Beaussais-sur-Mer est une commune nouvelle du département des Côtes d’Armor. Elle regroupe depuis le 1er janvier 2017 les anciennes communes de Plessix-Balisson, Ploubalay et Trégon.

Mise à jour le 20/12/2023.

■ Des informations sur Beaussais-sur-Mer

Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Dinan
Canton : Pleslin-Trigavou
Intercommunalité : CC Côte d’émeraude

Pays historique
: Le Pays de Saint-Malo
Pays traditionnel : Le Poudouvre

Gentilé : Beaussaisiens, Beaussaisiennes
Population : 3 956 hab. (2020)
Densité : 95 hab./km²
Superficie : 41,65 km²

Adresse des mairies :
4 Le Bourg – Plessis-Balisson, 22650 Beaussais-sur-Mer
Rue Ernest-Rouxel – Ploubalay, 22650 Beaussais-sur-Mer
Mairie déléguée de Trégon – Le Bourg – Trégon, 22650 Beaussais-sur-Mer
Position : 48.579059 , -2.139455
Altitude : 30 m.
Site internet : www.beaussais-sur-mer.bzh

Communes limitrophes : Saint-Jacut-de-la-MerLancieuxSaint-Briac-sur-MerPleurtuitTréméreucPleslin-TrigavouLanguenanCréhen

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette Côtes d'Armor
Vignette cantons des Côtes d'Armor
Vignette Pays de Saint-Malo.

■ Toponymie des communes de Beaussais-sur-Mer

Toponymie de Plessis-Balisson

L’origine du nom vient de l’ancien français plesse, parc clos de haies d’épines, et Baluçon, surnom porté par Geoffroy Brient, seigneur du lieu en 1184.
En breton, la commune se nomme Ar Genkiz-Yuzhael.

Toponymie de Ploubalay

L’origine du nom vient de l’ancien breton ploe, paroisse, et de saint Balay, Bachla en breton.
En breton, la commune se nomme Plouvalae.

Toponymie de Trégon

L’origine du nom vient de l’ancien breton treb, village, et konk, anse, baie.
En breton, la commune se nomme Tregon-Poudour.

■ Histoire des communes de Beaussais-sur-Mer

Histoire de Plessis-Balisson

Le territoire de Plessix-Balisson se trouve entre la baie de Lancieux et Corseul, capitale des Coriosolites. Un souterrain de l’âge du fer a été découvert en 1981, constitué de caves d’habitations, utilisées comme silos à grain. De nombreux vestiges romains ont été identifiés dans la commune, jusqu’aux limites de Ploubalay, et révèlent la présence d’une voie romaine reliant Alet à Corseul.
À la fin du XIIe siècle, l’agglomération est mentionnée sous le nom de Plessis-Juhel, et c’est à cette époque que vit le seigneur et éponyme ultérieur du lieu, Geoffroy Baluçon. L’occupation du territoire de Plessix-Balisson est d’origine castrale.
En 1496, Le Plessix-Balisson devient une paroisse indépendante et constitue le siège d’une vaste châtellenie démembrée de la vicomté de Poudouvre.
En 1754, les digues construites le long de La Manche à Ploubalay et Lancieux sont achevées et permettent la mise en valeur des sols marécageux du Drouet par les moines de Saint-Jacut. En 1790, cette paroisse est érigée en commune malgré sa petite superficie, et l’article « Le » disparaît de l’appellation du lieu au cours de la même période.
Enclavée dans celle de Ploubalay, la commune de Plessix-Balisson est la plus petite du département, et l’une des plus petites de France. Elle est rattachée au canton de Ploubalay le 6 mai 1956.

Histoire de Ploubalay

Initialement, les territoires de Ploubalay et de Lancieux forment une presqu’île bordée à l’est par un bras du Frémur. Au cours des siècles, la mer s’est retirée pour faire place aux marais. L’occupation des hommes du Néolithique et des celtes a laissé un tumulus à la Motillais.
Ploubalay apparaît comme une paroisse bretonne primitive, peut-être fondée par un saint breton du nom de Balay ou Valay, et qui compte à l’origine un territoire beaucoup plus étendu. Sa situation excentrique favorise l’indépendance précoce des paroisses de Plessis-Balison, de Lancieux, de Trégon, de Créhen et de Saint-Jacut au dépens de celle de Ploubalay. Elle apparaît dans les sources écrites dès le XIIe siècle, à l’occasion d’une bulle papale qui confirme les droits détenus par l’abbaye de Saint-Jacut dans l’église Saint-Pierre de Ploubalay, et relève du diocèse de Saint-Malo.
Pendant la Révolution, la paroisse élit sa première municipalité en 1790, mais dès le 10 juillet 1795, une colonne de trois cents chouans pille la mairie, détruit les archives et coupe l’arbre de la Liberté, symbole de la République.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 5 août 1944, la population de Ploubalay doit quitter le bourg sur ordre des autorités d’Occupation. Mais la nuit suivante, l’agglomération est bombardée, des colonnes allemandes étant attaquées.

Histoire de Trégon

L’importance des vestiges mégalithiques de la commune affirme la présence humaine du site dès la période néolithique.
La première mention écrite de Trégon remonte à 1163, dans un bref du pape Alexandre III, qui cite saint Pétrock comme saint de la paroisse. Celle-ci semble s’être constituée, comme celle de Créhen dans laquelle elle est encastrée, aux dépens de la paroisse bretonne primitive de Ploubalay.
Les troupes anglaises effectuent un passage dévastateur dans l’agglomération en 1758, de même qu’une importante colonne de chouans en juillet 1795.
Mgr de Lesquen du Plessis-Casso, évêque de Beauvais puis de Rennes est natif de Trégon et Jeanne Jugan, fondatrice de l’ordre des petites Sœurs des Pauvres, travaille pendant six ans au service de La Mettrie et séjourne à plusieurs reprises dans la commune.
La paroisse est rattachée à celle de Ploubalay en 1803, avant de recouvrer son indépendance en 1820. Lieu de passage, Trégon est aussi sur le tracé de la voie militaire côtière de Saint-Malo à Brest, qui passe le long de la baie de Beaussais.

■ Situation géographique

La position de la commune de Beaussais-sur-Mer. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

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