Saint-Jacques-de-la-Landes est une commune du département d’Ille-et-Vilaine. Elle se trouve en Pays Rennais dans le Pays de Rennes. Elle se situe à 11 km au sud-ouest de la ville de Rennes.
Mise à jour le 2/11/2022.
Des informations sur Saint-Jacques-de-la-Landes
Département : Ille-et-Vilaine
Arrondissement : Rennes
Canton : Rennes-5
Intercommunalité : Rennes Métropole
Pays historique : Le Pays Rennais
Pays traditionnel : Le Pays de Rennes
Gentilé : Jacquolandins, Jacquolandines
Population : 13 948 hab. (2019)
Densité : 1 179 hab./km²
Superficie : 11,83 km²
Adresse de la mairie : 1 rue François Mitterrand, 35136 Saint-Jacques-de-la-Landes
Site internet : www.st-jacques.fr
Communes limitrophes : Rennes – Noyal-Châtillon-sur-Seiche – Chartres-de-Bretagne – Bruz – Chavagne – Le Rheu
Quelques cartes
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Toponymie de Saint-Jacques-de-la-Landes
L’origine du nom vient du saint éponyme et des landes qui ont progressivement remplacé la forêt sur le territoire.
En breton, la commune se nomme Sant-Jakez-al-Lann.
Histoire de la commune de Saint-Jacques-de-la-Landes
Texte Flohic
L’occupation du territoire de Saint-Jacques est avérée dès l’époque gauloise. Dès le XIIe siècle, l’abbaye Saint-Georges de Rennes possède l’église paroissiale du domaine, alors appelé Saint-Jacques-de-la-Forêt, où les évêques rennais séjournent régulièrement. Au cours des guerres de Religion, des protestants, venus en nombre trouver refuge au bourg, saccagent l’église.
Lors de la Révolution, 500 jeunes Nantais se massent à La Croix-Robert avant de pénétrer par petits groupe dans Rennes afin de fraterniser avec les « sans-culottes ». En 1795, les parlementaires royalistes sont assignés à résidence durant l’éphémère traité de La Mabilais.
En 1932, la construction d’un aéroport civil annonce une ère de modernisation, interrompue par la Seconde Guerre mondiale. Après la défaite française, la commune est occupée par les troupes allemandes, qui rasent une grande partie du bourg et s’installent dans les bâtiments publics ; les bombardements alliés accentuent par la suite ces dommages.
Longtemps sous emprise militaire, la commune a d’abord une vocation rurale. La proximité de Rennes favorise un développement bipolaire ; le bourg est jusqu’à la Seconde Guerre mondiale dynamisé par le commerce et l’artisanat, tandis que la partie située près de la route de Nantes prend la relève après la guerre.
Dans les années 1960, la commune accueille de nouvelles entreprises, dont Citroën. L’urbanisme est fortement marqué par cette bipolarisation d’une ville qui n’a pu se reconstruire que dans les années 1970.