Le patrimoine religieux du canton de Plouigneau

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▷ Cloître-Saint-Thégonnec (Le)
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▷ Plougonven
▷ Plouigneau
▷ Plourin-lès-Morlaix
▷ Saint-Jean-du-Doigt

Inscrit partiellement (Façade occidentale et clocher) monument historique le 03/06/1932.
Date : 1520-1630-1859
Matériau : Granit
Seule la tour en façade subsiste de l’ancienne église paroissiale fondée par la famille Du Parc de Locmaria. En 1859, le mauvais état de conservation de l’édifice entraîne sa reconstruction totale dans un style néo-gothique. La vieille église est alors démolie, ainsi que la chapelle Sainte-Barbe y attenant. Les plans sont dus à Édouard Puyo, architecte morlaisien.
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Matériau : Granit
Adresse : Rue du Général de Gaulle
La chapelle Saint-Jean, qui subsiste de l’ancien couvent et doit donc dater des années 1686-1688, se distingue seulement des maisons de la place, dans l’alignement desquelles elle se situe, par un campanille d’ardoises au centre du faîtage ; une niche avec une statue de la Vierge surmonte la porte d’entrée.
Les Dames Paulines furent expulsées à la Révolution en 1793, la chapelle fut vendue comme bien national. Achetée et restituée en 1833 complètement ruinée, elle fut reconstruite en 1844 sans aucune modification.
On s’adressait à saint Jean pour les maux d’yeux. La pratique de la dévotion était, comme à Saint-Jean-du-Doigt, de se laver les yeux à la fontaine.

Date : XVI^e-XVII^e siècles
Matériau : Granit et schiste
Adresse : Chapel itron Varia Joaoù
La tradition attribue l’origine de cette chapelle aux seigneurs de Trémedern. Sur les terres de son père, un chevalier de retour de croisade aurait rencontré un cavalier, sur un chemin trop étroit pour permettre le passage des deux hommes. Aucun ne voulant céder, le chevalier prêt à se battre s’adresse à la Vierge en regrettant d’avoir à livrer un combat à son retour sur le domaine de son père. Les deux hommes se reconnaissent alors comme frères et font vœu d’élever un sanctuaire à la Vierge, sous le signe de la joie de leurs retrouvailles.
Un enclos à bancs de schiste entoure l’édifice pour le repos des pèlerins. La cloche de bronze date du XVII^e siècle, et le bénitier, de 1773, provient de la chapelle Saint-Méla. Le pignon ouest date de 1629.

Date : XIX^e siècle
Matériau : Schiste
Adresse : Pont Menou
La chapelle d’origine à été bâtie sur le lieu d’une ancienne léproserie. Restaurée en 1669, elle a été remplacée par un petit oratoire moderne au pignon duquel se voient les armes de la famille du Parc. A noter que la chapelle possédait autrefois un cimetière et était desservie par un chapelain. Elle servait jadis de halte pour les pèlerins du Tro Breiz. Il se tenait jadis une grande foire à Pont-Ménou au mois de juillet qui prenait le nom de « miz foar Pont Menou ».

Date : XVI^e-XX^e siècle
Architecte : Guillaume Taoc
Matériau : Granit
C’est une église du XIX^e siècle en forme de croix latine, construite en 1874 à l’emplacement d’une ancienne église du XVI^e siècle. Elle possède une tour carré dont la base est datée de 1700. La plateforme, accostée d’une tourelle ronde d’escalier, est entourée d’une balustrade gothique flamboyante avec pinacles d’angle. Détruite par la foudre en 1886, la flèche est reconstruite en 1902. La nef, le transept et le chevet plat sont édifiés entre 1874 et 1879.

Classé partiellement (clocher) monument historique le 27/03/1914
Date : XVII^e siècle- 1642-1859
Matériau : Granit
Cette église comprend une nef de six travées avec bas-côtés, dont deux ont été restaurées en 1859, et une chapelle en aile. Son chevet plat est percé d’une fenêtre ogivale dont le tympan forme une petite rose flamboyante. La sacristie est la partie la plus ancienne de l’édifice. Le chœur et la nef ont été construits en 1642 par Vincent le Guernigou, recteur de Plouézoc’h. Le clocher de type Beaumanoir, date de 1627 et comporte deux étages de cloches. Il est accosté d’une tourelle d’escalier amortie par un dôme.

Inscrit monument historique le 09/09/1933.
Date : XV^e siècle-1545-1570
Matériau : Granit
Cette chapelle remonterait au XV^e siècle, et la nef serait l’ancienne chapelle d’une petite communauté de moines antonins. En 1545, un transept et un chœur viennent l’agrandir, et, en 1570, l’architecte Michel Le Borgne y ajoute un chevet en hémicycle pour assurer un meilleur éclairage. Pendant la Révolution, elle fait office de mairie, à ce titre, la cloche est sauvée de la fonte pour appeler les citoyens aux réunions. Cette cloche porte la date de 1545 qui indique le moment où elle remplace la précédente. Jusqu’en 1950, le kala-mae, les calendes de mai, y est célébré. Une procession solennelle se rend alors de l’église paroissiale à la chapelle.
Le porche, en auvent fermé par une grille à balustres, surmonte des panneaux sculptés. Les familles Pastour de Kerjean, de Goezbriand et de Kergouenadec’h y établissent successivement leur prééminences. Les armoiries de cette dernière famille figurent toujours sur les piliers du chœur. Au milieu de la nef, sur la tref – la poutre reliant les bases de l’arc triomphal , se trouve un groupe grandeur nature représentant la Crucifixion, la Vierge et saint Jean. Cette statue est abritée sous un dais couverts de peintures. Sur l’un des bas-côtés, les membres de diverses familles locales reposent dans un caveau.

Date : XVII^e-XX^e siècle
Matériau : Granit
Adresse : Saint-Gonven
Cette chapelle est édifiée à l’endroit où débarqua saint Gonven, fondateur de la paroisse de Plougonven. Saint Gonven y est figuré tête nue, face rasée, vêtu de la robe des cénobites, tenant à la main un livre et un bâton courbé.