Maen Roch est une commune nouvelle du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se situe en Pays de Rennes dans le Coglais, Elle se trouve à 19km au nord-ouest de la ville de Fougères.

Mise à jour le 24/01/2024.

■ Des informations sur Maen Roch

Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Fougères-Vitré
Canton : Val-Couesnon
Intercommunalité : Couesnon Marches de Bretagne

Pays historique
: Pays Rennais
Pays traditionnel : Coglais

Gentilé
: Maenroquois – Maenroquoises
Population : 5 033 hab. (2020)
Densité : 129 hab./km²
Superficie : 39,11 km²

Adresse de la mairie
: 1 place de l’Europe, Saint-Brice-en-Coglès, 35460 Maen Roch
Position : 48.410931 , -1.364929
Altitude : 106 m.
Site internet : www.maenroch.fr

Communes limitrophes : Les Portes du CoglaisSaint-Germain-en-CoglèsSaint-Sauveur-des-LandesSaint-Marc-le-BlancVal-Couesnon

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette de l''Ile-et-Vilaine
Vignette des cantons d'Ile-et-Vilaine
Vignette Pays de Rennes.

■ Toponymie des communes de Maen Roch

Maen Roch est une commune nouvelle crée le 1er janvier 2017, elle regroupe les communes de Saint-Brice-en-Coglès et Saint-Étienne en-Coglès

Toponymie de Saint-Brice-en-Coglès

L’origine du nom vient de saint Brice, évêque de Tours, et du breton coglez, « nord ».
En breton, la commune se nomme Sant-Brizh-Gougleiz.

Toponymie de Saint-Étienne-en-Coglès

L’origine du nom vient du breton goglez, « nord ».
En breton, la commune se nomme Sant-Stefan-Gougleiz.

■ Histoire des communes de Maen Roch

Histoire de Saint-Brice-en-Coglès

En 1050, un seigneur du Coglais fait don de 8 acres de terre, situées sur le bord de la Loisance et près de la villa de La Branche à l’abbaye de Saint-Florent de Saumur, qui possédait l’église Saint-Brice dans la paroisse de Puiniac – nom qui indique une origine gallo-romaine. Saint-Brice-de-Puiniac devient Saint-Brice-en-Coglais ; cette désignation est gardée jusqu’au milieu du XIXe siècle.
Au Moyen Âge, la seigneurie de Saint-Brice est, dans la baronnie de Fougères, d’une importance exceptionnelle. Geoffroy de Saint-Brice est le dernier du nom en 1343. En 1509, Guy de Scépeaux vend la seigneurie de Saint-Brice à Philippe de Montauban, chancelier de la duchesse Anne. La terre de Saint-Brice, qui passe aux Volvire de Ruffec puis aux Guérin de La Grasserie en 1674, est érigée en baronnie par Charles IX en 1566 et en marquisat par Louis XIV en 1644. Avant 1798, le marquisat s’étend sur plus de 30 paroisses. En 1785, Louise-Caroline Guérin De La Grasserie épouse le marquis de La Rouëric, héros de l’indépendance américaine.
Le 15 février 1794, Boisguy attaque Mellé, et le 17, chasse de Saint-Brice le poste de 200 hommes qui l’occupaient. C’est le début de la chouannerie dans le pays de Fougères. Selon un rapport des administrateurs du district de Fougères du 17 juillet 1795, Saint-Brice compte alors 1 050 habitants et la commune est désarmée. La garde nationale est dissoute à cause de la présence du séjour des chouans.
Le 6 mai 1815, François Pilet attaque le cantonnement de Saint-Brice, ce qui marque le départ de la chouannerie de 1815. Pendant la Restauration, le maire de Saint-Brice, Louis Humbert de Sesmaisons siège à la Chambre des pairs.
Le 24 janvier 1872, est inauguré le chemin de fer entre Fougères et Saint-Brice et la baie du Mont Saint-Michel. La gare devient alors un centre de grande activité avec l’expédition des granits, du bétail et des autres productions de la région, et le trafic des voyageurs.
À l’exception de l’usine textile, les industries comme la laiterie et les chantiers de granit se sont développées à partir de petites entreprises locales.

Le château du Rocher Portail sur la commune de Saint-Brice-en-Coglès au début des années 1900.
Le château du Rocher Portail sur la commune de Saint-Brice-en-Coglès au début des années 1900.

Histoire de Saint-Étienne-en-Coglès

La paroisse de Saint-Étienne-en-Coglès est mentionnée dès le Xe siècle sous le nom de ecclesia sancti stephani de Cogles. La première église de la paroisse, dédiée à saint-Étienne, le premier martyr, est édifiée au XIe siècle. Dès le XIIe siècle, l’église, qui devient ainsi priorale et paroissiale, est donnée par l’évêque de Rennes aux chanoines réguliers de l’abbaye de La Toussaint d’Angers.
À l’emplacement de la vieille église romane qui a été démolie, ceux-ci ont fondé un prieuré-cure. Seul subsiste un vestige – le portail – , de style roman, transporté au village du Châtellier, dans le parc de l’ancien château de Fretay, qui sert actuellement d’arche sur l’étang.
Un château s’élève sur les bords de la Loisance au XVe ou au XVIe siècle. Les seigneurs de Saint-Étienne jouissent du droit de haute, moyenne et basse justice. Le gibet de la seigneurie se dresse sur la lande de Saint-Eustache, avec fourches patibulaires. Au XVIe siècle, l’église tombe en commende.
En 1802, le concordat est proclamé, et un recteur, M. Laigner, est à nouveau nommé. Le village s’appelle Saint-Étienne-en-Coglais jusque vers 1880.

■ Situation géographique

La position de la commune de Maen Roch. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

Catégories : CommunesIlle-et-Vilaine