Camaret-sur-Mer est une commune du département du Finistère. La commune est située dans la presqu’île de Crozon à la pointe ouest du département. Elle fait partie du Parc Naturel Régional d’Armorique. Elle fait partie du pays de Cornouaille.

Mise à jour le 23/11/2023.

■ Des informations sur Camaret-sur-Mer

Département : Finistère
Arrondissement : Châteaulin
Canton : Crozon
Intercommunalité : CC Presqu’île de Crozon-Aulne maritime

Pays historique : La Cornouaille
Pays traditionnel : Le pays de Crozon

Gentilé : Camarétois, Camarétoises
Population : 2 462 hab. (2020)
Superficie : 11,64 km²
Densité : 212 hab./km²

Adresse : Mairie de Camaret-sur-Mer – 1 Place d’Estienne d’Orves – 29570 Camaret-sur-Mer
Position : 48.275632, -4.597499
Altitude : 5m
Site internet : www.camaret-sur-mer.com

Commune limitrophe : Crozon

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette-Finistère
Vignette des cantons du Finistère
Vignette Cornouaille

■ Toponymie

Le nom est attesté autrefois sous les formes Camaret en 1335 et 1410; Quamereuth-Crauzon en 1402; Cameret en 1460 et 1574 et Kamelet en 1636.
Le nom vient du breton kamm qui signifie « courbe », et red, « flux, courant »
En Breton, la commune de Camaret-sur-Mer se nomme Kameled.

■ Histoire de la commune de Camaret-sur-Mer

La pointe de Camaret-sur-Mer est, très tôt, le lieu d’un intense peuplement. À côté des traces ténues du Mésolithique, vieilles de 7 000 à 8 000 ans, s’élèvent les alignements de Lagatjar, datés du Néolithique, ainsi que les talus du cap barré du Toulinguet, édifié à l’âge du fer.
Le tracé d’une voie venant de Crozon et la découverte du trésor de Kervian témoignent, quant à eux, d’une présence gallo-romaine. Mais Camaret-sur-Mer ne prend vraiment son essor qu’à partir du Xe siècle. Le village est alors un lieu de marécages soumis aux marées où seules prospèrent quelques pêcheries. En 1186, le vicomte Guimarch de Léon et son épouse lèguent le site à l’abbaye de Daoulas, qui en fait un prieuré-cure.
Camaret-sur-Mer réussit dès lors à faire valoir la proximité du rivage et sa position sur la côte, et devient un important port de relâche et de cabotage sur la route maritime qui relie le nord au sud. Les conflits ne tardent pas à éclater. C’est à Camaret-sur-Mer qu’à lieu, le 13 janvier 1403, le départ de Jeanne de Navarre, veuve de Jean IV de Bretagne, pour l’Angleterre, où elle doit épouser le roi Henry IV, envenimant ainsi la guerre de Succession de Bretagne. Les Espagnols y débarquent hommes et matériel en 1594, les forces anglaises et hollandaises y bataillent en 1694.
Parallèlement, l’abbaye de Daoulas passe en 1692 sous la dépendance des jésuites du séminaire de la marine à Brest, et Camaret-sur-Mer devient le havre des navires en péril: en 1779, La Surveillante, rescapée de son combat sur les côtes contre le Québec, vient s’y abriter. La Révolution amène les corsaires et réveille la menace anglaise: la pêche décline, les militaires sont puissants face à un clergé absent. Les conflits s’apaisent à la Restauration, et le XIXe siècle s’achève dans la paix, à l’exception de la courte course à l’armement provoquée par la crise de Fachoda, en 1898.
Le XXe siècle est partagé entre les guerres et le développement économique. Camaret-sur-Mer sert, durant la Première Guerre mondiale, de base d’hydravions. Ensuite, lors de la Seconde guerre mondiale, il sert de port d’embarquement pour la France libre. Devenue, à la veille de 1939, premier port langoustier de France, la ville s’est depuis orientée vers le tourisme et la construction navale.

Le quai Gustave Toudouze sur le port de Camaret-sur-Mer dans les années 1900.
Le quai Gustave Toudouze sur le port de Camaret-sur-Mer au début du XXe siècle.

■ Situation géographique

La position de la mairie de la commune de Camaret-sur-Mer. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Blason de la commune de Camaret-sur-Mer

Blason de la commune de Camaret-sur-Mer.
Blason de la commune de Camaret-sur-Mer.

Description
D’azur à une nef équipée, habillée et flammée d’argent, voguant sur une mer de sinople, senestrée d’une tour d’or maçonnée ouverte et ajourée de sable, au chef d’hermine.
Détail
La Nef rappelle la tentative de débarquement des anglo-hollandais le 18 juin 1694. La tour représente les fortifications Vauban, classées au patrimoine mondial de l’UNESCO, et le chef représente le blason ducal de la Bretagne.
Source : wikipedia.org

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