La Feuillée est une commune du département du Finistère. Elle fait partie du Parc Naturel Régional d’Armorique. Elle se trouve dans le pays traditionnel du Poher.
Mise à jour le 22/11/2023.
Des informations sur La Feuillée
Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Carhaix-Plouguer
Intercommunalité : CC Monts d’Arrée Communauté
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Poher
Gentilé : Feuillantins, Feuillantines
Population : 656 hab. (2020)
Densité : 21 hab./km²
Superficie : 31,55 km²
Adresse de la mairie : Hent Ménez Are, 29690 La Feuillée
Position : 48.39077, -3.852534
Altitude : 271m
Site internet : www.commune-de-la-feuillee.fr
Communes limitrophes : Plounéour-Ménez – Berrien – Huelgoat – Brennilis – Botmeur – Commana
Quelques cartes
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Toponymie
L’origine du nom vient de l’ancien français foillee, endroit feuillu, en breton fouillez.
En breton, la commune se nomme Ar Fouilhez.
Histoire de la commune de La Feuillée
Les hommes s’installent sur le site de La Feuillée dès le Néolithique et surtout à partir de l’âge du bronze. Ils dressent des tumuli et tracent des chemins qui marquent la limite de différents territoires. Au Ruguellou notamment, tout un système de talus avec décrochement et cloisonnement perpendiculaire forma la base de la structure du cadastre moderne.
Durant le haut Moyen Âge, les terres de La Feuillée sont incluses dans la paroisse primitives de Ploumenez. Celle-ci éclate ensuite en plusieurs paroisses, dont celle de Berrien, dont fait partie La Feuillée.
Au XIIe siècle, les moines hospitaliers de Saint-Jean-de-Jérusalem s’installent au bord de l’ancienne voie menant de Carhaix à l’Aber-Wrac’h : la paroisse de La Feuillée est crée au détriment de celle de Berrien, qu’elle scinde en deux. Siège d’une commanderie, l’établissement compte alors un hôpital, une église paroissiale, deux chapelles, une maison du commandeur et un manoir pourvu d’un moulin et d’une futaie. 94 paysans lui sont liés par le système de la quevaise.
L’ordre des hospitaliers exerce la haute justice sur le bourg, avec potence à quatre piliers. Les moines sont chargés d’accueillir et de prendre soin des voyageurs et des pèlerins de passage dans la région, montagneuse et aride. La fondation se développe et, au XVIIe siècle, La Feuillée est devenu le chef-lieu d’une commanderie qui s’étend sur 82 paroisses réparties dans 6 diocèses.
Ses foires sont nombreuses et fréquentées, Alexandre Freslon de la Freslonnière, bailli de l’ordre et général des galères de Malte, est son dernier commandeur. La Révolution le démet et supprime la fondation. La commune devient au XIXe siècle un haut lieu de la chiffonnerie bretonne, les pilhouaers y mènent la double activité du négoce et de l’agriculture.
Au début du XXe siècle, un groupe d’instituteurs, tel le fameux père Grall, favorise l’émigration des jeunes Feuillantins vers les carrières de l’administration publique, marine, infanterie coloniale, École normale, Poste et Chemins de fer.

Situation géographique
La position de la mairie de la commune de La Feuillée. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
Le patrimoine de La Feuillée
La chapelle Saint-Houardon
XIIe, XVIIe siècles – 1992
Granit
Probablement construite au XIIe siècle par les Hospitaliers lors de leur installation, et remaniée par la suite, la chapelle Saint-Houardon a servi d’église paroissiale jusqu’à l’édification de l’église Saint-Jean-Baptiste.
Elle servait à l’époque de lieu de discussion pour les habitants lors des plaids (réunions de tous les chefs d’exploitation en présence des officiers et notaires représentant le Commandeur Hospitalier).
A l’intérieur de la chapelle se trouvent deux statues en bois polychromes celle de saint Houardon, sixième évêque du Léon, patron des gens de mer mais aussi protecteur des troupeaux, et celle de sainte Catherine d’Alexandrie. Cette dernière statue pourrait provenir de l’ancienne chapelle Sainte-Catherine aujourd’hui disparue. Des attributs traditionnels du supplice de la sainte, roue et épée, il ne reste plus que la garde de l’épée.
La chapelle a été restaurée en 1992.
Blason de la commune
Description
De sinople au chef emmanché de deux pièces d’or, chargé de deux mouchetures d’hermine du champ, au chêne englanté et arraché aussi d’or brochant sur le tout.
Source : wikipedia.org