Coray est une commune du département du Finistère. Elle se situe en Cornouaille dans le Pays Glazig. Elle se trouve à 23km à l’est de la ville de Quimper.

Mise à jour le 11/09/2025.


■ Sommaire


■ Des informations sur Coray

Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Briec
Intercommunalité : CC de Haute Cornouaille

Pays historique
: La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Glazig

Gentilé : Corayens, Corayennes
Population : 1 882 hab. (2021)
Densité : 60 hab./km²
Superficie : 31,36 km²

La mairie de la commune de Coray dans le Finistère.

■ La mairie de Coray
Adresse : 1 Rue Grégoire le Cam, 29370 Coray
Position : 48.060722 , -3.830026
Altitude : 225 m
Site internet : www.coray.fr

Communes limitrophes :
TrégourezLazLeuhanTourc’hElliantLangolen

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne Carte du département du Finistère (29) en Bretagne. Carte du pays historique de Cornouaille en Bretagne.
fleche verte Voir toutes les cartes.


■ Toponymie de Coray

L’origine du nom est peut-être tirée d’un anthroponyme contenant la racine cor, qui signifie en ancien breton clan, famille.
En breton, la commune se nomme Kore.


■ Histoire de la commune de Coray

En 1927, lors de la destruction d’un alignement de treize menhirs près du village de Penhoat, un dépôt d’épées de l’âge du bronze, datée de 1000 av. J.-C., a été découvert au pied de l’un d’entre eux.
Le matériel d’un orfèvre, son enclume, des pointes de lances à douille et un lot de haches à talon, qui permet de dater l’ensemble vers 800 à 700 av. J.-C., ont été trouvés au village de Kéranfinit. Le bourg de Coray est au carrefour des voies romaines de Concarneau à Morlaix et de Quimper à Carhaix.
Vers le VIe siècle, le moine Ratian, disciple de saint Guénolé, s’installe à proximité pour évangéliser le pays. La tradition veut qu’il acquière une grande réputation en préservant les habitants de la peste.
Au XIe siècle, la paroisse de Choroe existe déjà lorsque les moines de Landévennec rappellent que l’ermitage de Lan Ratian, le hameau de Larrajen, leur vient du roi de Cornouaille.
Donné à l’église par le comte Budic de Cornouaille, Coray fait partie du fief des régaires de l’évêché de Cornouaille, comme la cité de Quimper et les paroisses de Kerfeunteun et de Cuzon-Lanniron. L’évêque, qui exerce pleinement sa juridiction sur Coray, a tous les droits honorifiques et prééminences dans l’église et les chapelles en tant que seigneur fondateur.
La châtellenie de Coray lui fournit des revenus importants, droits de dîme, de moulin et de four, d’étalage aux foires et marchés. Il nomme sur place un vicaire perpétuel. Le chapitre de Quimper se réfugie dans son manoir des Salles en plusieurs occasions, lorsque des épidémies graves sévissent dans la cité épiscopale. En effet, la grande peste d’Elliant, qui fait beaucoup de victimes dans la région de Quimper en 1564, n’atteint pas Coray, ce qui est perçu comme un miracle dû au souvenir de saint Ratian.
Les affaires de la paroisse sont gérées jusqu’à la révolution par un corps politique composé de douze membres choisis parmi les notables.
À la fin du XIXe siècle, les progrès de l’agriculture et de l’élevage améliorent les conditions de vie. En 1890, quatorze foires annuelles se tiennent à Coray. Le bourg comme la campagne comptent beaucoup d’artisans, des tailleurs, des sabotiers, et surtout des tisserands spécialisés dans la fabrication du berlinge, une étoffe grossière de fil et de laine qui se vend sur les marchés de Quimper, de Pont-L’Abbé et de Pont-Aven.

Le clocher et le porche de l'église Saint-Pierre et Saint-Paul à Coray.
Vue du clocher et du porche de l’église Saint-Pierre et Saint-Paul de Coray. Carte postale du début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la commune de Coray. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.


■ Le patrimoine de Coray

L’église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul

L'église paroissiale Saint-Pierre-et-Saint-Paul de la commune de Coray.

Dates : 1705-1707-1895
Architecte : Jules Boyer
Entrepreneur : Félix Canivet
Matériau : Granit

La tour et son clocher à galerie octogonale du début du XVIIIe siècle sont remontés à l’identique par l’entrepreneur Le Naour, de Quimper. Dans une période de prospérité due au aux progrès de l’agriculture et de l’élevage, l’église paroissiale est entièrement reconstruite dans le style néo-gothique par l’entrepreneur local Félix Canivet. L’élevage prend une telle importance au XIXe siècle que la santé des animaux préoccupe les paroissiens au point de transformer une statue de saint Jacques en saint Herbot, protecteur des bovins, et un saint Corentin en saint Éloi, patron des chevaux. L’église abrite des statues anciennes, comme saint Vénec, sainte Barbe, sainte Catherine et une pietà en pierre polychrome. Les vitraux du transept sont signés de Marguerite F. Huré ; ceux des bas-côtés de l’atelier de Fr. Razin de Nantes en 1941 et de Charles Robert, verrier à Pluguffan.


Le calvaire du cimetière

Le calvaire du cimetière de la commune de Coray dans le Finistère.
Le calvaire du cimetière de la commune de Coray dans le Finistère.

Dates : 1553-XIXe siècle
Matériaux : Granit et kersantite
Dimension : Hauteur 7 m.
Adresse : Cimetière communal
Un fût aux écots évoquant les bubons de peste, orné de trois masques, s’élève sur le socle octogonal daté de 1553. La partie ancienne de la croix s’arrête à la couronne d’épines qui entoure le fût. Au XIXe siècle, le sculpteur chargé de reconstituer le sommet, peut-être Yan Larc’hantec de Landerneau, transpose librement l’imagerie du Moyen Âge. Tandis que trois anges recueillent dans des calices le sang du crucifié, l’un des démons étrangle un prêtre, identifiable à sa barette et à son rabat. Un Christ aux outrages est représenté au revers. Isolé dans le fond du cimetière, ce calvaire déplacé à deux reprises se trouvait à l’origine devant l’église.


L’autel gallo-romain

L'autel gallo-romain près de l'église de Coray dans le Finistère.

Date : Période gallo-romaine
Matériau : Granit
Dimension : Hauteur 1,20 m.
Adresse : Place de l’église
Récupéré en 1970 à Lanneurien, la pierre cannelée est placée près du mur extérieur de l’église paroissiale. L’un des plus anciens éléments du patrimoine communal reste encore une énigme pour les spécialistes. Il ne s’agit pas d’une stèle de l’âge du fer, mais peut-être d’un autel gallo-romain. Une fontaine de dévotion existait à Lanneurien.


■ Blason de la commune

Blason de la commune de Coray.

Description
D’azur à la croix latine gironnée d’or et de sable, au chef ondé d’or chargé de trois mouchetures d’hermine aussi de sable.
Détail
Les hermines de Bretagne surmontent une croix facettée, symbolisant la pierre de staurotide présente dans le sous-sol de Coray. Les couleurs bleu, jaune, noir, sont celles de l’ancien costume des hommes de Coray.
Source : wikipedia.org