Saint-Marc-le-Blanc est une commune nouvelle du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se situe dans le Pays de Rennes dans le Coglais. Elle se trouve à 17 km à l’ouest de la ville de Fougères.

Mise à jour le 01/02/2024.

■ Des informations sur Saint-Marc-le-Blanc

Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Fougères-Vitré
Canton : Val-Couesnon
Intercommunalité : Couesnon Marches de Bretagne

Pays historique
: Le Pays Rennais
Pays traditionnel : Le Coglais

Gentilé
: Marcblaisiens, Marcblaisiennes
Population : 1 605 hab. (2020)
Densité : 71 hab./km²
Superficie : 22,76 km²

Adresse de la mairie
: 1 place de la Mairie, 35460 Saint-Marc-le-Blanc
Position : 48.36482 , -1.409331
Altitude : 99 m.
Site internet : nc

Communes limitrophes : Val-CouesnonMaen-RochSaint-Hilaire-des-LandesSaint-Ouen-des-AlleuxLe TiercentChauvigné

Quelques cartes :

Carte de la Bretagne
Vignette de l''Ile-et-Vilaine
Vignette des cantons d'Ile-et-Vilaine
Vignette Pays de Rennes.

■ Toponymie des communes de Saint-Marc-le-Blanc

Toponymie de Saint-Marc-le-Blanc

L’origine du nom vient de saint Médard, évêque de Noyon au VIe siècle, et du latin albiniesis, « d’Aubigné », traduit par erreur « blanc ».
En breton, la commune se nomme Sant-Mezar-Elvinieg.

Toponymie de Baillé

L’origine du nom vient peut-être de l’anthroponyme gallo-romain Balliacus
En breton, la commune se nomme Balieg.

■ Histoire des communes de Saint-Marc-le-Blanc

Histoire de la commune de Saint-Marc-le-Blanc

Des découvertes archéologiques permettent d’affirmer que le site est habité avant l’ère chrétienne, mais le nom de la paroisse n’apparaît qu’aux XIe et XIIe siècles. La région est ravagée au Moyen Âge par les guerres de Cent Ans et de Succession de Bretagne puis, peu à peu, quelques seigneurs rachètent des terres et font des alliances. Les premières grandes seigneuries, Saint-Crespin, La Vairie et l’Hermitage, apparaissent alors.
Théâtre de nombreux faits d’armes pendant la Révolution, Saint-Marc-le-Blanc reçoit, dès 1790, la garde nationale. Le XIXe siècle est l’époque des grands travaux. Le réseau des voies de circulation se transforme, et de nouveaux bâtiments, dont une école primaire de garçons et une nouvelle mairie, sont construits.
Saint-Marc-le-Blanc possède de nombreuses carrières de pierre et le granit est exploité depuis très longtemps. La carrière du Rocher-Guy fournit de la pierre pour la reconstruction de Rennes après l’incendie de 1720. Pour les colonnes du vestibule du présidial pesant 500 livres chacune, des chariots spéciaux tirés par dix chevaux sont construits et le voyage dure trois jours.
Si l’extraction d la pierre a presque complètement disparu à la fin du XXe siècle, le travail de la pierre est toujours aussi important dans les chantiers où la machine supplante la main de l’homme.

Le bourg de Saint-Marc-le-Blanc avec le clocher de l'église Saint-Médard au début des années 1900.
Le bourg de Saint-Marc-le-Blanc avec le clocher de l’église Saint-Médard au début des années 1900.

histoire de la commune de Baillé

L’existence de la paroisse de Baillé, dès le XIe ou XIIe siècle, est attestée par les vestiges de l’ancienne église. La seigneurie des Flégés, qui avait droit de moyenne justice, remonte elle aussi au XIe siècle.
En 1795, la commune compte 328 habitants. En 1803, la paroisse de Baillé est supprimée et réunie à celle de Saint-Marc-le-Blanc. Elle est rétablie en 1820 ; son nouveau recteur n’y est resté qu’un an. Son successeur, Pierre-François Bérenger, né à Saint-Brice en 1798, est nommé en 1823 dans cette paroisse et en 1835 à La Fontenelle. Il décède à Saint-Brice en 1864, comme l’indique l’inscription gravée sur sa pierre tombale, qui se trouve dans le cimetière de Saint-Brice près du grand calvaire.
Anne Lebon, décédée à Baillé en 1849 et veuve de Julien Antoine Gabriel Simon Champrobert, ancien chef de la garde nationale de Saint-Marc-le-Blanc où il meurt le 7 septembre 1841, lègue par testament à l’église de la paroisse une croix argentée d’une valeur de 200 à 210 francs et au bureau de bienfaisance une somme de 200 francs « pour soulager ceux des pauvres de la commune de aillé qui seraient grabataires ».
La prospérité économique de la commune repose désormais sur un important chantier de granit, un atelier de menuiserie-ébénisterie et l’entreprise Legris qui se spécialise dans la robinetterie.

■ Situation géographique

La position de la commune de Saint-Marc-le-Blanc. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.

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