Découvrez le patrimoine religieux du canton de Crozon dans le Finistère, les églises et les chapelles des communes de ce canton.
Mise à jour le 22/07/2025.
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■ Cast
■ L’église paroissiale Saint-Jérôme
Dates : XVIe-XVIIIe siècles
Matériau : Granit
Classé monument historique le 31 mars 1916.
Cette église comprend une nef à cinq travées avec bas-côtés, un transept et un chœur à chevet polygonal. Le clocher possède deux galeries. Le porche méridional présente, à l’extérieur et à l’intérieur, un abondant décors gothique. Des lions ornent ses contreforts et la base de ses pinacles. Les niches intérieurs sont vides, et quelques statues qui s’y trouvaient représentant des apôtres, tenant une banderole avec un verset du Credo, ont été déplacées au fond du porche et au-dessus de la porte occidentale.
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Cast – La chapelle Saint-Gildas
Date : XVIe siècle
Matériau : Granit et quartzite
Adresse : Saint-Gildas
Cette chapelle est consacrée à Saint-Gildas, fondateur, au VIe siècle, du monastère de Saint-Gildas-de-Rhuys (Morbihan). Ce saint est principalement invoqué pour protéger les hommes et les bêtes de la rage. La chapelle, située sur un sol schisteux, en forme de croix latine, présente, au dessus de son pignon ouest, un petit clocher à dôme et lanternon qui date du XVIIIe siècle. Une foire s’y tenait chaque année à proximité. Le site comporte un calvaire portant au revers un Christ ressuscité, montrant son côté percé.
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■ Châteaulin
Châteaulin – La chapelle Saint-Compars
Date : XVIe siècle
Matériau : Schiste
Adresse : Lospars
Cette chapelle appartient à la trève de Lospars, qui signifie le bout de la paroisse. Elle est de plan rectangulaire, avec un chevet à trois pans et un clocheton Renaissance. La toiture daterait du XVIe siècle. En 1688-1700, l’édifice est reconstruit, mais il perd son transept et ses bas-côtés. Le clocher porte les armes de la famille de Trésiguidy et une statue de saint Compars.
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■ Crozon
L’église paroissiale Saint-Pierre
Dates : XVIe-XIXe-XXe siècles
Architecte : Gassis
Matériaux : Grès et kersantite
Le cartulaire de Landévénnec rapporte que le roi Gradlon fit don à saint Guénolé du tiers de la plebs crauthon, de Crozon, et de son église à perpétuité. Les moines de Landévennec auraient imposé saint Pierre comme patron. De l’édifice du XVIe siècle, il ne subsiste que le portail méridional, la porte de Baptême. Le porche est surmonté d’une Vierge en kersantite et encadré de deux animaux fantastiques provenant d’un édifice antérieur. Les lettres de convocations pour les États généraux par Louis XVI, en janvier 1789, sont affichées sous ce porche. À l’intérieur, la porte est surmontée d’une plaque en marbre blanc portant les armoiries de Mgr Graveran, évêque de Quimper de 1840 à 1855. L’ancien clocher est découronné par la foudre peu de temps avant la Révolution, et le préfet ordonne de l’abattre en 1862. Il est reconstruit en kersantite entre 1866 et 1868. une porte double, condamnée, s’ouvre au pied de la tour. Le reste de l’édifice est rebâti en grès et en kersantite de 1899 à 1901 sous l’impulsion du curé Pierre Le Jacq. L’église comprend une nef de quatre travées flanquée de deux bas-côtés, un double transept et un chœur à chevet polygonal.
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Crozon – La chapelle Saint-Philibert
Date : XVIe siècle
Matériaux : Grès et granit
Adresse : Lieu-dit Saint-Drigent
La présence de la chapelle est, à l’origine, signalée par un calvaire qui, détruit pendant la Révolution, a été remplacée par une croix provenant d’un monument funéraire. En forme d’équerre, elle abrite sous la poutre de gloire deux statues de bois qui dateraient du XVe siècle, mais qui portent des costumes du XVIe siècle. Le bénitier en granit, à côté de la porte sud, est une ancienne mesure à grains. Le clocheton a été restauré au XVIIe siècle. Dédiée à l’origine à saint Rigent, en vieux breton Ritgen, la chapelle serait passée sous le vocable de saint Philibert sous l’influence de l’abbaye de Landévennec. Elle sert de chapelle de quartier, et d’hôpital au cours de la guerre de Sept Ans (1756-1763). En 1790 et durant toute la Révolution, elle devient corps de garde, ce qui en empêche la vente comme bien national.
