Elliant est une commune du département du Finistère. Elle se trouve en Cornouaille dans le Pays Melenig. Elle se situe à 19 km au nord de la ville de Concarneau.

Mise à jour le 23/11/2023.

■ Des informations sur Elliant

Département : Finistère
Arrondissement : Quimper
Canton : Concarneau
Intercommunalité : Concarneau Cornouaille Agglomération

Pays historique
: La Cornouaille
Pays traditionnel : Le Pays Melenig

Gentilé : Elliantais, Elliantaises
Population : 3 328 hab. (2020)
Densité : 47 hab./km²
Superficie : 70,30 km²

Adresse de la mairie : 1 Rue du Dr Laennec, 29370 Elliant
Position : 47.995646, -3.889023
Altitude : 116 m
Site internet : www.elliant.bzh

Communes limitrophes : Ergué-GabéricLandudalLangolenCorayTourc’hRospordenSaint-Yvi

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette-Finistère
Vignette des cantons du Finistère
Vignette Cornouaille

■ Toponymie

L’origine du nom vient de Saint Elian, toujours honoré au pays de Galle, où il donne son nom à la commune de Llanelian.
En breton, la commune se nomme Eliant.

■ Histoire de la commune d’Elliant

Sur le territoire de la commune, un important patrimoine archéologique – des mégalithes, une dizaine de tumuli, des haches et du matériel poli – atteste une présence humaine au Néolithique. Les vestiges de chambres souterraines et les stèles datent de l’âge du fer.
Des bornes, des poteries et un oppidum témoignent de l’époque gallo-romaine. En outre, plusieurs voies romaines sillonnent le territoire de la commune, de Concarneau à Carhaix-Plouguer, formant le chemin des poissonniers, de Quimper à Rennes et de Quimper à Carhaix-Plouguer.
Dès les premières immigrations bretonnes, au Ve et VIe siècles, Elliant devient sans doute le siège d’une paroisse. Rosporden, Saint-Yvi, Locmaria-an-Hent et, peut-être, Ergué-Gabéric lui sont alors rattachés.
Au Moyen Âge, Elliant est le siège de l’importante seigneurie des Tréanna, dont le seigneur a droit de haute, moyenne et basse justice. Durant les siècles suivants, les Tréanna construisent plusieurs châteaux, dont il ne reste aucune trace.
Mais Elliant est surtout connu pour la peste qui y a sévit, dont on ignore cependant l’origine et la date exacte. La cure d’Elliant est très enviée, car elle procure le troisième revenu des paroisses du diocèse de Cornouaille. Jacques-Louis Guino, élu député du clergé à l’Assemblée constituante en 1789, a été l’un des prêtres de la paroisse. Devenu commune en 1790, Elliant connaît quelques années agitées pendant la Révolution.
Au XIXe siècle, il retrouve la relative opulence de l’Ancien Régime, car, contrairement aux paysans de beaucoup d’autres communes, la plupart des paysans elliantais sont propriétaires de leurs terres.
Cette prospérité accélère la croissance de la population qui culmine, en 1886, à 4 065 habitants. Mais, à l’écart du chemin de fer, Elliant perd ensuite de son influence au profit de son ancienne trève, Rosporden. Dès 1860, plusieurs vagues d’émigration se succèdent jusqu’à la Seconde Guerre mondiale.

L'entrée de l'église Saint-Gilles sur la commune d'Élliant au début des années 1900.
L’entrée de l’église Saint-Gilles sur la commune d’Élliant. Carte postale du début des années 1900.

■ Situation géographique

La position de la commune d’Elliant. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Blason de la commune d’Elliant

Blason de la commune d'Elliant.
Blason de la commune d’Elliant.

Description
D’or à une macle de sinople, au chef d’argent chargé de cinq mouchetures d’hermine de sable.

Détail
La macle évoque la famille de Tréanna.
Source : wikipedia.org

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