La Dominelais est une commune du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se trouve en Pays Nantais dans la Mée. Elle se situe à 40 km à l’est de la ville de Redon.
Mise à jour le 3/11/2022.
Des informations sur La Dominelais
Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Redon
Canton : Bain-de-Bretagne
Intercommunalité : Bretagne Porte de Loire Communauté
Pays historique : Le Pays Nantais
Pays traditionnel : La Mée
Gentilé : Dominelaisiens, Dominelaisiennes
Population : 1 396 hab. (2019)
Densité : 43 hab./km²
Superficie : 32,45 km²
Adresse de la mairie : 2 Rue Anne de Bretagne, 35390 La Dominelais
Site internet : www.ladominelais.fr
Communes limitrophes : Bain-de-Bretagne – Saint-Sulpice-des-Landes – Sion-les-Mines – Mouais – Grand-Fougeray – La Noë-Blanche
Quelques cartes
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Toponymie de La Dominelais
L’origine du nom vient peut-être de l’ancien français domineor, du verbe dominer.
En breton, la commune se nomme Doveneleg.
Histoire de la commune de La Dominelais
L’occupation antique du site est attestée par la découverte, à La Roussière, de deux petits foyers de fonderie datant de la période gallo-romaine.
Le village trouve son origine dans la fondation d’une chapelle, prise par un acte notarié du 11 février 1677, au lieu-dit La Dominelais ; construite par Pierre Arondel, elle est dotée par sa famille, dont certains membres habitent le manoir de La Bourdonnais et les autres le logis de La Dominelais, qui lui est presque contigu. Dénommé « pays de haut » à l’époque de l’indivision avec Fougeray, La Dominelais connaît une évolution presque similaire.
Lors de son érection en paroisse en 1840, la chapelle demeure une succursale de la paroisse de Fougeray. Après les refus administratifs de 1850, 1860 et 181, La Dominelais est érigée en commune indépendante par décret du 9 décembre 1880. L’ancienne chapelle dédiée à saint-Nicolas est remplacée par une église, autour de laquelle se développe le bourg.
Il existe pendant très longtemps un certain antagonisme entre le nord de la commune, marqué par le contact avec Bain-de-Bretagne, de tendance républicaine pendant et après la Révolution, et le sud plus conservateur. Les activités restent essentiellement liées à l’agriculture, mais certains villages, comme La Minière et La Roussière, conservent dans leur souvenir d’anciennes exploitations minières assez florissantes ; à La Roussière, la dernière mine en galerie est fermée en 1914.