Jugon-les-Lacs, une commune des Côtes d’Armor

Jugon-les-Lacs est une commune des Côtes d’Armor. En 2016 elle fusionne avec Dolo pour former Jugon-les-Lacs – Commune nouvelle. Elle se trouve en Pays de Saint-Brieuc dans le Penthièvre. elle se situe à 24 km à l’ouest de Dinan.

Mise à jour le 21/12/2023.

■ Des informations sur Jugon-les-Lacs

Département : Côtes d’Armor
Arrondissement : Dinan
Canton : Plénée-Jugon
Intercommunalité : CC Arguenon – Hunaudaye

Pays historique : Le Pays de Saint-Brieuc
Pays traditionnel : Le Penthièvre

Gentilé : Jugonnais, Jugonnaises
Population : 2 533 hab. (2020)
Densité : 67 hab./km²
Superficie : 38,03 km²

Adresse de la mairie : 2 Place du Martray, 22270 Jugon-les-Lacs
Position : 48.409184 , -2.321859
Altitude : 26 m.
Site internet : www.jugonleslacs-communenouvelle.fr

Communes limitrophes : Plédéliac – Ploret-sur-Arguenon – Bourseul – Saint-Méloir-des-Bois – Mégrit – Sévignac – Plénée-Jugon – Tramain – Plestan

■ Quelques cartes :

■ Toponymie de Dolo

L’origine du nom vient du latin dulcis locus, doux lieu, ou plus probablement du breton loch, étang.
En breton, la commune se nomme Doloù.

■ Toponymie de Jugon-les-Lacs

■ Histoire de la commune de Dolo

Traversé par le chemin de l’Étrat, voie romaine reliant Corseul à Vannes, et situé non loin du gué de La Rosette, le territoire de la commune de Dolo bénéficie d’un emplacement privilégié. Aucun vestige antique ne subsiste, mais la preuve d’une occupation humaine à l’époque gallo-romaine réside dans quelques noms comme l’Échaussée ou la Fontaine des Romains. La paroisse primitive semble s’être constitué au détriment des territoires de Plénée-Jugon et de Sévignac, et existe au moins dès 1208. Le développement des prieurés de Jugon et de l’abbaye de Boquen possédant des terres sur la paroisse fait participer celle-ci à cet essor.

■ Histoire de la commune de Jugon-les-Lacs

La première mention de Jugon le rattache au château, dont l’édification est attribuée à Eudon, premier comte de Penthièvre, soit avant 1079, date de sa mort. Situé sur un promontoire abrupt entre les deux rivières, il passe à la fin du XI^e ou au début du XII^e siècle aux mains des seigneurs de Dinan. Geoffroi de Dinan s’étant emparé de façon illicite du fief de Brient, il obtient le pardon de sa victime en faisant don d’une partie des terres dérobées à l’abbaye de Marmoutier, et plus précisément au prieuré de Jugon que fonde son fils Olivier, en 1109. À cette époque, une bourgade existe déjà, ainsi qu’une chapelle dédiée à la Vierge.
Siège d’une châtellenie s’étendant sur sept paroisses, Jugon possède ses propres mesures ; point de passage obligé, la ville joue un rôle primordial dan la guerre de Succession de Bretagne. Du Guesclin aime rappeler le dicton selon lequel « qui a Bretagne sans Jugon, a chape sans chaperon ». Le château est démantelé en 1420 par Jean V, duc de Bretagne, puis rasé en 1616 sur ordre de Richelieu. La commune continue de prospérer sous l’impulsion des sénéchaux issus des familles Rouxel et Brunet, et de notables tels que les Sevoy. Le commerce et l’artisanat mettent à profit la situation avantageuse de la ville.
Le calme est provisoirement troublé par la prise de Jugon par les chouans de Boishardy en décembre 1794 ; L’arbre de la liberté est coupé, les papiers de la commune brûlés par quelques cinq cents hommes.
Le XIX^e siècle est marqué pour la ville par une expansion au ralenti, du fait de l’exiguïté de son territoire de 137 hectares. Le problème ne sera résolu qu’en 1973, avec la naissance de Jugon-les-Lacs en tant que réunion de Jugon, Saint-Igneuc en Penthièvre et de Lescouët-Jugon en Poudouvre.

■ Situation géographique

La position de la commune de Jugon-les-Lacs. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

■ Blason de Dolo

■ Blason de Jugon-les-Lacs