Plouider, une commune du Finistère

Plouider est une commune du département du Finistère. Elle se trouve à 35 km au nord-est de Brest dans la pays du Léon.

Mise à jour le 19/08/2025.

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■ Sommaire

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■ Des informations sur Plouider

Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Lesneven
Intercommunalité : Communauté Lesneven Côte des Légendes

Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le pays Pagan

Gentilé : Plouidérois, Plouidéroises
Population : 1 816 hab. (2021)
Densité : 77 hab./km²
Superficie : 23,63 km²

■ Communes limitrophes :
Goulven – Tréflez – Plounévez-Lochrist – Lanhouarneau – Saint-Méen – Lesneven – Kernouës – Saint-Frégant – Guissény – Kerlouan – Plounéour-Brignogan-plages

■ Quelques cartes :

Voir toutes les cartes.

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■ Toponymie

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■ Histoire de la commune de Plouider

Plouider est une grande paroisse primitive bretonne, fondée au VI^e siècle par un mystérieux saint breton du nom de Dider. Cette paroisse primitive englobait aussi les paroisses de Goulven, donnée à saint Goulven par le comte Even, et de Languengar, rattachée à Lesneven en 1792.
C’est à Runéven, sur le territoire de Plouider , que la tradition place la bataille qui oppose le comte Even le Grand aux pirates normands au milieu du X^e siècle. Par cette victoire, Even réussit à débarrasser la région de ses envahisseurs.
Grande paroisse agricole, s’adonnant comme les autre paroisses littorales à la culture du lin, elle connaît entre le XV^e et le XVII^e siècle une prospérité sans histoire.
À la Révolution, la commune est rattachée au canton de Lesneven, et la disparition de l’industrie du lin l’oblige à se reconvertir dans l’élevage, chevalin puis bovin, et dans les cultures légumières.

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■ Situation géographique

La position de la mairie de Plouider. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

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■ Le patrimoine de la commune

L’église paroissiale Saint-Didier

Cette église est bâtie avec des pierres qui proviennent des vestiges du château de Kergournadech, à Cléder. Elle comporte une nef de quatre travées avec clocher encastré, un transept et un chœur de deux travées avec bas-côtés et un chevet à trois pans. Les ailes du transept se terminent par de petites chapelles en hémicycle. Le porche, sur la façade sud, présente la particularité d’avoir un plan circulaire. Le clocher possède deux étages de cloches et deux galeries superposées. Le patron de l’édifice se serait substitué à saint Ider, très peu connu. L’église aurait possédait un reliquaire de saint Didier, en forme de buste, mais les dernières traces de cet objet remontent au XVII^e siècle. Cependant, des reliques du saint figurent toujours dans l’église. Autrefois, elles étaient mises en contact avec le pain bénit pour donner à celui-ci le pouvoir de délier la langue des petits enfants.

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Le pont gaulois

Ce pont, formé de deux travées de pierre reposant sur une pile centrale, permet de franchir la Flèche au plus haut niveau atteint par les marées. Bien que datant de l’époque médiévale, il est appelé pont gaulois et plusieurs anecdotes sont rapportés à son sujet. Ainsi, un prêtre aurait autrefois pris l’habitude de le traverser en lisant son bréviaire, même les jours où il était entièrement submergé. La légende raconte que le niveau de l’eau n’atteignait jamais le livre. Par ailleurs, Yffic, Plouidérois vivant au début du XX^e siècle, empruntait ce passage tous les jours pour se rendre à la gare de Tréflez. Au matin, il passait le pont sans problème et le qualifiait de pont ar baradoz, pont du paradis, Mais le soir, Yffic était parfois ivre et tombait dans la rivière. Alors il maugréait contre le pont et le surnommait pont ar diaoul, pont du diable.

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La chapelle Saint-Fiacre

Cette chapelle datée de 1564 est dédiée à Saint Fiacre, ermite d’origine irlandaise vivant au XII^e siècle (c’est le patron des jardiniers). Le clocher de type Beaumanoir, architecte trégorois est accosté de contreforts ornés de niches et d’une tourelle d’escalier circulaire. Au-dessus de la galerie en encorbellement se superposent deux chambres de cloches surmontées d’un beffroi original. À l’est, on entre par un joli porche à colonettes soutenant un toit de pierre à double pente. La façade nord est percée d’une étroite fenêtre.

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Le fenêtre des lépreux

La façade nord de la chapelle est percée d’une fenêtre étroite, véritable meurtrière, ouvrant en haut de bas-côté gauche. Selon la tradition, cette curieuse ouverture permettais aux kakous d’assister aux offices depuis l’extérieur de la chapelle. Les kakous ou caqueux du village de Kerandraon, près de Pont-du-Châtel, étaient tonneliers ou cordiers de père en en fils depuis des générations.
Selon la tradition, ils descendaient de lépreux, une léproserie avait existé à proximité, au village de Séaz. La lèpre avait disparu au XVI^e siècle, mais on continuait à mépriser les descendants de lépreux, pensant que ceux-ci étaient toujours malades : la lèpre était en effet regardée comme une maladie héréditaire.

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Chapelle Notre-Dame-des-Malades

Cette chapelle, construite dans le style néo-gothique, courant à la fin du XIXe siècle, était le lieu de célébration d’un grand pardon en décembre, avec trois jours consécutifs de prières, appelés triduum. Les nombreux ex-voto qui ornent les murs témoignent de la dévotion dont elle était l’objet. Selon la tradition, une vieille maison du bourg, à proximité de cette chapelle, aurait l’un de ces petits hôpitaux de campagne où étaient reçus les malades et les pauvres.

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■ Le monument aux morts

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■ Blason de la commune de Plouider

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