Crozon – La chapelle Saint-Fiacre
Dates : XVIIe-XXe siècles
Matériau : Grès
Adresse : Lieu-dit Saint-Fiacre
Inscrit monument historique le 12/12/1932.
Située au bord de la rade de Brest, le village de Saint-Fiacre est le centre d’un ancien quartier. Un ruisseau court le long du chevet de la chapelle et alimente le moulin de Kerduel en aval : cette disposition semble indiquer que l’établissement a pu être un petit prieuré de l’abbaye de Landévennec. Le pignon ouest, le clocheton et la nef sont détruits en 1941 par une bombe anglaise. Les travaux de reconstruction ne sont achevés qu’en 1966, et ne conservent de la chapelle primitive que le chœur et le transept. Une nouvelle nef est érigée, plus courte que l’ancienne, avec un seul bas-côtés. Le clocheton qui surmonte la fenêtre ogivale provient de la chapelle Saint-Nicolas de Kergloff (Finistère). Le pardon, célébré le dernier dimanche de septembre, est suivi par les habitants du quartier et les paroissiens de Plougastel, qui se rendent par la mer au Fret ou à la grève voisine jusque dans les années 1970. Les pèlerins viennent demander à saint Fiacre, le patron des jardiniers, de protéger leurs cultures.
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■ Lanvéoc
L’église paroissiale Sainte-Anne
Date : 1872
Matériau : Grès
Sous le patronage de sainte Anne, protectrice des marins, l’église remplace l’ancienne chapelle tréviale du même vocable, datant du XVIe siècle. Composée d’une nef de quatre travées, elle en a recueilli quelques vestiges. Le nom de Virginie Le Bloas, sa marraine, considérée comme la plus jolie fille du pays est gravé sur sa plus grande cloche.
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■ Ploéven
Ploéven – La chapelle Sainte-Barbe
Date : XVIe siècle
Matériau : Granit
Adresse : Sainte-Barbe
Les habitants de Ploéven ont toujours respecté ce site que l’ont dit fondé par les moines d’outre Manche. Dédiée à sainte Barbe invoquée contre les incendies, que redoutent particulièrement les paysans, la chapelle est en forme de T. Elle possède une sacristie ajoutée en 1736, et une chambre des cloches, sans balustrade, surmontée d’une flèche dont les gables sont aveugles.
Ploéven – La chapelle Sainte-Nicodème
Dates : XVIe-XVIIe siècle
Matériaux : Granit et schiste
Adresse : Kergonan
La chapelle est en forme de croix, avec chevet à pans coupés. Le pignon occidental est surmonté d’un clocher à dôme et lanternon, tandis que l’un des rampants présente un escalier extérieur. Une porte en anse de panier donne accès au transept sud. Flanquée de colonnes en nid d’abeilles, elle date de 1593. Une autre porte remontant à 1592, avec des piédroits prismatiques, ouvre sur la nef. La sacristie, de plan octogonal, est de 1712. Le calvaire de 1667 est attribué à l’atelier landernéen de Roland Doré.
Cette chapelle est dédié à saint Nicodème, qui ôta la couronne d’épines du Christ, ainsi que saint Eloi et saint Isidore.
Jusqu’en 1914, ce site fut un lieu de foire aux bestiaux. On y célébrait le pardon de saint Nicodème aussi appelé Pardoun lost ar zaout (le pardon des queues de vaches), lors duquel les fidèles fiaient de nombreuses offrandes.Ces dernières étaient déposées dans des coffres, disposés de part et d’autre des transepts. Le coffre de droite était destiné au crin de cheval et de vache, celui de gauche au beurre et aux crêpes.
