Scrignac est une commune du département du Finistère. Elle se trouve à 24 km au nord de la ville de Carhaix dans le Pays Poher.
Mise à jour le 15/08/2024.
■ Des informations sur Scrignac
Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Carhaix-Plouguer
Intercommunalité : CC Monts d’Arrée Communauté
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Poher
Gentilé : Scrignaciens, Scrignaciennes
Population : 747 hab. (2021)
Densité : 11 hab./km²
Superficie : 70,94 km²
Adresse de la mairie : Place de la Mairie, 29640 Scrignac
Position : 48.433699 , -3.678424
Altitude : 247 m
Site internet : www.scrignac.bzh
■ Communes limitrophes :
Plougonven – Lannéanou – Botshorel – Bolazec – Plourac’h – Carnoët – Poullaouen – Berrien – Le Cloître-Saint-Thégonnec
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom est un dérivé du gaulois skarena, éclat de roche, pente rocheuse, lieu rocailleux.
En breton, la commune se nomme Skrigneg.
■ Histoire de la commune de Scrignac
Scrignac, juché au sommet d’une colline, est le site d’implantation de mottes féodales. La première mention écrite du lieu n’apparaît pourtant qu’en 1318. La paroisse possède alors comme trèves Bolazec et Coat-Quéau. Ce petit village est d’ailleurs bien développé.
En 1388, une bulle accorde des indulgences à ceux qui voudraient contribuer par leurs aumônes à la restauration de sa chapelle. Une couverture d’un livre en parchemin signale l’existence d’une école à Coat-Quéau dans la seconde moitié du XVe siècle. De nombreuses chapelles sont alors édifiées sur les terres de la paroisse, à Trénivel, sous l’impulsion des abbés cisterciens du Relec, à Perideg sous l’inspiration des augustins du couvent de Carhaix, à Quefforc’h enfin.
En 1675, lors de la révolte dite du « Papier Timbrée », les manoirs de Kerbrat, de Kergral et de Kerizec sont pillés et incendiés par les Bonnets rouges, des paysans en révolte. Ces bâtiments sont encore en ruine en 1680, au moment de la réformation du registre du Terrier, où étaient inscrits toutes les terres et tous les cens, les rentes et les droits seigneuriaux qui y étaient attachés.
En 1697, le commandeur des moines hospitaliers de La Feuillée possède à Scrignac le « membre de Lannouédic », qui regroupe les villages de Lannouédic, de Kertanguy et du Quilliou, soit une douzaine de tenues et le moulin à eau de Lannouédic.
La révolution entraîne de nombreux troubles dans la région. Le 23 avril 1792, un mouvement de contestation contre la République élit le dénommé Coroller comme nouveau maire. Le 29 avril, un détachement de la garde nationale est envoyé à Scrignac. Le 3 mai, le patriote Jean Péron reprend possession de la mairie, et la commune est contrainte de payer une amende de 16 931 livres. Le 29 juillet de la même année, un curé constitutionnel, Le Coant, s’installe à l’église de Scrignac. Il est considéré comme un intrus, et la troupe venue de Carhaix et de Morlaix ainsi que la garde nationale interviennent. Un impôt forcé est prélevé, et en octobre 1792, un homme de Scrignac est guillotiné à Carhaix.
En 1910, un nouveau conflit a lieu entre l’État et l’Église. La municipalité ayant augmenté le loyer du presbytère de 50%, l’évêque ordonne le retrait des prêtres de la paroisse avec mise en interdit de l’église et suppression de la sonnerie des cloches. La situation est rétablie en mars 1911.
■ Situation géographique
La position de la commune de Scrignac. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.