L’église de L’Hôpital-Camfrout est classé monument historique depuis 2016. Sa construction a commencé en 1460 à l’époque d’Anne de Bretagne. Elle est bâtie en grande partie avec de la pierre de Kersanton qui provient de la commune.

■ Des informations sur l’église de L’Hôpital-Camfrout

Logo monunents historiques Classé monument historique le 18/02/1916
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Dénomination : Église
Titre courant : Église Notre-Dame de Bonne-Nouvelle
Date : XVIe siècles
Matériau : Kersantite

Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Pont-de-Buis-lès-Quimerch
Commune : L’Hôpital-Camfrout
Adresse : Place de l’église – 29460 l’Hôpital-Camfrout
Position : 48.328133, -4.242234

L'église Notre-Dame de Bonne Nouvelle à L'Hôpital-Camfrout dans le Finistère.
L’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle.

■ Description de l’église de L’Hôpital-Camfrout

Commencée en 1490 sous le règne d’Anne de Bretagne, cinq siècles furent nécessaires pour l’achever. Construite sur le site de l’ancien prieuré de l’Abbaye de Landévennec érigé au XIe siècle, l’église fut à l’origine une chapelle tréviale de la paroisse d’Hanvec. Elle deviendra église paroissiale en 1821 à la création de la paroisse de l’Hôpital-Camfrout et sera classée Monument Historique en 1916.

La façade occidentale en pierre locale : le Kersanton (ou Kersantite), est considérée comme l’un des plus beaux exemples d’architecture Renaissance en Basse Bretagne ; elle ne sera terminée qu’en 1873. Cette façade est ornée d’un armorial en hauts reliefs, à l’origine peints, représentant les blasons des notables de l’époque. En partie basse les statues de Saint-Corentin et Saint-Guénolé encadrant le portail sont de facture récente (1982-1983) comme celle des apôtres dans le porche sud (1979). Le porche sud lui même date de 1611 et la sacristie de 1634.

Le transept sud partiellement reconstruit en pierre de Logonna (carrière du Roz) avec la porte dite des lépreux date de 1736. Un grenier à grains démoli en 1736 couvrait la nef centrale.

Dans la nuit du 11 au 12 février 1825, un incendie détruisit une grande partie de la charpente et de la couverture. Le cimetière situé au sud de l’église fut déplacé en 1884 ainsi que le grand calvaire du XVIe siècle.

En 1955 furent posés les trois grands vitraux du chœur et les trois petits du bas côté nord, œuvres du célèbre verrier parisien Auguste Labouret.
Entre 1965 et 1970 l’artiste quimpérois Jean-Pierre Le Bihan acheva l’embellissement de l’église par la pose des derniers vitraux en dalles de verre.

Porche sud

1631
Kersantite

En 1979, le recteur Emmanuel Le Nerrant fait tailler les statues des douze apôtres qui ornent l’intérieur de ce porche, occupé uniquement jusqu’alors par la statue de Dieu le Père. Elles sont l’œuvre d’un tailleur de pierre local, François Le Berre.

Chœur de l’église

Chœur de l'église Notre-Dame de Bonne Nouvelle à L'Hôpital-Camfrout.
Chœur de l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle.

La nef à trois travées est prolongée par un chœur de deux travées. L’ensemble de la Crucifixion est représenté au fond. Il est probablement l’œuvre d’Anthoine et il date de 1678.

La statue de Sainte-Barbe

Statue de Sainte-Barbe dans l'église Notre-Dame de Bonne Nouvelle.
Statue de Sainte-Barbe

1511
Kersantite polychrome

La statue de sainte Barbe, patronne des artificiers, porte sur son socle une inscription : « Jehan fist, faire lan. MVCXI. » Il s’agit sans doute du commanditaire Jehan du Vieux Chastel, abbé de Landévennec. Sainte Barbe est ici considérée comme la patronne des carriers, alors que le patron des carriers est habituellement saint Roch. L’explication vient peut-être du fait que les carriers de la commune utilisent de la poudre pour faire sauter les blocs de pierre.

La statue de Notre-Dame de Bonne Nouvelle

XVIe siècle
Bois polychrome (H.: 150cm)

Les statues de saint Jean-Baptiste, saint Laurent, saint Sébastien, et Notre-Dame de Bonne Nouvelle, ornent l’église. Cette dernière représente la Vierge Mère. La paroisse est sous son vocable depuis le XVIIIe siècle, à la suite de l’épidémie de choléra qui s’abat sur la commune.

Blason des tailleurs de pierre

XVIe siècle
Pierre polychrome

Le panneau représentant les instruments de la Passion avec les cinq plaies et appelé le blason des carriers en référence aux blessures liées à la taille de la pierre. La présence de ce blason dans l’église rappelle la vocation très ancienne de la paroisse, puis de la commune, dans l’art de la taille de pierre.
Six carrières de kersantite, variété de lamprophyne, sont exploitées autour de la commune. Cette pierre grise doit son nom au village de Kersanton, situé dans la commune de Logonna-Daoulas. La kersantite de L’Hôpital-Camfrout a un grain plus fin que celui de Loperhet, où est exploité le premier gisement de cette variété de granit.

Saint-Michel

Peinture de Saint-Michel sur la porte de la sacristie à l'Hôpital-Camfrout.
Peinture de Saint-Michel

XVIIe siècle
Bois polychrome

La peinture qui représente saint Michel terrassant le dragon, est découverte sur la porte de la sacristie, lors des travaux de 1975. En 1979, elle est restaurée par Mike Chaussepied, artiste peintre brestois.

■ Visite virtuelle de l’église Notre-Dame de L’Hôpital-Camfrout

Une visite virtuelle de l’église Notre-Dame de Bonne Nouvelle de L’Hôpital-Camfrout. N’hésitez pas à mettre en plein écran pour profiter de la visite.

■ Situation géographique

La position de l’église Notre-Dame sur la commune de L’Hôpital-Camfrout. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Articles annexes

Vignette de la commune de L'Hôpital-Camfrout dans le Finistère.

Découvrez la commune de L’Hôpital-Camfrout avec son histoire et son patrimoine.
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Catégories : ÉgliseFinistère