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■ Port-Launay
Port-Launay – La chapelle Saint-Aubin
Date : XVIIe siècle
Matériaux : Schiste et granit
Adresse : Lanvaidic
Saint-Aubin, ou Saint-Albin, est la chapelle d’un ancien quartier de Saint-Ségal, à Lanvaïdic. En forme de croix latine, l’édifice ne comporte pas de bas-côtés. Près de la chapelle c’élève un calvaire dépourvu d’une partie de sa statuaire d’origine, portant la date de 1651 et réalisé par l’atelier de Roland Doré.
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■ Quéménéven
■ L’église paroissiale Saint-Ouen
Dates : XVIIe-XIXe siècles
Matériau : Granit
Inscrit partiellement monument historique le 08/01/1969.
L’église est reconstruite en 1860-1861, à l’exception du clocher, qui date de 1786, et du porche du XVIIe siècle. Elle comprend une nef à trois travées avec bas-côtes, un transept et un chœur à chevet plat.
Quéménéven – La chapelle Notre-Dame de Kergoat
Dates : XVIe-XVIIIe siècles
Matériau : Granit
Adresse : Kergoat
Inscrit monument historique le 04/03/1935.
Cette chapelle de pèlerinage a profité des dons des pèlerins mais aussi des foires qui avaient lieu à cet endroit. L’ancienne flèche du clocher, abattue par la foudre en 1740, a été remplacé par un clocher à dôme et lanternon. Les travaux s’étendent de 1742 à 1764 sous la direction de Guillaume Salaun, architecte à Pleyben. La chapelle conserve son cimetière, au milieu duquel s’élève un calvaire mutilé sculpté d’une pietà. Le grand pardon a lieu le dimanche qui suit le 15 août.
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■ Saint-Coulitz
L’église paroissiale Saint-Coulitz
Dates : XVIe-XVIIe siècles
Matériaux : Granit et schiste
Cette église porte la date de 1558, mais elle a connu plusieurs remaniements au XVIIe siècle, notamment concernant le clocher. Elle est consacré à saint Coulitz, dont le culte se limite à cette paroisse. L’enclos paroissial a conservé son cimetière et possède un petit ossuaire d’attache du XVIe siècle.
Saint-Coulitz – La chapelle Saint-Laurent
Date : XVIIe siècle
Matériaux : Schiste et granit
Adresse : Lieu-dit Troboa
Édifiée au XVIIe siècle, la chapelle de pierre bleue se pare aujourd’hui de délicates floraisons.
Peut-être pour apaiser le souvenir d’anciennes querelles… Car à la saint Laurent, la jeunesse masculine de Saint-Coulitz et de Lothey vient débattre ici de divergences fondamentales et les questions fondamentales sont empoignées à bras le corps !
Pour éteindre une bagarre enflammée, l’eau de la fontaine n’est peut-être pas indiquée même si saint Laurent, martyrisé par le feu, est réputé pour guérir les brûlures, l’eczéma, le zona et les douleurs d’estomac.
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■ Saint-Nic
L’église paroissiale Saint-Nicaise
Dates : XVIe-XVIIe siècles
Matériau : Granit
Inscrit monument historique en 1946
Il s’agit d’un édifice gothique en forme de croix qui comporte une nef irrégulière de trois travées avec bas-côté au nord, de quatre travées avec bas-côté au sud, un transept et un chœur profond. Du type à nef obscure, il est lambrissé sur sablières. Entre deux des arcades nord, se trouve l’inscription “M. Parlat. Fa. 1566”.
Le clocher, haut de 23 mètres, porte la date de 1576 : il a été réparé en juin 1790 par Hervé Chapron, entrepreneur à Pleyben.
Le porche latéral, lambrissé, est daté sur le gable de 1561 : ses sablières sont décorées de chimères et de grotesques et il renferme douze niches latérales pour les apôtres (l’une d’elle est datée de 1620).
L’enclos paroissial a conservé son cimetière, avec un ossuaire d’attache et un petit calvaire.
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