Saint-Malo est une ville du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se trouve en Pays de Saint-Malo dans le Clos Poulet. Elle se situe à 69 km au nord de la ville de Rennes.

Mise à jour le 01/02/2024.

■ Des informations sur Saint-Malo

Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Saint-Malo
Canton : Saint-Malo-1 et Saint-Malo-2
Intercommunalité : Saint-Malo Agglomération

Pays historique
: Le Pays de Saint-Malo
Pays traditionnel : Le Clos Poulet

Gentilé : Malouins, Malouines
Population : 46 995 hab. (2020)
Densité : 1 285 hab./km²
Superficie : 36,58 km²

Adresse de la mairie : Place Chateaubriand – CS21826, 35418 Saint-Malo
Position : 48.651193 , -2.022816
Altitude : 8 m.
Site internet : www.ville-saint_malo.fr

Communes limitrophes : Saint-CoulombSaint-Méloir-des-OndesSaint-Jouan-des-Guérets

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette de l''Ile-et-Vilaine
Vignette des cantons d'Ile-et-Vilaine
Vignette Pays de Saint-Malo.

■ Toponymie de Saint-Malo

L’origine du nom vient du nom du moine breton Maclow, Maclou ou Malo, dont les reliques ont été transférées de Saintes au cours du Moyen Âge.
En breton, la commune se nomme Sant-Maloù.

■ Histoire de la ville de Saint-Malo

Saint-Malo succède à l’ancienne cité gallo-romaine d’Alet, dont l’agglomération remonte au premier siècle de notre ère. En 1146, le transfert du siège épiscopal à Saint-Malo-de-l’Isle a été à l’origine de la fondation de l’agglomération actuelle, qui comprenait aussi la paroisse de Saint-Servan, voisine de l’ancienne cité d’Alet.
Par sa situation près de l’estuaire de la Rance, disposant d’une vaste baie défendue naturellement par une barrière d’îlots et de récifs, le port de Saint-Malo semble avoir été très actif dès le Moyen Âge. Dès 1308, les Malouins cherchent à s’emparer du pouvoir exercé par leur coseigneurie ecclésiastique en s’organisant en commune-jurée. En 1378, les Anglais, conduits par le duc de Lancastre, tentent sans succès le siège de la ville. La construction de la tour Solidor à partir de 1369 avive l’hostilité des Malouins à l’égard du duc Jean IV de Bretagne. Le roi de France Charles VI leur accorde le statut de port franc en 1395.
Le retour de Saint-Malo au duché de Bretagne est marqué en 1424 par l’édification du château actuel, poursuivi jusqu’au début du XVIe siècle par le duc François II et sa fille Anne de Bretagne. En 1488, Saint-Malo est assiégé par les troupes françaises de La Trémouille.
Au début du XVIe siècle, le port de Saint-Malo se spécialise dans les armements pour la pêche à la morue à Terre-Neuve. Le malouin Jacques Cartier effectue en 1534 son premier voyage au Canada, qui est suivi de deux autres en 1535-1536 et en 1541-1542. En 1590, les Malouins refusent d’ouvrir leurs portes à Henry IV, encore protestant, et se déclarent en république indépendante jusqu’à la conversion du roi au catholicisme, en 1593. Dès 1601-1603, des Malouins expédient des navires vers l’Extrême-Orient et l’océan Indien. En 1661, un grand incendie détruit une partie de la ville, alors presque entièrement construite de maisons de bois.

■ Saint-Malo, cité corsaire

Au moment des guerres de la fin du XVIIe siècle et du début du XVIIIe siècle, les armements en course prennent à Saint-Malo une importance inégalée. La ville se classe alors parmi les trois premiers ports de France par le nombre de ses navires armés. À cette époque, l’ingénieur Garengeau la fait agrandir de 8 hectares supplémentaires et la fortifie de nouveaux remparts et de forts avancés en mer. En 1711, le Malouin Duguay-Trouin s’empare de Rio de Janeiro.
Jusqu’en 1712, les armements à la mer du Sud, puis en 1719, ceux pour le compte d’une compagnie des Indes orientales de Saint-Malo font la fortune des négociants. La perte de ces trafics dans les années suivantes contribue à un relatif déclin, obligeant les Malouins à ne conserver que leurs armements traditionnels vers Terre-Neuve et l’Espagne.
Le renom de la cité est relayé par l’influence profonde de certaines personnalités dans d’autres domaines, comme Maupertuis pour les sciences, Chateaubriand et Lammenais dans les lettres et la philosophie, La Bourdonnais et Surcouf maintenant la présence malouine dans l’océan Indien.
La décision de Chateaubriand de se faire inhumer sur l’îlot du Grand-Blé, en 1848, donne à l’histoire de Saint-Malo un retentissement important. Celle-ci met fin aux projets de création d’un bassin vers le large et entraîne l’aménagement des bassins actuels à l’emplacement de l’ancien port de marée.

■ La seconde guerre mondiale et la destruction de Saint-Malo

Au cours des combats de la Libération, en août 1944, l’intra-muros est détruit à 80%. Il a bénéficié d’une reconstruction à l’identique unique en son genre. L’agglomération actuelle des XIXe et XXe siècle s’organise en trois pôles : celui du front de mer, le long de la grande plage du Sillon vers Paramé, celui de Rocabey et de la grève, prolongé par les extensions plus récentes de la Découverte, et celui de Saint-Servan, au sud, commune séparée depuis 1790. L’ensemble est réunifié depuis 1967 avec la fusion des trois anciennes communes de Saint-Malo, de Saint-Servan-sur-Mer et de Paramé.

Vue générale du port et des remparts de la ville de Saint-Malo au début des années 1900.
Vue générale du port et des remparts de la ville de Saint-Malo au début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la ville de Saint-Malo. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Saint-Malo en images

Un diaporama vidéo d’anciennes cartes postales pour découvrir la ville de Saint-Malo au début du XXe siècle.
Durée : 4’12 »
Format : HD

■ Blason de la ville de Saint-Malo

Blason de la ville de Saint-Malo.
Blason de la ville de Saint-Malo.

Description
De gueules à une herse d’or mouvante de la pointe, surmontée d’une hermine passante d’argent, la pointe de la queue de sable, accolée d’or et écharpée d’hermine.
Source : wikipedia.org

Catégories : CommunesIlle-et-Vilaine