Moisdon-la-Rivière est une commune du département de Loire-Atlantique. Elle se trouve en Pays Nantais dans le Pays de La Mée. Elle se situe à 12 km au sud de la ville de Châteaubriant.
Mise à jour le 22/08/2024.
■ Des informations sur Moisdon-la-Rivière
Département : Loire-Atlantique
Arrondissement : Châteaubriant-Ancenis
Canton : Châteaubriant
Intercommunalité : CC Châteaubriant-Derval
Pays historique : Le Pays Nantais
Pays traditionnel : Le Pays de La Mée
Gentilé : Moisdonnais, Moisdonnaises
Population : 1 962 hab. (2021)
Densité : 39 hab./km²
Superficie : 50,43 km²
Adresse de la mairie : 4 rue du Camp, 44520 Moisdon-la-Rivière
Position : 47.619718 , -1.374297
Altitude : 63 m.
Site internet : www.moisdon-la-riviere.fr
■ Communes limitrophes :
Louisfert – Erbray – Petit-Auverné – Grand-Auverné – La Meilleraye-de-Bretagne – Issé
■ Quelques cartes :
■ Toponymie de Moisdon-la-Rivière
L’origine du nom vient du latin medio dunum, place forte médiane.
En breton, la commune se nomme Maezon-ar-Stêr.
■ Histoire de la commune de Moisdon-la-Rivière
Frontière de diverses peuplades gauloises, cette région forestière sépare les Namnètes des Andécaves, Diablintes, Redones, Coriosolites et Vénètes. Le pays de Mée est ensuite organisé en baronnie de Vioreau et d’Ancenis, puis de Châteaubriant, mouvance du comté de Nantes ou de Rennes, marche du duché de Bretagne.
La porte qui ouvre sur l’antique forteresse du châtelier conditionne le tracé de l’accès à Moisdon-la-Rivière. Désormais, seuls des talus matérialisent l’ancien quadrilatère de l’oppidum celte, gallo-romain ou mérovingien. Les premiers textes d’archives faisant état de Moisdon sont contemporains de la construction de l’église, au XIe siècle. Le soutien spirituel d’un petit prieuré contribuent à la mise en valeur des richesses produites par les paysans et par les fèvres, qui fabriquent le fer sur la paroisse.
En 1132, le seigneur Alain de Moidon lègue une de ses terre « à Dieu, à Notre-Dame eu aux moines » pour l’établissement de l’abbaye de Melleray, petite fille de Cîteaux. Pendant les grands désastres de la guerre de Cent Ans, l’église fortifiée sert de refuge. Au XIIIe siècle, la seigneurie de Moisdon passe de la baronnie d’Ancenis à celle de Châteaubriant, et en 1311 les prieurés de Louisfert, Melleray et Saint-Julien sont annexés à celui de Moisdon.
Avec la sanglante partie d’échecs reprise par Louis XI, Châteaubriant, Ancenis puis Fougères tombent ; la résistance bretonne est écrasée en 1488 à Saint-Aubin-du-Cormier (Ille-et-Vilaine). La renaissance amène beaucoup de troubles sociaux, politiques et religieux. Henri de Montmorency ayant été exécuté pour rébellion en 1632, la baronnie de Châteaubriant échoit à la maison des Condé, et en 1668, grâce à l’impulsion économique donnée par Colbert, le turbulent Grand Condé valorise les forêts en faisant construire des fabriques de fer modernes, grandes forges à bois qui marquent une étape de l’évolution industrielle, la Forge-Neuve de Moisdon-la-Rivière, créée par René Saget, sert d’exemple à d’autres forges de Bretagne et de France.
Pendant la Révolution, la chouannerie s’attaque aux forges de la région. La guerre civile a parfois un dénouement heureux : l’officier de la garde nationale de Châteaubriant rencontre la petite-fille d’un maître fondeur de la Forge-Neuve. Du mariage de Léopold Hugo et de Sophie Trébuchet naît Victor Hugo.
Au XIXe siècle, l’expansion géographique et agricole aidant, des églises neuves recouvrent la région et la vieille église de Moisdon est sauvegardée. Les forges à bois s’éteignent, supplantées par la sidérurgie à la houille, l’agriculture, les tissages artisanaux, les carrières de schiste ardoisier et l’industrie du cuir, qui sont les principales richesses de Moisdon.
Désormais, il ne reste que l’agriculture et l’élevage et, dans la région de Châteaubriant, les constructions de machines agricoles et les fonderies perpétuent la tradition des vieilles forges.
■ Situation géographique
La position de la commune de Moisdon-la-Rivière. N’hésitez pas à naviguer sur cette carte pour faire de belles découvertes en Bretagne.
■ Blason de la commune de Moisdon-la-Rivière
Description
De gueules à la tour d’or ouverte et maçonnée de sable, posée sur un mont d’argent ; au chef d’hermine.
Source : wikipedia.org