Beaussais-sur-Mer est une commune nouvelle du département des Côtes d’Armor. Elle regroupe depuis le 1er janvier 2017 les anciennes communes de Plessix-Balisson, Ploubalay et Trégon.
Mise à jour le 13/10/2022.
Des informations sur Beaussais-sur-Mer
Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Dinan
Canton : Pleslin-Trigavou
Intercommunalité : CC Côte d’émeraude
Pays historique : Le Pays de Saint-Malo
Pays traditionnel : Le Poudouvre
Gentilé : Beaussaisiens, Beaussaisiennes
Population : 3 757 hab. ( 2019) – 3 556 hab. (2017)
Densité : 90 hab./km²
Superficie : 41,65 km²
Adresse des mairies :
4 Le Bourg – Plessis-Balisson, 22650 Beaussais-sur-Mer
Rue Ernest-Rouxel – Ploubalay, 22650 Beaussais-sur-Mer
Mairie déléguée de Trégon – Le Bourg – Trégon, 22650 Beaussais-sur-Mer
Site internet : www.beaussais-sur-mer.bzh
Communes limitrophes : Saint-Jacut-de-la-Mer – Lancieux – Saint-Briac-sur-Mer – Pleurtuit – Tréméreuc – Pleslin-Trigavou – Languenan – Créhen
Quelques cartes
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Toponymie des communes de Beaussais-sur-Mer
Toponymie de Plessis-Balisson
L’origine du nom vient de l’ancien français plesse, parc clos de haies d’épines, et Baluçon, surnom porté par Geoffroy Brient, seigneur du lieu en 1184.
En breton, la commune se nomme Ar Genkiz-Yuzhael.
Toponymie de Ploubalay
L’origine du nom vient de l’ancien breton ploe, paroisse, et de saint Balay, Bachla en breton.
En breton, la commune se nomme Plouvalae.
Toponymie de Trégon
L’origine du nom vient de l’ancien breton treb, village, et peut-être de saint Mérec
En breton, la commune se nomme Tremereg.
Histoire des communes de Beaussais-sur-Mer
Histoire de Plessis-Balisson
Le territoire de Plessix-Balisson se trouve entre la baie de Lancieux et Corseul, capitale des Coriosolites. Un souterrain de l’âge du fer a été découvert en 1981, constitué de caves d’habitations, utilisées comme silos à grain. De nombreux vestiges romains ont été identifiés dans la commune, jusqu’aux limites de Ploubalay, et révèlent la présence d’une voie romaine reliant Alet à Corseul.
À la fin du XIIe siècle, l’agglomération est mentionnée sous le nom de Plessis-Juhel, et c’est à cette époque que vit le seigneur et éponyme ultérieur du lieu, Geoffroy Baluçon. L’occupation du territoire de Plessix-Balisson est d’origine castrale.
En 1496, Le Plessix-Balisson devient une paroisse indépendante et constitue le siège d’une vaste châtellenie démembrée de la vicomté de Poudouvre.
En 1754, les digues construites le long de La Manche à Ploubalay et Lancieux sont achevées et permettent la mise en valeur des sols marécageux du Drouet par les moines de Saint-Jacut. En 1790, cette paroisse est érigée en commune malgré sa petite superficie, et l’article « Le » disparaît de l’appellation du lieu au cours de la même période.
Enclavée dans celle de Ploubalay, la commune de Plessix-Balisson est la plus petite du département, et l’une des plus petites de France. Elle est rattachée au canton de Ploubalay le 6 mai 1956.
Histoire de Ploubalay
Initialement, les territoires de Ploubalay et de Lancieux forment une presqu’île bordée à l’est par un bras du Frémur. Au cours des siècles, la mer s’est retirée pour faire place aux marais. L’occupation des hommes du Néolithique et des celtes a laissé un tumulus à la Motillais.
Ploubalay apparaît comme une paroisse bretonne primitive, peut-être fondée par un saint breton du nom de Balay ou Valay, et qui compte à l’origine un territoire beaucoup plus étendu. Sa situation excentrique favorise l’indépendance précoce des paroisses de Plessis-Balison, de Lancieux, de Trégon, de Créhen et de Saint-Jacut au dépens de celle de Ploubalay. Elle apparaît dans les sources écrites dès le XIIe siècle, à l’occasion d’une bulle papale qui confirme les droits détenus par l’abbaye de Saint-Jacut dans l’église Saint-Pierre de Ploubalay, et relève du diocèse de Saint-Malo.
Pendant la Révolution, la paroisse élit sa première municipalité en 1790, mais dès le 10 juillet 1795, une colonne de trois cents chouans pille la mairie, détruit les archives et coupe l’arbre de la Liberté, symbole de la République.
Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le 5 août 1944, la population de Ploubalay doit quitter le bourg sur ordre des autorités d’Occupation. Mais la nuit suivante, l’agglomération est bombardée, des colonnes allemandes étant attaquées.
Histoire de Trégon
Situé sur le tracé de la voie romaine reliant Corseul à Alet, Tréméreuc semble avoir comme origine un habitat du haut Moyen Âge. Une motte castrale aujourd’hui rasée témoigne de la présence d’un château en bois aux Xe -XIIe siècles, et la paroisse de Tréméreuc, probable démembrement de celle de Pleurtuit (Ille-et-Vilaine), existe sans doute en 1163 parmi les possessions de l’abbaye de Saint-Jacut.
En 1433, une foire est accordée à Jean de Beaumanoir. Époux d’Isabeau de Tréméreuc et partisan de Charles de Blois en conflit avec les Anglais, il prend part au combat des Trente en 1351 et devient par la suite maréchal de Bretagne.
En 1790, Tréméreuc élit sa première municipalité. Son recteur Joseph Fouce, premier maire de la commune, refuse de prêter serment, et la garde nationale doit intervenir.
Au XIXe siècle, Tréméreuc se consacre essentiellement à l’agriculture. Au début du XXe siècle, la commune fabrique du cidre et des cimeraux, sortes de gros craquelins. D’un point de vue démographique, Tréméreuc maintient une population constante de 400 habitants environ aux XIXe-XXe siècles.
En 1944, huit cents Américains sont morts sur le sol de la commune, lors de la bataille de Pleurtuit.