Évellys est une commune nouvelle du département du Morbihan. Crée le 1er janvier 2016, elle se compose des communes de Moustoir-Remungol, Naizin et Remungol.

Mise à jour le 22/01/2024.

■ Des informations sur Évellys

Département : Morbihan
Arrondissement : Pontivy
Canton : Grand-Champ
Intercommunalité : CC Centre Morbihan Communauté

Pays historique
: Le Vannetais
Pays traditionnel : Le Pays de Baud

Population : 3 446hab. (2020)
Densité : 43 hab./km²
Superficie : 80,34 km²

Adresse de la mairie : 1 rue de la Mairie, 56500 Naizin

Communes limitrophes : Saint-ThuriauNoyal-PontivyKerfournCrédinRéguinyMoréacPlumelinGuéninPluméliau-Bieuzy

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Carte du département du Morbihan
Les cantons du département du Morbihan
Vignette Pays Vannetais.

■ Toponymie de Moustoir-Remungol

L’origine du nom vient du vieux breton moustoer, emprunt du breton au latin monasterium pour désigner une chapelle rurale plutôt qu’un monastère. Le nom de Remungol y a été adjoint lors de l’union de cette paroisse avec l’une de ses voisines, qui portait ce nom ; elle l’a conservé après leur séparation au XIXe siècle.
En breton, la commune se nomme Moustoer-Remengol.

■ Toponymie de Naizin

L’origine du nom vient du saint éponyme Neidin, devenu Neizin, puis Nein en breton moderne, que l’on retrouve également dns le lieu-dit Luzenin, pour Lezeizin, « la cour, la résidence de Neizin ».
En breton, la commune se nomme Neizin.

■ Toponymie de Remungol

L’origine de ce nom, qui se retrouve, quasiment à l’identique, en Cornouaille (Rumengol, commune du Fou), n’a pas à ce jour reçu d’explication satisfaisante ; le premier élément en est sans doute le breton run, « colline » ; le second est obscur.
En breton, la commune se nomme Remengol.

■ Histoire de la commune de Moustoir-Remungol

Au VIe siècle, les Bretons occupent le pays, apportent leur langue et leurs usages. C’est à eux qu’il faut imputer la fondation d’un petit monastère. Il est détruit par les normands au Xe siècle. Reste un petit village qu’on appelle L’Abbaye et un chemin surnommé le « chemin des Moines ».
En 1790, Moustoir-Remungol est érigé en commune du canton de Pluméliau et du district de Pontivy et englobé en 1800 dans l’arrondissement de Pontivy. À cette même date, lors de la vente des biens nationaux, ceux de la fabrique sont vendus. Par représailles, les habitants fournissent de nombreux auxiliaires aux chouans de la région.
On raconte que, près d’un petit bois de sapins, non loin de la chapelle Saint-Joseph, un talus, à peine relevé, s’écroule aussitôt : un meurtre aurait été commis en cet endroit pendant les guerres de la chouannerie, et la victime, inhumée sous ce talus, en repousserait la terre parce qu’elle n’a pas été bénite !
En 1801, Moustoir-Remungol passe dans le canton de Locminé et retrouve son titre de paroisse en 1802. Plus tard, la commune n’est pas épargnée par les deux conflits mondiaux.

■ Histoire de la commune de Naizin

La commune de Naizin ne présente aucune trace des Celtes, mais des Romains eux y sont venus. Dans la lande de Guerneven et dans celle de Kerdec restent deux petits retranchements assez voisins l’un de l’autre, où se trouvent des briques en assez grand nombre.
Les Bretons s’installent à partir du VIe siècle. Guéhénac, évêque de Vannes (1182-12220), donne les dîmes de Naizin à l’abbaye de Lanvaux. En 1296, Henri de Kergoët cède à Alain VI, vicomte de Rohan, les revenus qu’il possède en Neizin.
En 1791, M. Le Franc, recteur, prête puis rétracte le serment schismatique ; mais son vicaire ne le rétracte point et est substitué par les électeurs au pasteur légitime. Peu près, on vend nationalement les biens de plusieurs chapellenies, dont celles de Sainte-Brigitte et Saint-André. La commune prend alors part au mouvement de la chouannerie. En 1800, elle passe dans l’arrondissement de Pontivy et est maintenue en 1801 dans le canton de Locminé.
Durant le premier conflit mondial, Naizin subit une très forte ponction de sa population jeune. Lors de la Seconde Guerre mondiale, plusieurs habitants entrent dans des réseaux clandestins de résistance.

Défilé d'un groupe de la Jeunesse Catholique sur la commune de Naizin au début des années 1900.
Défilé d’un groupe de la Jeunesse Catholique sur la commune de Naizin au début des années 1900.

■ Histoire de la commune de Remungol

Il reste les vestiges d’un camp retranché à Her-Hastel datant du XIe siècle environ. Remungol apparaît dans les documents à partir du XIIIe siècle. En 1296, Henri Kergoet abandonne à Alain, vicomte de Rohan, une rente qu’il perçoit sur les paroisses de Pluméliau, Noyal et Remungol.
En 1373, Jean, vicomte de Rohan, fonde deux messes en l’église de Bon-Repos, moyennant des rentes à prendre sur les dîmes de Remungol et de plusieurs autres paroisses.
L’union de Moustoir à Remungol est antérieure au XVe siècle. Le recteur commun tente de réduire Moustoir au statut de simple trève, mais les paroissiens ne l’entendent pas de cette oreille. Une procédure de 1482 déboute déjà le recteur de Remungol de ses prétentions et, en 1621, les habitants du Moustoir ont gain de cause contre lui et ses héritiers. Dans un mémoire de 1743, ils font valoir qu’ils ont leur propre patronne, sainte Julitte, et que les fonctions pastorales sont assurées dans leur église.

■ Situation géographique

La position de la ville de Évellys. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

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