Gourlizon est une commune du département du Finistère. Elle se trouve en Cornouaille dans le Pays Glazig. Elle se situe à 18 km à l’ouest de la ville de Quimper.
Mise à jour le 14/07/2025.
■ Sommaire
■ Des informations sur Gourlizon
Département : Finistère
Arrondissement : Quimper
Canton : Plonéour-Lanvern
Intercommunalité : CC du Haut Pays Bigouden
Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Glazig
Gentilé : Gourlizonnais, Gourlizonnaises
Population : 937 hab. (2021)
Densité : 95 hab./km²
Superficie : 9,91 km²
■ La mairie de Gourlizon
Adresse : 12 Rue de la Mairie, 29710 Gourlizon
Position : 48.020339 , -4.266861
Altitude : 129 m.
Site internet : www.gourlizon.bzh
■ Communes limitrophes :
Le Juch – Guengat – Plonéis – Plogastel-Saint-Germain – Guiler-sur-Goyen
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Gourlizon vient de l’anthroponyme Guorleisan.
en breton, la commune se nomme Gourlizon.
■ Histoire de la commune de Gourlizon
Au XVIIe siècle, Mme de Sévigné possède des terres, héritées de son mari affilié à un baron du Pont, sur le territoire de Gourlizon, ancienne trève de Ploaré en 1892 qui acquiert ensuite le statut de commune rattachée à Plonéis.
Gourlizon fait partie du pays Glazig, mais elle est enclavée administrativement, à l’époque de son autonomie communale, dans un canton bigouden, celui de Plogastel-Saint-Germain.
Au XIXe siècle, M. de Chamaillard, homme politique influent et gros propriétaire terrien, y possède sa résidence.
Au XXe siècle, Gourlizon, par sa proximité avec Quimper, en est devenu un satellite. La commune a su cependant stabiliser sa population grâce à une politique de logement et à la proximité de Quimper.
■ Situation géographique
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■ Le patrimoine de Gourlizon
L’église paroissiale Saint-Cornely
Si le porche de l’église de Gourlizon date du XVIe siècle, l’intérieur a fait l’objet d’aménagements en vue d’un agrandissement au XVIIe siècle. L’église possède une nef, des bas-côtés de cinq travées et un chœur, ainsi qu’une cheminée. Peu d’églises en possèdent en basse Bretagne : Saint-Tugen à Primelin et Lambour à Pont-L’Abbé. Cette cheminée était utilisée pour les veillées funèbres qui pouvaient se prolonger sans discontinuer pendant plusieurs jours. Dans la sacristie figure la date de 1685, associée au nom du chef des fabriciens de l’époque, Jac Joncour. Le patron de la paroisse, saint Cornely, est représenté dans l’église ; il apparaît également sur un vitrail sous l’appellation romanisée de saint Corneille. Du fait de son nom, le saint est devenu patron et guérisseurs des bêtes à cornes. Il est honoré dans plusieurs églises bretonnes, dans le Finistère, le Morbihan, les Côtes d’Armor et en Loire-Atlantique.