Botsorhel est une commune rurale du département du Finistère. Elle se situe à 18 km à l’est de la ville de Morlaix dans le pays du Trégor.
Mise à jour le 10/08/2022.
Des informations sur Botsorhel
Département : Finistère
Arrondissement : Morlaix
Canton : Plouigneau
Intercommunalité : Morlaix Communauté
Pays historique : Le Trégor
Pays traditionnel : Le Grand-Trégor
Gentilé : Botsorhélois, Botsorhéloises
Population : 430 hab. ( 2019) – 428 hab. (2017)
Densité : 17 hab./km²
Superficie : 25,64 km²
Adresse de la mairie : 10 Place de l’Église, 29650 Botsorhel
Site internet : www.botsorhel.fr
Communes limitrophes : Plouigneau – Plouégat-Moysan – Guerlesquin – Plougras – Bolazec – Scrignac – Lannéanou
Quelques cartes
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Toponymie de Botsorhel
Le nom de la localité est attesté sous les formes Bocorzer vers 1330, Botsorcher vers la fin du XIVe, Botsorher en 1504 et 1663.
Botsorhel dérive de Bod signifiant « demeure », « logis » et de sorc’hel « s’élever », mais d’après Guillaume Le Jean, Botsorhel signifierait, traduit en français « le buisson de la vallée sauvage ». Certains le font découler de Sorser (sorcier); d’autres donnent Sorc’hel comme dérivant du mot latin surgere (jaillir, émettre).
En breton, la commune se nomme Botsorc’hel.
Histoire de la commune de Botsorhel
La première implantation humaine sur le territoire est attestée par les tumuli de la croix Saint-Ener qui remontent à l’âge du bronze. Les époques gauloises et gallo-romaine n’ont pas laissé de vestiges apparents.
La chapelle Saint-Ener est fondée vers l’an mille. Au Moyen Âge, les terres sont l’apanage de la maison de Bretagne. À la réformation et aux montres de 1427 à 1453, on mentionne que Derian est le seigneur de Trédillac, que Charuel est le seigneur de Kerahel, fondu en 1420 dans la maison de Penhoët, que Du Parc est le seigneur de Brévara et que Du Botglazec est le seigneur de Kermadio, fondu dans Coëtmen qui est un ramage de Penthièvre. La paroisse dépend alors de l’évêché de Tréguier.
Au XVIIIe siècle, l’abbé Calloet de Lanidy, mort vers 1750, fonde la chapelle Sainte-Anne, fermée à la Révolution et détruite. En 1854-1855, le bourg est atteint par une épidémie de choléra qui fait sept victimes. Aux XIXe et XXe siècles, le nombre de la population connaît des variations importantes, passant de 1 425 habitants en 1836 à 1 803 vers 1870 et 1 458 habitants en 1901.