://monuments-aux-morts.fr/