Sautron est une commune du département de Loire-Atlantique. Elle se trouve en Pays Nantais dans le Pays de Nantes. Elle se situe à 13 km au nord-ouest de la ville de Nantes.
Mise à jour le 3/11/2022.
Des informations sur Sautron
Département : Loire-Atlantique
Arrondissement : Nantes
Canton : Saint-Herblain-1
Intercommunalité : Nantes Métropole
Pays historique : Le Pays Nantais
Pays traditionnel : Le Pays de Nantes
Gentilé : Sautronnais, Sautronnaises
Population : 8 478 hab. (2019)
Densité : 491 hab./km²
Superficie : 17,28 km²
Adresse de la mairie : 14 rue de la Vallée, 44880 Sautron
Site internet : www.sautron.fr
Communes limitrophes : Vigneux-de-Bretagne – Orvault – Saint-Herblain – Couëron – Saint-Étienne-de-Montluc
Quelques cartes
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Toponymie de Sautron
L’origine du nom vient du latin saltus rotundus, forêt circulaire, ou du celtique sultrum, de sul, soleil et run ou trun, éminence entourée de sources.
En breton, la commune se nomme Saotron.
Histoire de la commune de Sautron
Avant notre ère, le territoire est occupé par des tribus gauloises. Puis arrivent les Romains partis à la conquête de la (Grande-) Bretagne. Ces derniers repartent à partir de 401, à la demande de l’empereur Honorius.
En 1038, le comte Budic de Nantes fait donation au monastère Saint-Cyr-et-Sainte-Julitte-de-Nantes d’une terre située au « Bois Garant », en forêt de Sautron, afin d’y construire un prieuré. À cette même date, le territoire de Sautron est désigné « entre Orvault et Vigneux, sur le Cens », comme si le toponyme n’existait pas. En 1123, la forme latinisée Salterona apparaît dans une charte, puis devient Sautron en 1277 et Saultron en 1486.
Quasiment tous les ducs de Bretagne chassent dans la forêt de Sautron. Après la mort de la duchesse Anne en 1514, la paroisse fait partie du régaire de l’évêque, et ce, jusqu’en 1790. Cette forêt fournit en 1541 seize pieds de chêne pour la charpente du nouvel hôpital construit à Nantes.
Mais l’évêque de Nantes procure aux nouveaux riches nantais quelques cantons de la forêt pour qu’ils y construisent des « hébergements ». Du XIIIe au XVe siècle, toute une gerbe de fiefs s’épanouit à partir du « passage de Sautron ». Le paysage change avec toutes ces gentilhommières, et les habitants aussi. À côté des forestiers apparaissent les cultivateurs. Des familles fieffées de Sautron donnent plusieurs maires à la ville de Nantes.
Après la Révolution, l’agriculture atteint son rythme de croisière : polyculture, vergers plantés de pommiers à cidre, un peu d’élevage et des moulins à vent ou à eau. Quelques nouveaux venus, comme les Phelippes-Beaulieux, s’installent au château des Croix. Au XIXe siècle, Sautron se tourne vers la Loire où s’établissent les grosses industries. C’est dans le temps des diligences pour les fermières allant vendre leurs productions sur les marchés nantais.
Aucun grand changement avant 1966, avec la création du premier grand lotissement du « Val du Cens » qui voit disparaître peu à peu les fermes et la dernière scierie de Sautron, au Doussais.