Saint-Jean-du-Doigt est une commune du département du Finistère. Elle se trouve à 17 km au nord de la ville de Morlaix dans le pays du Trégor.
Mise à jour le 29/11/2023.
■ Des informations sur Saint-Jean-du-Doigt
Département : Finistère
Arrondissement : Morlaix
Canton : Plouigneau
Intercommunalité : Morlaix Communauté
Pays historique : Le Trégor
Pays traditionnel : Le Bas-Trégor
Gentilé : Saint-Jeannais, Saint-Jeannaises
Population : 662 hab. (2020)
Densité : 33 hab./km²
Superficie : 19,81 km²
Adresse de la mairie : 1 Place Tanguy Prigent, 29630 Saint-Jean-du-Doigt
Position : 48.694401, -3.77268
Altitude : 16 m.
Site internet : www.saintjeandudoigt.fr
Communes limitrophes : Guimaëc – Lanmeur – Garlan – Plouézoc’h – Plougasnou
■ Quelques cartes :
■ Toponymie
L’origine du nom de Saint-Jean-du-Doigt vient de la relique de saint Jean-Baptiste, la première phalange d’un index, conservée dans l’église de la paroisse.
En breton, la commune se nomme Sant-Yann-ar-Biz.
■ Histoire de la commune de Saint-Jean-du-Doigt
Saint-Jean-du-Doigt, autrefois Traon-Mériadec, vallée de Mériadec, est à l’origine une trève de Plougasnou.
Au début du XVe siècle, l’un de ses habitants y aurait rapporté une relique de saint Jean-Baptiste, un doigt, de Saint-Jean-de-Day en Normandie. Selon la légende, le duc de Bretagne Jean V aurait décidé de faire ériger en ce lieu une église digne d’abriter une telle relique, et la première pierre aurait été posée en 1440.
En 1505, Anne de Bretagne, alors qu’elle accomplit le pèlerinage du Tro Breiz, a recours à la relique pour se faire guérir d’une maladie de l’œil. Guérie et reconnaissante, elle fait un don à l’église, qui est dédiée en 1513. L’édifice donne alors son nom au village.
Après de nombreuses années de procès entre les habitants de Saint-Jean-du-Doigt et ceux de Plougasnou, la commune acquiert son indépendance en 1790, de même que la paroisse, quelques années plus tard.
Jusqu’à la fin du XIXe siècle, le grand pardon de saint Jean attire entre 10 000 et 12 000 fidèles.
■ Situation géographique
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■ Le patrimoine de la commune
■ La fontaine de Pen ar C’hra
Vers le XVIe siècle et 1757
Granit
Cette fontaine est édifiée à l’endroit où, au XVe siècle, le porteur de la relique de saint Jean-Baptiste se serait miraculeusement réveillé. La légende raconte que ce jeune homme séjournait dans la région de Saint-Jean-de-Day, en Normandie, au service d’un seigneur et y aurait admiré cette relique. Il aurait prié pour pouvoir la ramener chez lui. Sur le chemin du retour, des signes surnaturels auraient éveillé la méfiance des villageois, qui l’auraient jeté en prison pour sorcellerie. Le lendemain, il se serait réveillé par miracle près d’une fontaine, à Traon-Mériadec, ancien nom de Saint-Jean-du-Doigt. Le calvaire, sculpté d’un Saint-Jean-Baptiste zu revers, est érigé en 1757. Le dernier dimanche de juin, la traditionnelle procession du grand pardon se termine par la bénédiction du tantad, feu de joie.
