Trégarantec est une commune rurale du département du Finistère, elle se trouve à 30 km au nord-est de la ville de Brest dans le pays du Léon.
Mise à jour le 27/09/2024.
■ Des informations sur Trégarantec
Département : Finistère
Arrondissement : Brest
Canton : Lesneven
Intercommunalité : Communauté Lesneven Côte des Légendes
Pays historique : Le Léon
Pays traditionnel : Le Haut-Léon
Gentilé : Trégarantécois, Trégarantécoises
Population : 622 hab. (2021)
Densité : 119 hab./km²
Superficie : 5,21 km²
■ Mairie de Trégarantec
Adresse : Le Bourg, 29260 Trégarantec
Position : 48.552118, -4.296868
Altitude : 68 m
■ Communes limitrophes :
Saint-Méen – Ploudaniel
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Trégarantec vient de l’ancien breton treb, village, et de l’anthroponyme Carantec.
En breton, la commune se nomme Tregaranteg.
■ Histoire de la commune de Trégarantec
Comme en témoigne la découverte d’une tombe de l’âge du bronze, le territoire de Trégarantec est habité depuis la préhistoire.
Cette ancienne trève de la paroisse de Ploudaniel est traversée par une voie romaine qui relie Plouguerneau à Carhaix. Selon la légende, Trégarantec aurait été le chef-lieu du petit évêché d’Illy, qui comptait vingt ménages, dont le premier évêque aurait été saint Théarnec, patron de la paroisse.
Par la suite, l’évêché devient simple archidiaconé sous le nom de Quéménet-Illy. En 1342, le vicomte Hervé VII de Léon en occupe la place forte, le château de Porléac’h. Ce partisan de Charles de Blois est assailli par ceux de Jean de Montfort, qui s’emparent du château, poste avancé de celui de Lesneven. Le vicomte est fait prisonnier avec une trentaine d’autres seigneurs.
À la Révolution, Trégarantec devient commune et elle est rattachée au canton de Lesneven.
■ Situation géographique
La position de la mairie de Trégarantec. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
Le patrimoine de la commune
L’église Saint-Théarnec
1684-XIXe siècle
Architecte : Ernest Le Guerranic
Granit
Cette église a été en grande partie rebâtie au XIXe siècle, après l’incendie qui détruisit l’édifice antérieur dans la nuit du 17 au 18 août 1887. Seul le clocher provient de cet édifice, et il est daté de 1684. De type léonards, il présente une galerie à balustres sur une corniche en encorbellement, surmontée de deux chambres de cloches superposées. Outre la travée du clocher encastré, cette église comporte une nef de trois travées avec bas-côtés, terminée par un chevet en hémicycle. Les bas-côtés sont divisés en deux dans chaque travée, et des colonnes alternent avec des piliers carrés pour supporter les arcades.
La chapelle Jésus
1695-1714-1891
Granit
Bâtie en 1695, chapel Jesuz est à l’origine un simple oratoire érigé pour exposer, aux pèlerins se rendant au pardon de Notre-Dame du Folgoët, les reliques de saint Earnec, patron de la paroisse de Trégarantec. En 1708, avec l’approbation du Pape et de l’évêque, y est établie la confrérie du Saint nom de Jésus dotée d’indulgences et de privilèges. L’oratoire devient un lieu de grande dévotion dont la renommée s’intensifie à l’occasion d’un évènement miraculeux. Le manoir voisin de Pratanlouët ayant pris feu, ses propriétaires, invoquant le nom de Jésus, firent le vœu, si l’incendie s’arrêtait d’offrir une terre au profit de la chapelle, le miracle s’accomplit. De plus en plus fréquentée, la chapelle est agrandie en 1714. Survivant aux vicissitudes de l’histoire, elle sera plusieurs fois remaniée et restaurée.
Le calvaire du cimetière
1571-XIXe siècle
Granit et kersantite (H. : 5,50 m)
Ce calvaire se dresse dans un enclos ceint de murs, auquel mènent quatre marches. Son fût rond à pans soutient une croix octogonale portant un christ, refait au XIXe siècle. Un croisillon à culots feuillagés présente les statues de la Vierge, de saint Jean et d’un ange montrant l’image de la Sainte Face.